Et Si…
Avec des SI on met Paris en bouteille mais pas que…SI ma tante en avait, elle serait mon oncle.
Je suis à un carrefour de ma vie. Je regarde autour de moi, la vue que j’ai , cette vue à 360 °C, me fait voir mes passés, celui vécu, ceux que j’aurais pu vivre, mes futurs, mes expériences à venir et mon avenir.
Quelle belle vue ! Enfin j’aimerais le croire…
J’ai toujours cette petite larme qui ne coule pas, cette nostalgie d’un temps pas si loin mais qui aurait pu être tellement différent SI j’avais su, SI j’avais pu, SI…
Puisque nous sommes entre coquin je n’invoqueras que les SI intimes.
Ces SI ne seront pas dans l’ordre chronologique. A quoi bon puisque ces moments n’existent pas dans ma réalité. Voici pourtant le premier et ce n’est rien de le dire
SI… ma première fois n’avait pas été un désastre
C’est l’été 2007 et j’ai eu mon bac. Mes parents ont été plutôt dur avec mon éducation, mais je sens un lâcher-prise, comme une récompense, une reconnaissance même.
Et c’est cet été là qu’ils décident de me laisser seul deux semaines. DEUX semaines !
Qu’elle est la première chose à faire ? Bien sûr ! Une soirée !
Et c’est parti pour petit barbecue, mes amis me font la surprise de me sortir…. Direction, première fois en boîte.
Il y a Adrien, Christian et Théo. Tous trois plus âgés d’un an et plus expérimentés sur les choses de la vie.
Nous prenons la voiture et partons vers le Haut Doubs. La chose à mettre dans le contexte, c’est que des bonnes discothèques ce n’est pas courant là bas, des discothèques tout court même . Avant d’y aller on s’arrête chez Alice, la copine de Christian, elle habite juste à côté de la boîte. Je rencontre aussi Cléo, belle brune à la morphologie sportive. Mais je ne suis qu’un petit oisillon, timide, tout droit tombé du nid.
Je dis tombé car c’est elle qui me rattrape, me prends par la main et lorsque nous décidons d’aller danser, m’entraine dans un tourbillon de sensations et de découvertes.
J’enchaine par la suite avec elle les premières, celles qui doivent compter, celles qui doivent marquer et forger.
Mon premier baiser ! Mon dieu quelle étrange sensation !
Ce corps chaud qui se rapproche. Cette poitrine collée sur moi et toute cette chaleur. Ils ne connaissent pas la clim ici ?!
Une langue progresse entre mes lèvres. Alors c’est ça une galoche? Attends, ça va dans quel sens ? Ha ! Pas de sens ! Okay, allons y !
Oui, ça change du premier baiser instinctif et merveilleux que l’on voit dans les autres récits. Celui là était baveux et maladroit.
Suite à ces balbutiements interactionnels entre primate du sexe opposé, nous voilà à apprendre à se connaître. Merci MSN ! C’est l’outil idéal quand tout débute. Nous habitions à une centaine de kilomètres l’un de l’autre, sans permis, elle, au lycée et moi faisant mon entrée en fac. C’est donc une période d’un mois qui nous sépare de notre deuxième rencontre.
Avez vous déjà fait le bilan de choses folles, insensées, éprouvantes, contre-nature, et tout les adjectifs qui caractérisent le franchissement des limites fixées par le constructeur ?
Mon constructeur ne m’avait pas préparé à faire 3h de train 2 fois par mois pour voir ce qui sera mon premier amour.
Je te vois rire derrière ton écran !
« Ah ! Le mec fait d’un voyage en train, une épreuve.
Moi j’en ai fait des trajets, jusqu’à Paris pour baiser de la Black rencontrer sur skyblog. »
Ouai je comprends que tu sois un killer, mais ne l’oubliez pas. Je suis un oisillon et je m’apprête tout juste à manger mon premier vers !
Deuxième rencontre donc, Arrivé sur le quai de la gare… stress et angoisse.
Merde elle ressemble a quoi déjà ? Je ne me suis pas entraîné à embrasser !
Je la vois qui avance sur moi. Bien sûr que c’est elle, tu l’aurais forcément reconnue. T’es vraiment con des fois !
Et ses parents derrière. Ah !!!
