Alya, reine d’Androméda
Chapitre premier :
Alya
Le banquet avait duré fort tard. La reine Alya était lasse, elle avait passé la journée à recevoir multiples ambassades.
Alya était la reine du Royaume du Soleil, ses terres s’étendaient du soleil levant au soleil couchant. C’était une femme mûre et si juvénile à la fois, sublime, ses longs cheveux de Jai, ses yeux émeraudes, sa peau cuivrée, en faisait l’incarnation parfaire de Valéria, la reine des déesses du panthéon de la planète Androméda.
Femme libre, puissante guerrière, amante passionnée, sensuelle. Elle avait toujours refusé s’unir aux multiples prétendants qui se précipitaient à ses pieds.
Elle avait mené ses troupes pour défendre l’héritage de ses ancêtres, refusant les alliances, refusant la mainmise des prêtres des Ténèbres.
Puis un jour, un visiteur des étoiles échoua en son royaume, et la conquit…………
Seule dans ses appartements du Palais d’Hélios, Alya laissa glisser sur son corps harmonieux sa robe de soie laissant découvrir sa peau bronzée, telle de l’airain, ses cuisses longues et musclées, ses seins puissants, fiers, arrogants.
La nuit est sombre, elle n’arrivait pas à dormir. La nuit est pourtant fraîche, hier il avait plu une bonne partie de la journée. C’était la troisième fois qu’elle ouvrit les yeux, il n’était que quatre heures du matin, et ses pensées volaient vers lui à chaque réveil.
Vers ce sexe qui l’attendait, ce sexe qui lui échauffait le sang lui échauffait l’esprit et lui faisait ressentir plus qu’un grésillement au fond du ventre.
Comme un feu qui couvait et demandait à prendre vie. Elle se souvenait de ce dernier soir qu’il avait passé avec elle, avant de disparaître pour une nouvelle aventure Ces dernières images étaient restées gravées en elle. Elle l’imaginait derrière elle, prêt à la prendre prête à s’offrir.
Sa main caressait sa peau, caressait son épaule, seule sa nudité la couvrait.
Elle aimait se frôler du bout des doigts, légèrement, faire plein de petits allers-retours sur sa peau si réceptive, pour l’envelopper d’une chair de poule, en petits frissons qui passaient sur tout son corps, Elle aimait trop ces douceurs.
Ses mamelons étaient tout pointés, du bout de son ongle, elle contourna son aréole du sein droit.
Frémir, ressentir ses doigts courir sur cette poitrine qui avait envie d’être tétée, aspirée, gobée, malaxée. Oui gonfler sous la pression de ses paumes. Être pleine d’envie d’aspiration. La prendre à pleines mains et serrer fort, pour sentir la chaleur et la rondeur qui s’en dégage.
Continuer son chemin, descendre vers son ventre ; ce qu’il était chaud et doux, moelleux et souple.
Elle lui plaisait d’être femme demandant d’être baisée. D’ être femme réclamant à faire l’amour…comme ses sujettes, ses dames d’honneur, comme ces courtisanes qui hantaient sa Cour.
Dans sa tête résonnait la voix de son amant qui lui parlait de son sexe tendu, de son sexe qui pointait vers son ventre, de son sexe qui était dur comme un pieu, comme un bout de bois, dur tel un sabre pour glisser dans sa chair.
«Tu veux écarter mes chairs. De tes gouttes de désir qui pointent au bout de ton gland. Qui bientôt me reprendra. De toi en érection, derrière moi me regardant, de tes yeux sur mon bouton à éclore, de ma rose que tu veux lécher, de ta langue qui veut goûter à mon nectar, de ton nez qui aimerait tant renifler l’odeur de ma fleur la plus intime.»
Ces mots raisonnaient tant en elle, qu’elle aurait pu croire qu’il était là.
Au son, au rythme de ses mots, son bassin tanguait pour faire monter le désir un peu plus près de la sortie. Oui ce brasier au fond de son vagin, il arrivait à l’amener sans qu’elle se touche, aux portes de ses lèvres. Lèvres, qu’elle effleura à peine, déjà recouvertes d’un filet juteux.
L’humidité suintait sous l’émoi, sous l’envie d’être prise.
