Antinéa

Terre Origine l’an 3145

Je me réveille difficilement, les brumes de l’alcool opacifiant encore mon esprit. Je me souviens enfin. Quelle soirée, mais ce n’est pas souvent que l’on prend le commandement d’un croiseur de reconnaissance stellaire. Il est bon de se faire du bien, malgré cette guerre qui nous oppose depuis deux cent ans, entre l’Empire de Mu et le Royaume de l’Atlantide.

Une guerre oui, mais pourquoi, nous ne le savons plus, nous nous battons pour garder conquérir, reprendre des systèmes. Des générations entières disparaissent, des camarades meurent.

Je m’étire et j’entends des ronronnements de satisfaction, je me souviens. Deux délicieuses créatures dorment encore enlacées encore dans leur dernière étreinte saphique. J’ai beau avoir une endurance et avoir bu la liqueur du plaisir, ces deux Talariennes à la peau bleutée, aux cheveux roux descendant à mi-cuisse ont un tel appétit sexuel, que j’ai dû baisser pavillon et les laisser s’amuser entre elles pour mon plus grand plaisir.

Je les laisse dormir, j’enfile ma tenue portant mes nouveaux galons et je quitte la chambre.

Confins de l’Espace 3150

Cela fait maintenant cinq ans que j’ai pris le commandement de l’Antinéa. Cinq ans de combats meurtriers, d’escortes monotones, de patrouilles sans fin.

Aux hasards des escales dans des systèmes aux éloignés, j’ai laissé de charmantes hôtesses libérer mon corps et mon esprit de mes angoisses, de mes haines aussi.

Le klaxon d’alarme m’arrache à mes souvenirs. Tes tirs, des cris, je donne l’ordre à mon équipage d’abandonner le vaisseau. Moi depuis cinq ans j’ai appris à aimer Antinéa et je mourrais donc avec. Je reprends les commandes manuelles et nous nous précipitons sur le vaisseau principal ennemi.

Le vide, le silence, il me semble flotter, je suis mort…………

J’ai froid, la solitude, j’ai peur, pourquoi puisque je suis mort……

Que se passe-t-il, des images, une lueur, du bruit, mon âme me joue des tours suis-je vraiment mort…….

Des silhouettes, des voix, on m’emporte.

Lentement, je me sens émerger de cette brume où il me semble dériver depuis une éternité. Je sens mes sens reprendre vie. Ma tête me fait mal, je ressens une brûlure assez vive à mon front et à mon côté droit. Je suis nu, aussi. Je sens un air frais sur mon corps, et je suis allongé en apesanteur sur une matière douce et moelleuse. Je ne perçois aucun son, je parviens à ouvrir les yeux malgré la crainte que j’ai de m’apercevoir que mon âme me joue des tours dans ma mort.

Je reste là immobile observant l’espace qui me ceint.

Je me trouve dans une immense salle aux murs blancs, au plafond translucide laissant apparaitre des galaxies que je ne connais pas. L’étrange couchette où je suis allongé se trouve en plein centre de cette salle.

Je sens que je ne suis plus seul. Une femme vient d’apparaître comme par enchantement, qui est-elle ? Elle ne ressemble à aucune des races humanoïdes connues.

Sa démarche est souple, féline et elle se meut avec une grâce digne d’une danseuse. Tout son corps, à l’exception de son visage et de ses mains, est couvert d’une combinaison noire faite dans une matière inconnue qui épouse parfaitement la plastique de son corps. Sa peau à une teinte dorée, magnifique et luisante. Je suis troublé, elle ressemble à cette femme gravée sur la plaque de mon ancien vaisseau.

Elle a des hanches larges et une généreuse poitrine qui se balance voluptueusement dès qu’elle fait un mouvement. Ses jambes et ses bras sont longs harmonieusement proportionnés. Elle me rappelle les statues dans le temple d’Antinéa sur Terre O.

Mais c’est son visage qui attire immédiatement mon attention. Son cou est long, elle ressemble à cette femme de légende qu’on disait sœur d’Antinéa et qui était partie rejoindre l’homme qu’elle aimait loin vers l’Est au pays du grand fleuve : la belle Nefertiti.

Elle avait la mâchoire fine et les pommettes hautes. Elle a un nez petit et droit. Sa longue chevelure, qui cascade librement sur ses épaules, est d’un bleu-noir profond. Sa bouche aux lèvres fines attire bien vite mon regard. Ses yeux sont cependant le détail le plus remarquable de son apparence. Grands et ovales, aux iris couleur d’ambre, d’un vert fantastique, et ils luisent faiblement.

Elle garde le regard braqué sur moi pendant sa courte marche jusqu’à ma couchette. Parvenue à mes côtés, ses yeux glissent le long de mon corps, l’examinant avec une intensité intimidante. Son regard semble dévorer mon corps, je réalise que je suis nu et mon corps réagit très vite laissant transparaître sur le visage de la belle, un sourire approbateur.