La rencontre se déroule bien et tout les doutes s’envolent, toutes les angoisses s’évanouissent momentanément, l’après midi se passe, la soirée aussi . Arrive l’instant de se coucher.
Première nuit avec une fille. Wouhou ! Et la tension monte. Çà pour être tendu, je ne peux pas l’être plus. Elle se change pour un petit débardeur et un short de nuit.
Ah SI ! Ça peut être plus tendu !
C’était la plus longue nuit de ma vie. Comment dormir à côté d’une telle créature ?
Nous n’avions que discuté un peu avant qu’elle ne parte à la rencontre de Morphée.
Enfoiré de divinité !
Il y a eu quand même quelques baisers et révélations sur l’oreiller. Nous étions vierges tous les deux !
Le temps passa, avant qu’elle et moi devenions plus intime. Nous en parlions régulièrement de cette première fois, tenaillé entre l’envie et la peur. Ce moment arrivera 2 mois plus tard, après une nouvelle soirée en boite.
Au petit matin, je vois que Boby (Nick) n’a pas dormi et moi non plus. Elle s’en rend compte.(Boby n’est pas une vrai personne……)
C : -Humm bien matinal tous les deux !
M : -Et bien à vrai dire on était du soir aussi.
On commença à se s’embrasser, se galocher. Quelques caresses par dessus le pyjama. Ses mains à elles restent sages, dans le vague, mon dos ou mes hanches, un peu perdue quant à la place de ces membres non amovibles.(Florence Foresti ).
C’est fou ces moments où, sans connaissance ni idées de la marche à suivre, un instinct se met en place pour te guider dans la marche à suivre, surplombant tous les blocages et toutes les peurs non fondées.
Mes mains commençaient donc doucement à caresser sa nuque tournant lentement dans ses cheveux. La gravité ne fait pas exception à mon instinct et mes caresses descendent lentement sur ses épaules, ses hanches.
J’ai envie de la toucher. J’ai envie de découvrir son grain de peau.
Elle se bloque mais ne dit rien. Bien sûr que je le ressens. L’empathie à souvent ses avantages.
M -Tout va bien? Tu veux que j’arrête ?
C -Je ne sais pas. j’ai un peu peur.
M -Je peux y aller doucement et tu me dis quand j’y met fin.
c -Okay
Je reprends mes baisers et dérive lentement dans son cou. Mes mains reprennent peu à peu leurs places sur ses hanches et passent sous le débardeur. Contraction !
Je les laissent donc à leurs derniers “checkpoint”. Ma bouche continue sa progression. Je descends lentement, découvre sa poitrine à travers le tissu. Toujours vers le bas, j’avance, j’arrive sur son ventre. Sa respiration commence à s’accélérer. Est-ce de l’excitation ou simplement de la peur ? Je ne sais pas mais je veux avancer. J’embrasse le bas de ses reins et je fais quelques aller-retour, de haut en bas sur le bas ventre. Mon nez passe sous son débardeur. Contraction ! Je ne sais pas pourquoi à ce moment je pose mon oreille sur son ventre mais je peux l’entendre. Entendre son cœur, son angoisse mais aussi son excitation et cette attente… J’attends qu’elle se calme. Je reprends ma découverte. Je commence mon ascension, repoussant de mon nez le tissu de son haut de nuit comme un chiot cherchant son petit os. (Vous remarquez comme l’on passe de l’oisillon au chiot ? )
Ma bouche suit de près et, comme lorsque l’on fait l’ascension des collines, progresse en sillon. L’escalade semblent durer des heures. Ça fait partie de ses moments inscrits en nous, hors de toute temporalité. Mon nez ayant achevé son chasse-tissu, je bloque. J’écoute une nouvelle fois son cœur, son souffle. Doucement j’enlève son débardeur, je fais remonter mes mains sur sa peau, découvre son soutien-gorge et j’ai envie de plus. Alors je continue mes caresses mine de rien, et je tente l’approche du satanique cache-poitrine.
Mettez vous à notre place, comment ne pas péter un câble avec ses attaches!
Ohhhhh! Merveilles. Tu m’étonnes que ces trésors soient sous bonne garde. Et sur le visage de Cléo, cette fierté de me présenter ses petits amis. Je me revois les prendre en mains et y porter la bouche comme pour y porter les baisers de la vénération à ces deux saints.
