Donner le temps au temps

A l’heure où j’évolue sur cette douce route
Et que dans mon esprit envahi par le doute
S’érigent des montagnes de peurs improbables,
Je m’en tiens au discours que tout est formidable.

L’esprit solidifie sans cesse ces images,
Consolidant ainsi l’effroyable engrenage
De la satire intime, au centre du mal-être,
Que l’inconscient et moi écoutons à la lettre.

Résistance profonde et diversions habiles
Face à cette machine, un mental volubile.
Bonjour à l’avenir, bonjour à ses plaisirs,
Que dans ce tourbillon je me dois de saisir !

Peut-être penser moins, profiter de l’instant,
Brûler le chimérique, élever l’existant.
Car si d’une pensée je me sens convaincu,
C’est bien d’avoir besoin de son beau petit cul.

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Peut-être que cette route est trop douce
Que ton esprit roule trop vite et te pouce
A t’égarer sur d’autres sentiers
Que ta raison ne saurait accepter

Que ton âme se rend malade
A force de vouloir orienter ta balade
tu te languies de ce qu’elle s’interdit
Et alors ta morale se raidit

Partager entre raison et déraison
Une vision qui transforme en pulsion
Tes désirs de caresser ce joli p’tit cul
Tu assumerais? en es-tu convaincu ?

3 « J'aime »

Jolie réponse :wink:

Et les alexandrins alors ! Hein ?! :rofl:

2 « J'aime »

Je ne suis pas fan de poésie !!! C’est déjà un miracle que j’ai pu faire rimer :joy:

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