Contre vents et marées...corbeau

Nous étions en vacances là où les paysages évoluent au gré de la lumière et des marées. Un rayon de lumière et tout s’illumine, la roche brille alors de son granit rose.
Pour autant des averses éparses furent également de la partie. Nous sortîmes du restaurant repus quand nous fûmes surpris par l’une d’elle. Notre voiture attendait sur un parking entre le-dit restaurant et le chemin de randonnée que nous comptions utiliser.
Il paraissait évident de nous réfugier quelques instants dans ce mini bolide. Hop, porte qui claque, on se regarda comme aimanté… L’eau ne nous avait visiblement pas refroidi.
« On passe à l’arrière ? » j’avançai cette demande sur un ton anodin.
La sieste s’annonça crapuleuse et pas si reposante.
Nos lèvres se touchèrent, nos corps se rapprochèrent, nos vestes furent accrochées aux porte-manteaux des fenêtres afin de nous camoufler légèrement de l’extérieur. Comme dirait mon cher partenaire, les vacanciers sont tous d’un certain âge en cette saison, peu de chance de choquer l’un d’entre eux.
Je profitai de nos baisers passionnés pour ouvrir les quelques boutons qui retenaient son sexe, monsieur avait jugé opportun de sortir léger.
Ma bouche prit son sexe qui frétilla sous mes coups de langue, mes assauts répétés le rendirent aussi dur que la roche qui nous entourait. Épais, dur, vigoureux, bien des adjectifs pour définir l’outil du gentleman qui me rendait gourmande.
Quel plaisir de l’entendre, de voir son sexe se gonfler de désir, de vaciller entre la soumission de la position et la dominance dû au pouvoir de mes lèvres sur sa hampe.
Monsieur aimait autant donner que recevoir alors il m’allongea.
L’excitation du lieu et des préliminaires eût pour effet qu’il me pénétra très facilement d’un coup de rein. Pfffiou la chaleur monta d’un cran.
Plongés dans notre va et vient nous n’avions pas réalisé que la pluie s’était si fortement ralentie si bien que le parking reprit vie.
Forcément les bruits des conversations nous ramenèrent sur terre. L’optique n’avait pas changé, si nos yeux peuvent les voir, l’inverse s’applique également…Nous ne voulions nullement imposer notre impudeur.
Une dernière léchouille sur son gland pour la route et nous la prîmes pour découvrir un paysage à couper le souffle.
A notre gauche une plage de rochers aux couleurs chatoyantes, surplombée par une maison à l’aspect d’un manoir hanté, original, à la beauté froide. Notre regard fut attiré par cette plage et instinctivement nous nous engageâmes à escalader quelques grosses pierres.
Nous fûmes vite seuls au milieu des galets, une petite plage de sable entourée de ces pierres s’offrait à nos pieds.
« Tu penses que tu peux me prendre là ? »
« ça peut se faire… »
J’aimais la simplicité de cet échange, pas de gène, pas d’hésitation, juste l’envie de reprendre notre corps à corps.
Je me positionnai debout contre un rocher, le visage dégagé, pour vue l’océan et les voiliers qui se laissaient porter par les vagues, une pensée fugace…la nature et ses bienfaits !
Toi derrière moi, ton sexe tendu vers le mien qui te reçut avec humidité.
Nous étions seuls au monde, toi dans moi, à l’unissons, notre plaisir devait pouvoir se lire sur nos visages.
Nous décidâmes de changer de position, allongé sur le dos ton vit vers le ciel attendait que je le chevauche, ce que je fis sans attendre.
Je n’eus aucune idée du temps que cela prit mais les spasmes ne tardèrent pas à prendre possession de moi, la jouissance m’avait libérée la première, ta main titillait encore la pointe de mes seins, ton sexe était toujours aussi puissant en moi.
La chaleur m’était montée aux joues pour autant j’avais le désir de te faire venir, d’un rebond je me libéra de ton étreinte.
« mets toi à genoux »
Tu ne te fis pas prier alors que ma salive remplaça ma mouille sur ta queue. Ma main te masturbait alors que ma langue s’enroulait autour de ton gland turgescent, rose comme pour faire concurrence à la roche qui nous protégeait des regards.
Tu ne tardas pas à venir et d’un cri libéra ta semence que je bus à l’instar d’un vainqueur qui profite de sa récompense.
Nos jouissances mutuelles nous avaient donné le smile, ah les plaisirs simples de la vie !
Un tendre baiser avant de nous rhabiller et nous voilà à escalader de nouveau nos amis de granit.
Nous allions découvrir pourquoi ce lieu était inoccupé alors que le chemin du retour nous sembla différent de l’aller.
En effet il était recouvert par de l’eau, transparente mais fraîche et suffisamment haute pour nous empêcher de passer. Tu dus voir la stupeur sur mon visage et le stress qui s’empara de moi.
Nous nous fûmes si bien abandonnés à cette vague de plaisir que nous en avions oublié la marée et sa dangerosité.
Nous nous dépêchâmes de faire demi tour pour trouver un chemin tortueux vers une plage accessible, croisant un couple qui se bécotait.
Le soulagement et l’amusement s’empara de nous alors que nous nous engageâmes vers la suite de notre aventure…

…corbeau

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Une bien belle narration de l’excitation de l’un comme de l’autre, on se plonge bien volontiers dans votre moment intime tout en laissant place à l’imagination de ce moment complice.

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