Et encore sa voix qui l’accompagnait, ses mots qui faisaient venir le plaisir. Ses mots qui lui chantaient sa vulve, son œillet, l’envie de la prendre. Encore elle, l’Envie…
Elle n’est plus que soupirs et lamentations. Douce torture pour son corps en attente. Enfin elle s’autorisa à se toucher, à franchir la frontière du lâcher prise.
Inexorablement le plaisir se déversa doucement, au frôlement de son clitoris, petit mais si sensible. Sa main gauche était bien à plat sur son ventre, et la droite enferma son clito entre le pouce et son index, pour le titiller lentement. Elle se concentra complètement sur la montée douce de sensations grisantes.
Elle se saisit d’un oblisbos en ambre, elle le glissa dans son intérieur, le reçu comme une verge tendue pour elle.
Le plaisir, elle le ressentit de ses orteils, il remonta derrière ses cuisses, s’insinua entre ses fesses, glissa vers son dos. Son souffle se fit court, sa respiration s’accéléra, elle avait chaud, très chaud, entre ses seins coulait sa sueur.
Elle ralenti ses mouvements de doigts et de l’objet de son plaisir pour ne pas s’envoler dans l’orgasme. Elle ferma les yeux, son imaginaire spontanément l’ouvre avec limpidité tous les possibles de l’indicible. Elle le sentait si près d’elle.
Plusieurs fois comme ça elle joua à arriver à ne pas franchir la limite où le chavirement devient trop impérieux. Pourtant à un moment, même si elle souhaitait encore se retenir, retarder la délivrance, sa main s’agitait implacable sur son bouton rose en feu, gorgé d’espoir. Et alors une onde de jouissance déferla de partout dans son être.
L’orgasme se déclencha en spasmes, vibrations, ondulations, en passant du bout de ses ongles, à ses doigts écartés, de sa nuque, jusqu’ à ses cheveux. Comme une vague énorme emportant tout sur son passage ! Elle laissa ses râles sortir de sa gorge et ses cris les accompagner.
Elle en redemanda et encore sa jouissance plusieurs fois elle lui donna. Toujours de plus en plus profond, le plaisir elle alla le chercher. Pour lui, pour qu’il l’entendit.
Elle était dans un état de flottement complet. Son cœur battait prêt à se rompre. L’ivresse du moment, vertiges et abandon. Étranges sensations mais si bonnes. Oui ! Jouir, jouir, jouir… totalement…
Doucement elle revint à la vie, lentement tout s’apaisa. Elle ferma les yeux, heureuse et se rendormit en espérant revoir cet amant si furtif, si mystérieux.
Chapitre deuxième
Les guerrières et le chasseurs
La nef spatio-temporelle venait d’émerger du continuum, pour se stabiliser en orbite d’une planète ressemblant fort à Terre Origine.
A bord un homme observait avec attention les écrans vidéo et les données qui défilaient devant ses yeux. L’homme paraissait âgé, de longs cheveux d’argent, assortis à une barbe courte. Mais on devinait sous sa combinaison de vol un corps puissant, musclé.
Ethan Lewis c’était son nom, faisait partie de la patrouille d’Alpha, cette organisme avait la charge de surveiller l’évolution des divers peuples habitant l’Univers, à travers le temps et l’espace.
Soudain une sonnerie d’alarme retentit dans le poste de pilotage. La nef perdait rapidement de l’altitude. Elle allait s’abîmer au sol. Pilote émérite ancien de la Garde Spatiale, il parvint à activer l’occulteur de son vaisseau et à procéder à un atterrissage convenable lui permettant de cacher son astronef.
Ethan toujours aventureux, fit synthétiser des vêtements de chasseurs et s’enfonça dans la forêt, il avait le temps, les dommages étaient importants et l’auto régénération de la nef mettrait du temps à le réparer.
Ethan avançait dans la forêt, les arbres étaient ici grands et massifs, vieux de nombreux siècles. Leur écorce grise était couverte de mousses, champignons et vignes. Ils dataient d’un âge où les humains étaient un peuple bien plus primitif. La canopée au-dessus de sa tête était si opaque qu’il avait la sensation d’être au cœur de la nuit. Il remontait vers le Nord, depuis presque toute une journée, un vague sentier qui louvoyait entre les troncs imposants. Il avait croisé le chemin de bien peu d’animaux. Seulement quelques oiseaux et un daim noir qui avait fui à son approche. Il avait, peu de temps après être entré sur le sentier, traversé un petit ruisseau tranquille enjambé par un ancien pont. La vieille construction de pierre était couverte de mousse. C’était le seul signe de civilisation qu’il eût aperçu pour l’instant.
