Bain de mousse

Il est tellement rare qu’elle ai du temps à elle, qu’aujourd’hui où elle se retrouve seule chez elle et sans une montagne de boulot, elle ne sait pas quoi faire.
Finalement elle opte pour un bain. Elle se rends dans la salle de bain, ouvre le robinet et verse quelques gouttes de bain moussant.
Elle se débarrasse de son vieux tee-shirt qui lui sert de chemise de nuit. Se regarde dans le miroir et observe sa poitrine. Elle se dit qu’elle aurait quand même bien aimé avoir une poitrine un peu plus généreuse. Mais la nature en avait décidé autrement alors rien ne sert de ressasser ce sujet.
Elle se glisse dans la baignoire alors que celle-ci continue de se remplir. Ses deux pieds dans l’eau, elle commence à s’asseoir. Lorsque ses fesses se retrouvent au contact de l’eau, elle ressent cette petite piqûre de l’épiderme qui rencontre une eau un peu trop chaude. Mais elle aime cette sensation.
Assise au fond de la baignoire, l’eau ne recouvre pour l’instant que ses jambes, mais petit à petit le niveau monte et dépasse ses hanches, arrive au nombril. Elle se sent bien, envahit de cette chaleur humide.
Lorsque qu’elle coupe l’arrivée d’eau, la mousse léche la base de ses seins.
Délicatement elle replit ses jambes et s’enfonce dans son bain. L’eau chaude caresse à son tour la base de sa poitrine tandis que les bulles de mousse pétillent sur ses aréoles.
Quelques centimètres de descente supplémentaires et la chaleur de l’eau électrise ses tétons.
Un peu plus encore et seul sa tête n’est pas immergée.
Elle se sent bien, détentue et plus rien du monde extérieur ne peut l’atteindre.
Ses yeux se ferment, ses pensées s’égarent, ses pensées s’envolent…
Quand elle ouvre les yeux l’eau n’est plus si chaude. Combien de temps s’est elle assoupie ?
Il lui semble se souvenir qu’elle rêvait mais impossible de savoir de quoi ni de qui.
Seul lui persiste cette impression diffuse que c’était doux et agréable.
Elle vide un peu d’eau pour pouvoir en rajouter de la chaude afin de se retrouver à nouveau envahie de cette chaleur moite. .
C’est par le pommeau de la douche qu’elle remplit à nouveau la baignoire.
Elle place le jet qui coule en fines gouttes au niveau de son cou.
Les gouttes s’élancent sur son corps, glissent entre ses seins, accélèrent vers son nombril avant de rejoindre leurs congénères légèrement plus froides et plus anciennes au fond de la baignoire.
La brume recouvrant son rêve semble se dissiper au fur et à mesure que les gouttes caressent plus intensément sa poitrine.
Car sans s’en rendre compte, le pommeau ne tourne plus autour de son cou mais bien sur ses seins.
Elle trouve ça très agréable… Tout autant que ce rêve qui s’échappe à sa mémoire.
Imperceptiblement son corps se souléve afin d’effleurer la surface de l’eau.
Alors que sa deuxième main joue déjà avec l’un de ses seins, le jet d’eau descend à travers son ventre, chatouille son nombril et vient se placer sur son mont de Vénus.
Son bassin se cambre afin d’offrir sa fleur à cette cascade delicieuse.
Sa main serre son teton quand une bribe de souvenir effleure le bord de sa mémoire… Mais non rien n’y fait, elle ne s’en souvient pas.
Mais le songe devait être aussi bon que le moment présent, elle en est certaine.
Sa main libre vient ouvrir sa fleur afin que le chapelet de gouttes d’eau vienne plus facilement jouer avec son intimité.
Son corps se crispe, elle se sent tellement bien…
Elle voudrait tellement se souvenir. Y avait il quelqu’un avec elle dans son rêve ?
Un homme, une femme ?
Est on venu en elle ?
Car là c’est ce qu’elle a envie… Avoir quelqu’un en elle !
D’ailleurs alors que le jet d’eau titille avec insistence son petit bouton, son majeur joue en elle. Son corps se balance dans la baignoire au rythme des mouvements de sa main.
Elle en veut plus pour jouir, elle tends le bras et arrive à attraper tant bien que mal sa brosse à cheveux. Une fraction de seconde, elle pense à son adolescence et la découverte de son corps et des plaisirs qu’elle s’est procurée avec une brosse à cheveux.
Elle place le manche de la brosse à l’entrée de son intimité. Délicatement elle l’introduit. Le manche légèrement rainuré lui procure des sensations intenses. Elle accélère les mouvements, son corps se contracte, son bouton est à la limite de ce qu’il peut supporter de caresses venant de l’eau.
Son souffle est court, ses jambes se tendent autant qu’elles peuvent dans cette baignoire. Le corps cambré elle succombe, un rale de plaisir sort de sa gorge…
Quand elle arrive à reprendre un peu ses esprits, du bout du pied, elle coupe l’eau avant que la baignoire ne déborde.
Elle lâche la brosse à cheveux, et se laisse engloutir à nouveau par ses rêves, dont elle espère déjà qu’ils seront aussi agréables que le moment qu’elle vient de vivre.

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