Tu es nue. Je t’ai plaquée contre le mur. De ma main gauche, je maintiens tes bras relevés au-dessus de ta tête, par les poignets. De ma main droite je te fesse sans ménagement tandis que ma bouche se promène sur ta nuque, dans ton cou, entre tes omoplates. Mon souffle est court. Ma queue est raide. Tu la sens parfois se presser contre ton cul. A chaque claque, tu gémis, tu te cambres. D’une légère pression de mon pied sur ta cheville, je t’invite à écarter les jambes, un peu. Ma main libre glisse entre tes fesses, caresse ta chatte, la malaxe. Tu es trempée, comme je le soupçonnais. J’introduis deux doigts en toi. Je te fouille un moment. Tu ondules lascivement. Je les retire lentement pour masser ton clitoris. Je souffle à ton oreille : « Je vais t’enculer mon cœur » au moment où j’introduis d’un seul coup mon majeur glissant dans ton anus impatient.
Je n’ai plus vraiment la chronologie. Je sais juste qu’on décide d’aller prendre une douche. Que je t’invite à faire face au carrelage, que je saisis tes poignets pour les ramener au dessus de ta tête. Au petit gémissement qui t’échappe alors, je sais qu’instantanément tu comprends. Nos échanges de la veille qui t’avaient tellement excitée, m’avais tu écrit. J’essaie de respecter le scénario à la lettre. Ton cou, tes fesses. Mes doigts qui te fouillent, ma queue raide contre ta hanche. L’eau brûlante coule sur nous. Tout n’est plus que buée, vapeur, soupirs, ondulations. Tu jouis sans que je m’en rende vraiment compte et tu me dis d’une voix aussi flageolante que tes jambes : « il faut vraiment que je sorte de cette salle de bain, maintenant ! »
A deux doigts du malaise.
