Une amie m’a proposé de sortir dans une boîte près du golf. Il s’agit d’un endroit chic avec DJ, bar restaurant et la tenue est exigée correcte.
Je suis plutôt mitigée en ce moment, en phase de réflexion sur ma vie. En effet, une semaine je suis une mère, mon attention est centrée sur mes boomerangs. Tel cet engin je les lance le vendredi mais ils reviennent toujours le vendredi suivant. Et l’autre semaine je suis … libre.
J’adore cette alternance qui me permet de ne pas oublier la femme que je suis.
Ces derniers temps, tout mon entourage me demande pourquoi je ne suis pas en couple. Bah oui tiens, bonne question !
D’un côté j’imagine les avantages d’un permanent de l’autre l’avantage des crunchs.
Un permanent, ma libido serait ravie, les sorties en « couple », les voyages, les corvées (et oui c’est un avantage, je regarde - il fait, enfin on partage ), les conseils mécaniques, le bricolage (même si je suis douée avec un tournevis c’est plus amusant à 2), prendre plus souvent l’apéro mais attention aux kilos, quoi d’autre ???
Des crunchs, de la nouveauté, de l’enrichissement, ma libido est ravie sauf si, surprise, pas de compatibilité dans les corps à corps, la méconnaissance de l’autre est parfois compliqué à gérer si l’autre ne sait pas écouter, tâtonner et s’adapter. Et puis, il faut toujours tout recommencer, c’est à la fois excitant mais aussi fatigant à la longue.
Je suis heureuse comme cela et je ne quitterais ma vie que pour une « garantie satisfaction » tant intellectuellement que physiquement.
Cela étant je me posais des questions et j’arrivais en soirée avec la ferme attention d’être sage et responsable, pour changer.
La preuve en est, j’avais mis des collants sous ma robe noire en dentelle. Attention ça ne veut pas dire que c’était la forêt vierge pour autant. Je veux bien faire des efforts pour rentrer dans le moule mais quand même.
J’entre. Il y a du monde, la musique est, bah, pas mon style forcément mais on peut bouger et ça me va. Mon amie me saute presque dessus,
« ohhhhh merci merci d’être venue, devine ce que m’a dit machin truc ? »
Pure question rhétorique, il suffit d’attendre, la réponse va arriver toute seule.
« elle a associé son soutif et son string »
Rires, elle fait référence à une blague entre nous, si une femme associe le haut et le bas c’est bien pour se montrer.
« Mmmm, madame a envie de s’envoyer en l’air! »
Voilà l’ambiance est légère, on aime être ensemble parce qu’on peut être naturelle et pouvoir dire tout ce qui nous passe par la tête. Pas de chichi entre nous, on s’apprécie comme on est.
En revanche elle est plus extravagante que moi et m’entraîne « en repérage ».
« Ma belle je suis sage ce soir ! Et puis tu sais que je n’aime pas les rencontres en boîte parce que j’ai besoin d’être attirée par un intellect et pas que par un physique ».
Sa réponse : un clin d’oeil et nous faisons le tour. Il y a du monde et nous rejoignons les 3 autres filles du groupe.
Un homme m’interpelle, il me propose un cocktail, bon juste un alors ! J’en profite pour caser la copine coordonnée avec le Monsieur qui ne me plaisait pas et zouuuuu je file bouger mon corps sur la piste.
J’adore danser, même si mes talons aiguilles m’empêchent de le faire comme j’aimerais, et je suis sobre, bizarrement on se trouve bien meilleure danseuse après quelques verres.
J’ai un peu chaud et j’ai remarqué un groupe de 4 hommes sur la terrasse qui fument.
J’interpelle mon amie et je lui dis j’irai bien fumer …
« Tu fumes ? C’est nouveau! » Elle suit mon regard et éclate de rire et je l’entraîne dehors.
A peine passé les portes, je croise son regard. Bleu mais profond et, grrrr il me déstabilise. Il s’approche, petit sourire sur les lèvres, il semble amusé parce que je n’ai pas baissé les yeux.
Ses amis restent à distance.
Il est grand, je dirais 1m80, brun, cheveux court, la barbe de 3 jours et élancé. Sa veste est ouverte sur une chemise cintrée, je devine qu’il s’entretient. Miamm, euhhh relève le regard maintenant, là tu t’égares trop au sud.
« Bonjour, vous passez une bonne soirée ? »
«elle ne fait que commencer » J’assure avec ma répartie…
« Vous êtes sorties pour fumer ? »
« Je ne dirais pas non cela étant je n’ai aucune cigarette sur moi » quelle idée, je ne fume pas et je sais par avance que la tête va me tourner !
Il s’approche de moi, m’offre une cigarette et tente de m’allumer. Ce faisant il se colle à moi et nous voilà coller serrer, le regard toujours connecté.
Je fume (pas tousser hein!) Et oui les mecs n’ont pas le monopole de la bêtise quand on souhaite charmer.
Ma copine s’éclipse et nous laisse engager la conversation.
J’adore, c’est fluide, il est intéressant, et, ma parole j’ai ce sourire béat qui veut dire tu me plais depuis tout à l’heure. Je vais éviter de bouger, déjà pour ne pas me prendre les pieds dans le tapis mais aussi parce que nos bras se frôlent constamment, que je sens son souffle sur moi lorsqu’il me parle et les fragrances de son parfum me chatouillent les narines.
A dire vrai nous sommes gelés et le vent nous rappelle que nous sommes en hiver.
Il me propose un verre, oh quelle bonne idée !
Il m’ouvre la porte, je passe devant et je sens son regard vérifier le recto.