Il entendit soudain un long beuglement déchirer la tranquillité du sous-bois. Le cri animal était inconnu d’Ethan, qui croyait pourtant connaître les cris de toutes les bêtes des forêts.
Puis le fracas caractéristique des armes se fit entendre. Une bataille féroce venait de s’engager, un peu plus loin sur la piste. Sans perdre un instant, il déclencha son système d’ anti-gravité se dirigeant vers la bataille. Le sentier déboucha alors dans une vaste clairière, en forme de larme. Au centre se déroulait un affrontement brutal entre deux femmes et un groupe d’une douzaine de créatures trapues. Il se posa en toute discrétion.
Des êtres primitifs, semblables à des singes sans poils. Ceux-ci ne portaient même pas de vêtements et avaient en guise d’armes des gourdins et des épieux. Ils tentaient d’encercler les deux guerrières armées de cimeterres brillants et de rondaches, peintes en noir.
Il l’apprit bien plus tard les « Koriths », étaient de cruels humanoïdes à la peau grise. Vivant en petites meutes un peu partout sur le continent d’Ilyrion, ils étaient un fléau pour toutes les autres races. Ils pillaient et tuaient sans distinction. Aucun peuple n’avait jamais réussi à vivre pacifiquement avec ces créatures. La violence était la seule chose qu’ils comprenaient.
Son arrivée dans la bataille perturba les kobolds.
Profitant de leur surprise, Ethan s’abstint d’utiliser son disrupteur à infra-son ou son thermo laser . Il se saisit d’une lourde épée qu’il abattit sur le monstre le plus proche, lui fendant le crâne. Un sang verdâtre gicla sur son avant-bras .Puis il décapita un autre. Un troisième adversaire tenta de l’embrocher sur une lance à pointe de bronze. Il écarta l’arme d’un revers et enfonça sa lame dans le sternum du monstre. La créature s’effondra en gargouillant, la bouche pleine de sang.
Cherchant un autre adversaire, il vit que les deux guerrières avaient profité de la confusion créée par son intervention pour abattre les derniers ennemis. Stupéfait pas la soudaineté avec laquelle le combat avait pris fin il nettoya sa lame sur la crinière d’un gros kobold mâle et la remit au fourreau. Les deux combattantes s’avancèrent alors vers lui. En les voyant approcher, Ethan réalisa la beauté sauvage de ses deux guerrières.
La guerrière avait une taille étroite, une petite poitrine aux seins en forme de poire et de longues jambes filiformes. Sa peau avait la couleur lait. Une chevelure d’un blanc éclatant était attachée en un chignon serré. Elle avait un visage doux et presque trop parfait. Ses yeux légèrement bridés avaient un iris orangé. Elle portait des vêtements de cuir brun qui moulaient son corps d’une manière qu’il trouva provocante à l’excès. Elle se mouvait avec une grâce incroyable. Juste à la regarder marcher, le combattant qu’il avait toujours été sentait son sang s’enflammer.
Elle s’arrêta si près de qu’il lui put sentir son parfum venir titiller ses narines. Une douce senteur florale, qui se mêlait à celle de sa sueur. Elle le détailla un long moment, de la tête aux pieds. Ethan eut l’impression d’être évalué par un officier exigeant. Quand elle s’adressa enfin à lui, dans la Langue Simple, ce fut avec une voix d’une douceur qui jurait avec le sang vert de kobold qui souillait ses joues.
« Merci pour ton aide, shel’nir. Mais nous aurions pu en venir à bout sans trop de difficultés.
«Je ne manque jamais l’occasion de participer à un combat, rétorqua le Ethan. Même s’il est court. Et j’avais jamais massacré des nuisibles comme ces kobolds. Ils sont plutôt médiocres.
«En effet. C’est leur nombre qui fait en général leur force. Ceux-ci étaient des survivants d’un groupe plus important que nous avons attaqué il y a deux jours. Je crois que c’étaient les derniers.
« Vous avez souvent des problèmes avec eux ? demanda le scientifique qu’il était aussi, intéressé.
