A l’heure où j’évolue sur cette douce route
Et que dans mon esprit envahi par le doute
S’érigent des montagnes de peurs improbables,
Je m’en tiens au discours que tout est formidable.
L’esprit solidifie sans cesse ces images,
Consolidant ainsi l’effroyable engrenage
De la satire intime, au centre du mal-être,
Que l’inconscient et moi écoutons à la lettre.
Résistance profonde et diversions habiles
Face à cette machine, un mental volubile.
Bonjour à l’avenir, bonjour à ses plaisirs,
Que dans ce tourbillon je me dois de saisir !
Peut-être penser moins, profiter de l’instant,
Brûler le chimérique, élever l’existant.
Car si d’une pensée je me sens convaincu,
C’est bien d’avoir besoin de son beau petit cul.