Nous voilà au bar, on s’assoit, un mojito pour moi et pour lui également. On trinque à cette rencontre inopinée, à la tienne Loïc, à nous Kali !
Je sirote mon verre, j’adore les mojitos ! Ma parole il est corsé….
Je le regarde sourire, il a des fossettes et un petit ssssss sur la langue, léger mais tellement charmant.
Ses yeux sont tendres mais j’ai cru voir un petit éclair traverser cette tendresse.
Il approche son visage, nos lèvres sont proches :
« qu’est ce que c’est que ce regard que tu me lances ? Et cette façon de mordiller ta lèvre Kali ? C’est assez déroutant et si tu continues (…) »
Je susurre « envie de goûter au sel de tes lèvres »
Je suis le contour de sa bouche avec la pointe de ma langue, mes yeux restent ouverts et je vois la surprise dans les siens.
Il appuie un peu plus ses lèvres pour m’imposer un baiser mais je suis plus rapide, je me lève et lui lance, « j’adore cette chanson »
Et me voilà qui lui tourne les talons pour aller danser !
Et oui, je suis sage ce soir. N’est ce pas ma résolution.
Je commence à onduler, il m’a suivi, mmm il danse, c’est appréciable, il passe son bras contre ma taille et m’approche contre lui
« voyons voir si tu sais te laisser guider Kali »
Un rock, l’avantage d’être une gonzesse c’est bien de savoir se laisser porter par la musique et par l’homme qui impose le tournis. Docile j’enchaîne les mouvements imposés.
La musique se termine et il me plaque contre lui, caresse mon dos de sa main, mes fesses et m’embrasse.
Un baiser, tendre pour commencer, nos corps sont immobiles et nos langues prennent le relais, la danse sensuelle devient un peu plus érotique, le rythme s’intensifie. Je me presse contre lui, j’en oublie les autres, l’envie gronde. Sa main est remontée, là au creux de mes reins, l’autre contre ma nuque.
Ce moment suspendu se dissipe, nos corps se séparent mais pas notre regard, le mien se veut plutôt brûlant.
Il touche mes lèvres en souriant, je les mordille à nouveau.
Une pensée fugace, zut j’ai mis des collants…
« ça te dit… »
«oui»
« je n’ai pas eu le temps de proposer ! » sourire
« surprends moi ! »
Là il rigole plus franchement et m’entraîne dans le couloir du fond.
Je me dis, les toilettes, bien entendu….et bien surprise il ouvre une porte où est indiqué privé et je découvre un petit espace salon.
« oh mais comment connais-tu cet endroit ? »
« surprise ? »
C’est cosy, tamisé, il verrouille et je remarque une bouteille de bulle Ruinart . Je n’aime pas particulièrement les bulles mais il s’agit d’un rosé alors je ne vais pas faire ma difficile.
« le patron est mon frangin »
« intéressant » dis je en prenant la coupe
On s’assoit et il promène sa main lentement sur ma jambe comme s’il en avait la propriété depuis toujours.
Mmm la chaleur commence à se faire sentir et moi aussi j’ai envie de jouer !
Je le regarde et le chevauche. Je prends une belle gorgée puis repose la coupe, j’entends le tempo de la zic et je décide de bouger un peu au dessus de lui ! Je m’amuse à descendre mon bassin, un petit jeu de frotti frotta qui de tarde pas à lever la bête comme un serpent attiré par le son de la musique.
Il est à l’étroit, je me dois de lui rendre sa liberté !
Je passe mes mains derrière mon dos, sur ses cuisses, je suis cambrée au dessus de lui. Son souffle m’invite à continuer. Je remonte mes mains, elles sont sous mes fesses et je déboutonne cette prison, il ne tarde pas à jaillir de son étreinte, l’animal se veut puissant, j’en frissonne.
« belle surprise Loic »
Je me relève envoie mes talons au loin et me penche afin de déposer un baiser sur son gland turgescent.
Ce faisant j’enlève les vilains collants avec mon string, le secret des magiciens, détourner l’attention !
Je reviens au dessus de lui et je me saisis de son sexe comme d’un sex-toys. Je le dirige sur mes lèvres et je commence à me caresser avec, il se laisse faire. Lentement je promène son gland contre mes lèvres et lui présente mon bouton de rose qui rougit de désir. Je dessine des huits, n’est ce pas un chiffre aphrodisiaque, mmmmm, j’apprécie.
Je continue à danser, je glisse le long de sa hampe et ma cyprine l’hydrate, ma danse est de plus en plus saccadée, il réagit, me touche les fesses, passe sous ma robe et me l’enlève d’un geste impatient.
Il s’empresse de virer le soutif pour justement presser mes seins qui dardent aussi vite, il mordille un de mes tétons puis s’amuse à les pincer, les tourner entre son pouce et son index, grrr j’ai chaud là.
D’un mouvement rapide il en gifle un puis de la même main me fesse. Je mouille encore plus d’envie.
« j’ai envie de toi Loic »
« et moi donc, tu vas me rendre fou à jouer avec ma queue ! »
Mais je continue justement à jouer, ma main le serre fort, sa queue est assez épaisse, je sens le sang qui circule plus rapidement, son sexe gonfle encore, je le bouge de plus en plus vite, puis je ralentis, un changement de rythme, plus lentement, très lentement, je touche à peine mon sexe. La caresse devient de plus en plus légère, et pourtant je le sens, lui qui me fait tourner la tête, il arrive, mmmmmmmmmmmm
Pas le temps de reprendre mes esprit Loic se relève, il me porte et me retourne sur le canapé, outchhhh je suis effectivement très sage ce soir.