« C’était la première fois en dix étés qu’ils pénétraient sur nos terres. Moi et ma consœur veillons sur la frontière Sud.
La seconde guerrière s’avança alors et vint se placer aux côtés de sa congénère. Elle était plus grande, avec des formes plus généreuses. Sa courte chevelure était noire comme la nuit, sa beau d’ébène aux reflets cuivrés. Ses grands yeux étaient de la couleur de l’émeraude. De lourds anneaux d’or pendaient à ses lobes d’oreilles. Elle restait silencieuse.
« Rare sont les membres de ta race à venir sur notre territoire, dit enfin la seconde . Et tu es vêtu pour la guerre. Pourtant, tu nous as aidées, j’en déduis donc que tu n’es pas une menace.
«Je ne fais que passer dans vos bois, répondit-il. Je suis en route pour la capitale d’Androméda, où je vais voir un de vos cousins, rusa t il.
« Tous sont libres de parcourir notre forêt, rétorqua la première . À condition de respecter faune et flore. Nous patrouillons ici seulement pour repérer les créatures indésirables comme ces kobolds, ou encore les esclavagistes. Tu n’es ni l’un ni l’autre, alors tu peux passer.
«Merci. Je suis Ethan, chasseur, voyageur et explorateur.
« Moi, c’est Dirza, lui dit celle à la chevelure argentée. Ma coéquipière, c’est Nirni.
Les deux guerrières s’inclinèrent avec respect devant lui. Il les imita. Il leva ensuite le regard vers le ciel qui devenait lentement rose-orangé, signe que le crépuscule approchait. La petite lune était déjà visible, aux trois quarts pleine. La seconde n’allait pas tarder à faire son apparition.
« Le soleil se couche. Je suis loin de la lisière Nord de votre forêt ?
« Si tu continues sur le vieux sentier, tu en as pour encore une journée au moins, répondit Nirni, scrutant le ciel à son tour.
« Il y a un endroit pas loin qui serait propice à un bivouac ?
Les deux guerrières se regardaient, hésitantes. Puis un sourire espiègle étira les lèvres de Dirza.
« Si on l’emmenait au sanctuaire de Tamori ? proposa la petite combattante à sa consœur, d’une voix pleine de sous-entendus.
«Oui, il peut y entrer, répondit la seconde en le détaillant de nouveau. Suis-nous. Nous allons nous diriger vers le Nord-Est. Il y a là les ruines d’un ancien temple des premiers visiteurs de la planète. C’est près d’un ruisseau. Nous pourrons y passer la nuit.
« Nous ? répéta le combattant, étonné.
«On a autant besoin de repos que toi après notre traque et ce combat, expliqua Dirza. Nous n’allons pas te manger, plaisanta-t-elle.
Bien qu’un peu méfiant, il accepta de les suivre. Il se dit qu’il y avait bien pire comme compagnie pour passer la nuit. Il les laissa ouvrir la marche, en profitant pour contempler leurs arrière-trains rebondis, superbement moulés par leurs chausses. Elles le guidèrent jusqu’à une ancienne construction de pierres taillées, en grande partie ensevelie sous la végétation. Trois murs et une arche étaient toujours debout, mais le toit n’était plus depuis longtemps. Malgré la pénombre grandissante, il comprit que ce vieux bâtiment, semblable à un temple, était abandonné depuis des siècles voir des millénaires. Il entendit un ruisseau glouglouter non loin. Dans le fond du temple ancien, il aperçut, sur un piédestal, une statue de pierre rosée, usée par le temps et les intempéries.
Il eut un choc lorsqu’ il reconnut les traits de l’ancienne déesse Aphrodite.
Au centre des ruines se trouvait un cercle de petites pierres, rempli des cendres de dizaines de feux. Il y avait même une réserve de petit bois et de bûches le long d’un mur. Les deux femmes allumèrent bien vite une bonne flambée. Il remarqua plus d’une fois les regards des deux amazones le scruter, puis il les rejoignit près du feu.
Il sortit d’une de ses sacoches des petits pains fourrés à la viande, une outre de vin doré et quelques lanières de viande séchée. Les deux guerrières sortirent de leurs besaces d’étranges tourtes contenant viandes et légumes divers. Le trio de combattants mangea dans un silence profond.