Elle est maintenant si proche de moi. Les effluves du parfum de cette étrangère est agréable. Subtile et piquante, elle ajoute une touche d’exotisme qui augmente encore son érotisme

Sa main s’approche et descend alors plus bas et vient frôler la base de ma verge. Ce simple contact suffit à me rendre parfaitement dur. Je ne sais trop comment réagir. Quand elle constate que je ne m’oppose pas à ce qu’elle me touche, elle prend avec précaution mon membre dans sa main fine. Elle le stimule d’abord lentement et avec douceur, puis elle accélère petit à petit sa cadence. Recevoir de nouveau de telles caresses me détend presque instantanément. C’est bon et elle me paraît avoir une certaine expérience dans ce domaine. Surtout quand, de son autre main, elle vient saisir mes testicules pour les soupeser et les presser légèrement.

Je me sens revivre

Je décide alors de ne pas rester passif. Je pose ma main sur ses magnifiques fesses musclées, bien rondes et fermes. Elle doit aimer ça car elle lâche un discret soupir. J’ose, je glisse ma main entre ses cuisses, caressant du tranchant sa vulve moulée par sa combinaison. Elle prend alors ma main inactive et la pose sur sa poitrine, que je malaxe sans attendre.

Elle ferme à demi les yeux sous mes caresses. Malgré son vêtement, je sens entre mes doigts que ses seins sont fermes et chauds.

Sans attendre. Elle retire d’abord le haut de son vêtement, je jetant au sol. Je suis si fébrile lorsqu’enfin mes mains découvrent la douceur de ses seins clairs et dressés par l’excitation. Je saisis un de ses tétons appétissants dominant ses larges aréoles carmines et entre mes lèvres je le suce avidement. Elle en grogne de joie tout en continuant à retirer sa combinaison

Je me lève et m’agenouille devant elle. Mon visage se retrouve tout prêt de son pubis et j’aperçois alors sa petite fente pâle, démunie de tous poils si ce n’est une petite touffe taillée en forme de papillon. Je pose ma bouche sur son con.

Elle pousse un petit cri d’étonnement, qui se transforme vite en râle d’appréciation quand ma langue se glisse sur ses lèvres satinées et savoureuses. Sa cyprine a un goût sucré, un vrai délice. Je la déguste avec une certaine voracité et elle enfonce ses doigts dans ma chevelure, miaulant de plaisir sous mes coups de langue.

Elle me repousse et je me retrouve à nouveau allongé sur ma couche en apesanteur, puis sans attendre elle s’empale avec lenteur et méthode sur mon sexe. Son fourreau est bien étroit et chaude, presque brûlante. Je la saisis par les hanches. Je sens son humidité intime couler le long de ma hampe. Abandonnant ses hanches mes mains s’emparent de sa généreuse poitrine, pour ensuite laisser la place à mes lèvres, à ma langue.

Sa respiration est de plus en plus hachée et elle tremble légèrement. Elle aussi sent le moment de la délivrance approcher. Pour pouvoir faire durer encore un moment mon plaisir, je décide de prendre les choses en main. Je la fais basculer sur le côté et roule sur elle, me retrouvant ainsi au-dessus de mon amante que je peux pilonner à loisir. Elle ne m’oppose pas la moindre résistance. Elle paraît même apprécier cette position. Elle passe ses bras fins autour de mon cou et capture ma taille dans l’étau de ses jambes fines mais puissantes. Je vais et je viens en elle avec une certaine rudesse, lui arrachant de nombreux soupirs de satisfaction. Je pose mes lèvres sur les siennes et l’embrasse avec fougue. Elle répond à mon baiser en glissant sa langue dans ma bouche.

Puis je n’en peux plus. Je délivre d’un coup en hurlant en elle ma jouissance. Mon écume jaillit en sa matrice en longs jets chauds et épais. Mon orgasme est long et si puissant que je manque de peu retomber dans l’inconscience. Presque au même moment, elle crie de jouissance, le corps parcouru de spasmes de plaisir, laissant sa liqueur de cypris à ma semence. Je m’effondre en sueur sur elle, épuisé.

Nous restons ainsi l’un sur l’autre un court moment, puis je m’étends à ses côtés pour pouvoir la laisser reprendre son souffle. Elle se blottit alors contre mon flanc.

Je me réveille, je ne suis plus dans cette immense salle. Je suis étendu sur des coussins dans une chambre magnifiquement parée.

Elle me regarde

« Où suis-Je ? Qui es-tu ? » Lui dis-je

Elle me sourit.

« Tu es aux confins de l’univers connu, et je suis Antinéa, oui la créatrice du royaume d’où tu viens »

« Mais cela fait 3000 ans que le Royaume existe ce n’est pas possible !!! »

« Oui tu as raison ce n’est pas possible puisque que cela fait 4000 ans, mon cher amant, tu es resté errant dans l’espace dans ta capsule de survie 1000 ans en cryo-suspension. »

Je me trouvais désemparé.

« Ne sois pas perdu, j’ai besoin d’un commandant pour mon vaisseau, un amant et un mari et je t’aime. Fais-moi l’amour »

Ainsi mêlant ma semence à son eau de vie, je trouvais l’immortalité auprès d’Antinéa .

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Hé bien que de belles aventures érotico spatiales à venir…:wink:

je reprends mes textes passés au travers du site précédent et vais me limiter à ce genre SF fantasy et aux poèmes, je range de cotés le reste pour le moment…

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Ok pas de soucis, je patiente pour la suite.