Il se leva et s’approcha de la statue massive, érodée par le vent et la pluie. Elle représentait une femme nue, Aphrodite de Terre Origine, les mains jointes sur son ventre et le visage tourné vers les cieux, son visage ruisselant de compassion et de sensualité. Les deux guerrières vinrent se placer de chaque côté de lui. Se retrouver en sandwich, entre deux belles guerrières, ne lui déplaisait pas. Elles caressèrent avec une tendresse étonnante le visage de cristal usé de la statue.
« C’est Tamori, la dame de l’amour et de la fertilité, dit Dirza.
« Aussi la déesse du sexe et des plaisirs simples, comme la nourriture et le vin, renchérit Nirni.
« Euh, alors, on est dans un temple de votre déesse du sexe ?
Les deux femmes posèrent alors chacune une main sur ses épaules, et l’autre sur son cœur. Il sentit la chaleur de leur peau traverser le fin tissu de sa chemise de lin. Leurs regards scrutaient son visage, et elles affichaient un petit sourire amusé. Interloqué par leur attitude soudain sensuelle, il ne savait trop quoi faire. Et elles étaient collées contre ses flancs maintenant, leurs corps fins et chauds se pressant contre le sien.
« Cela te met mal à l’aise ? demanda Dirza d’une voix suave en le voyant réagir à leur toucher. Nous connaissons peu les coutumes de ton peuple.
« Pour nous, le plaisir de la chair est aussi naturel et essentiel que dormir et manger, ajouta Nirni.
«— Ah, heum, non, ça ne me met pas mal à l’aise. C’est même… assez plaisant.
Il se pencha et embrassa Nirni, puis Dirza. Celle-ci glissa sa langue dans sa bouche, venant caresser la sienne. La main de Nirni posée sur son torse descendit pendant ce temps sur son ventre. Puis elle empoigna son entrejambe, stimulant fermement son membre au travers du tissu. Elle poussa une discrète exclamation de surprise quand son sexe commença à gonfler, long et large contre sa paume. Intriguée, sa congénère cessa d’embrasser goulûment l’humain pour la regarder.
« Dirza ma sœur, je crois que ce n’est pas un pur humain ! plaisanta-t-elle. Pour avoir un truc de cette dimension, il doit avoir du sang d’ogre ou de troll dans les veines.
« Vraiment ? demanda la combattante. Voyons voir ça.
Elle défit le cordon des chausses d’Etan pour les ouvrir, puis glissa une main douce dans ses chausses, saisissant fermement son membre presque entièrement dressé. Nirni baissa alors le vêtement du guerrier jusqu’ à ses chevilles, pour pouvoir elle aussi accéder à sa verge. Les deux femmes caressaient sa trique ferme et massaient ses bourses avec une joie qui lui parut enfantine. Il ne resta pas inactif pendant qu’elles s’amusaient avec son membre. Il passa sa main sous la tunique de Dirza, saisissant ses seins, les pétrissant. Les petits globes de chair tiède étaient lisses et doux contre sa paume. Dirza retira sa tunique et la jeta au sol. Sa congénère l’imita un instant après.
Nirni poussa un rire d’étonnement quand il happa de sa bouche un de ses mamelons pâles, le suçant avec gourmandise. Sa large main se glissa dans le pantalon moulant de la guerrière, et vint caresser une vulve déjà humide, avec un petit bouton qui gonflait d’envie. Il le pressa entre son pouce et son index, puis introduisit son majeur dans sa fente moite. Elle poussa un long râle, apparemment de satisfaction. Il fut surpris de sentir son tunnel intime enserrer son doigt à ce point. Il songea que la prendre allait être un vrai délice.
Pendant qu’il jouait avec le corps de Nirni, Dirza en profita pour enlever son pantalon et ses bottes. Elle défit son chignon, laissant ses cheveux d’argent cascader sur ses épaules. Du coin de l’œil, il vit sa petite poitrine aux tétons dressés. Son regard descendit sur son ventre finement musclé, puis jusqu’ à sa minuscule vulve qui luisait de cyprine. Il constata avec émerveillement qu’elle avait un con parfaitement lisse, comme sa consœur. Maintenant complètement nue, elle s’agenouilla devant le guerrier, saisissant sa queue d’une main et ses bourses de l’autre. Elle contempla un moment avec une certaine perplexité l’énorme obélisque de chair, puis lécha son gland d’un coup rapide.
«Hmmm, pas mal comme goût, humain. Est-ce qu’il y a la même saveur sur toute la longueur ?
Elle planta son regard orangé dans celui du combattant, puis se mit à sucer son membre du bout des lèvres, titillant son urètre de la pointe de sa langue. Puis elle goba avec lenteur son gland, l’aspirant avec force, lui arrachant quelques râles d’appréciation. Elle avait une certaine difficulté à faire entrer l’énorme morceau de chair dans sa bouche, mais elle tentait néanmoins d’en prendre le plus possible. Le mercenaire glissa sa main dans sa crinière argentée, jusque sur sa nuque. Puis il l’aida avec précaution à avaler sa verge. Elle manqua s’étouffer quand la longue et large trique pénétra dans sa gorge. Mais elle persévéra, le saisissant par les fesses pour mieux l’avaler, jusqu’à ce que son front vienne toucher le pubis de l’humain. Celui-ci était béat, se délectant de la sensation de sa queue toute entière dans la gorge étroite de la superbe amazone. Elle sortit ensuite avec lenteur l’immense verge de sa bouche, le regardant toujours dans les yeux. Puis elle recommença encore, et encore. Chaque fois qu’il sentait sa verge aller jusqu’au fond de la gorge de sa compagne, Ethan faisait des efforts titanesques pour retenir sa jouissance.
Il continuait pendant ce temps à doucement masturber Nirni, ayant maintenant deux doigts dans sa fente qui dégoulinait. Bien qu’elle apprécie ces caresses, elle s’écarta soudain de lui pour pouvoir à son tour enlever ses derniers vêtements. Se sentant alors bien plus à son aise, elle vint rejoindre sa consœur à genoux devant l’imposant humain. Laissant Dirza continuer à s’occuper de sa monstrueuse trique, elle avala goulûment ses bourses dans sa bouche, les suçant avec force. Sentir ses testicules être gobés et caressés par une langue agile lui fit un effet incroyable, surtout combiné à la fellation en profondeur de Dirza.
Ethan se mit à pousser des gémissements plaintifs et des grognements qui indiquaient que sa jouissance approchait. Il avait certes baisé de nombreuses femmes dans sa vie, mais jamais deux femmes ne l’avaient sucé à l’unisson. Et elles avaient du talent les petites !
Voyant Ethan se mordre les lèvres et gémir de satisfaction, Nirni comprit qu’elles risquaient de le faire jouir avant qu’elles n’aient pu se faire prendre. Elle s’arrêta et stoppa également sa congénère. Ethan regretta de voir sa queue sur le point d’éclater quitter la gorge divine de Dirza.
Celle-ci prit alors sa consœur par la main et l’amena jusqu’au feu, où elles s’étendirent sur le sac de couchage d’Etan, devant les flammes. Il crut que son cœur allait flancher quand elles se mirent à s’embrasser et à se caresser de manière lascive.
Il les rejoignit sans tarder. Dès qu’il s’approcha, Nirni se mit sur le dos, passa ses mains sous ses cuisses et les écarta, lui offrant sa petite fente moite. Dirza se mit à quatre pattes à ses côtés et entreprit de lui lécher un mamelon tout en frottant son clitoris du bout de l’index. Sans attendre Ethan s’agenouilla entre les cuisses de Nirni et posa son gland sur sa vulve mouillée. Il dut user de beaucoup plus de force que d’habitude pour parvenir à faire entrer sa verge. La chatte de la guerrière était certes bien humide, mais jamais il n’avait tenté de pénétrer un trou aussi étroit. Nirni lâcha un hoquet de stupeur quand elle réalisa la taille de la queue qui entrait en elle. Quand enfin toute sa trique se retrouva en elle, il dut s’immobiliser, sentant les parois chaudes et si serrées envelopper sa verge. Il manqua jouir.
Dirza l’embrassa alors, ce qui lui permit de retrouver sa concentration. Il entama un lent pistonage, pour laisser le temps à la chair de s’acclimater à l’intromission de son large membre. Au début, elle ressentit bien plus de douleur que de plaisir. Mais lentement elle sentit l’intérieur de sa fente s’habituer à la taille peu commune du membre de son amant. Les caresses de Dirza sur ses seins et son bouton de plaisir, combinées aux baisers voraces d’Ethan, l’aidèrent à bien vite apprécier d’être prise ainsi. Quand il vit la guerrière qu’il pilonnait se mettre à geindre et soupirer, les yeux mi-clos de bien-être, il accéléra la vitesse et la force de ses coups de hanches. Elle enserra sa taille de ses fines jambes, comme si elle craignait qu’il ne se sauve. Quand soudain elle jouit, il sentit ses ongles lui égratigner la peau du dos. L’orgasme de la belle créature dura un long moment.
Elle perdit presque conscience. Les lèvres douces de Dirza sur les siennes la ramenèrent à la conscience, épuisée et en sueur. Pendant la durée de son orgasme, il n’avait pas arrêté de la prendre. Il ne s’arrêta et ressortit son membre de sa fente que lors ce qu’elle ne fut plus parcourue de tremblements d’extase.
«Mais… tu n’as pas joui, constata t’elle, vraiment surprise.
«Ce n’est pas l’envie qui me manquait, ma belle. Mais je dois aussi m’occuper de ta compagne.
«T’occuper de moi, hein ? déclara Dirza, un sourire mesquin sur les lèvres.
Elle se jeta sur lui et l’obligea à s’allonger par terre. Elle tenta de s’empaler d’un coup sur son membre, mais constata alors combien il était imposant. Le guerrier la prit par les hanches et la força à prendre doucement son énorme verge en elle. Cette fois, la fente de sa nouvelle amante était un peu moins serrée, et plus mouillée. Elle ne fut satisfaite que quand elle sentit tout le menhir de chair de l’humain la remplir, énorme et long. Elle lui jeta un regard vaniteux et décida de le provoquer.
Il la saisit à bras le corps et roula sur elle. Avant qu’elle ne puisse se défendre, elle se retrouva soudain sur le dos l’écrasant de son corps deux fois plus massif que le sien. Il mit ses mains de chaque côté de son magnifique visage, l’embrassa avec fougue et se mit à la défoncer avec une certaine brutalité. Bien décidée à ne pas lui montrer sa douleur, la guerrière supporta ses assauts sauvages. Elle se dit qu’elle l’avait cherché. Elle passa ses bras autour de son cou et lui donna un long baiser vorace. Bien vite, le plaisir remplaça la douleur et elle aussi se mit à aimer être prise par lui. Elle adorait le sexe sauvage, et son amant avait ce qu’il fallait pour la satisfaire. Elle décida de l’encourager.
« Continue , ne sois pas doux. Montre-moi ce qu’un humain sait faire. Montre-moi comment vous baisez vos femmes, aah ! Mmmh, plus profond, plus vite…
Son orgasme la surprit par sa soudaineté et sa force. Elle hurla longuement pendant que l’extase la terrassait. Un battement de cœur après elle, ce fut à son tour d’enfin s’épancher dans la fente moite et délicieuse de Dirza. Ils restèrent un moment enlacés. Pendant leur accouplement animal, Nirni avait contemplé la scène, étendue sur la couche du combattant, se masturbant avec force sensualité. Elle leva soudain le regard vers la statue de Tamori et écarquilla les yeux, stupéfaite.
«Regardez ! La Dame brille ! s’exclama-t-elle.
Ethan et Dirza tournèrent à l’unisson la tête vers la statue. Le mercenaire réalisa alors que des lueurs bleues et roses, semblables à des lucioles, tournoyaient autour de la sculpture de cristal.
« Euh??? ça veut dire quoi ce truc ? demanda le guerrier
«Que la déesse est contente, répondit sa compagne d’une voix essoufflée. Quand il n’y a que moi et Nirni qui nous amusons ici, les lumières sont seulement roses.
Avec douceur, Ethan roula sur le dos, laissant un peu de place à son amante pour respirer. Il vint ensuite auprès de Nirni, qui commençait à somnoler sur sa couche. Il s’entendit contre elle. Dirza ne tarda pas à venir les rejoindre, après avoir mis quelques bûches supplémentaires dans le feu. Ils s’endormirent ainsi, serrés tous les trois l’un contre l’autre, baignés par la lueur du feu et celle déclinante de la statue.
à suivre