Quelle folie des Hommes de construire buildings et tours, toujours plus hauts, toujours plus défiant envers la grandeur de Dieu. Alors que le paradis ne se trouve qu’à 1m50 du sol.
Mes lèvres suivent le décolleté, remontant les courbes pour atteindre le sommet d’une première colline. Colline surmontée d’un petit téton tout rose. Je glisse dessus, l’embrasse,le suçote. Huum ! Cléo gémis. Quel délice! Voyons si le jumeau a le même goût. Me dirigeant vers la deuxième colline en passant le vallon. De ma bouche, je viens en prendre possession et y poser comme un drapeau, le bout de ma langue. Ma belle semble vraiment apprécier la situation puisqu’elle prend en assurance. Elle aussi en me caressant, le dos et les fesses encore prisonnières de leur prison de coton. Ce moment aussi ne semble pas impacté par l’empreinte du temps.
Pendant que je continue de faire plus ample connaissance avec mes nouveaux amis, Boby, lui tient la chandelle.
Je décide en accords avec ma tête, mon cœur et mes couilles ( Merci Grand Corps Malade) de venir voir plus bas.
Vous sentez cet enchaînement, ce rythme qui s’accélère. C’est l’ivresse du corps, les effluves musquées qui nous envahissent et la chaleur de nos corps qui augmentent et nous fondent en un tout, unis.
Je descends lentement, avec véhémence. Je continue de le chemin de mes lèvres laissant un léger tracé humide jusqu’à la porte des enfers. Oui, l’enfer est bien pavé de bonnes intentions mais à ce moment, la voie n’étaient bâtie que par la curiosité de voir au-delà et d’envie de conquête. Mes mains passèrent le short de nuit par les jambes pour l’envoyer loin du lit. Voilà le spectacle d’une fille, une femme, quasi nue. Et comme l’artiste qui contemple l’ébauche de sa toile, je me recule pour admirer la peinture et faire un peu tomber la tension. Un magnifique visage rougis par l’excitation, agrémenté d’un regard de biche vert. Une silhouette de sportive, ventre plat, et poitrine en pomme verte (Merci milka01) Sa peau douce comme celle de la pêche et à l’odeur de ……Comté.
Non je plaisante, on ne laisse pas vieillir un comté si longtemps.
-J’ai froid ! Reviens te coller à moi. Embrasse moi !
-Bien sur ma belle. J’admirais juste le chef d’oeuvre.
Pff t’es con.
Nous nous embrassons. Elle se colle a moi se frottant lascivement. Passe ses mains sous mon caleçon pour les poser à même mes fesses et me serrer plus encore à elle. Ouch ! Quelle chaleur ! Je viens avec mes mains chercher la source de cette fournaise pendant qu’elle descend le seul vêtement que je portais. De la même façon, Cléo vint chercher la chandelle qui se sentait bien seule tantôt. Mes doigts frottent le tissu de son shorty en dentelle, sentant une légère humidité. Je pris le parti de descendre avec ma tête vers son bassin.
Confronté très jeune au mariage des mes oncles, tantes et cousins, on nous apprends très jeune la technique d’enlever la jarretière de la mariée avec les dents. Technique qui m’aida beaucoup à en faire de même avec son sous vêtement que je fis très vite disparaître. Je remonte très vite et par l’odeur alléché, je viens tout naturellement lui embrasser le mont de vénus. Un petit sexe tout frais et vierge de toute déforestation. Des petits bisous, sans langue (je n’ai appris le plaisir du cunnilingus que plus tard), sans prétention. Elle vient prendre ma tête dans ses mains, m’embrasse et me regarde amoureusement, un éclat de désir dans les yeux.
Vas-y, je suis prête ! Je sors un préservatif de la table de nuit, et essaie de l’enfiler. Merde ! C’est quel côté ? Et bien sûr comme le veut Murphy, ce fut le mauvais.J’en pris donc un deuxième car le premier avait souffert des manipulations. Pendant ce temps, Cléo continue de me caresser et de m’embrasser sensuellement. Enfin je me place sur elle et me présente tendu et fébrile devant son sexe. Je frotte le mien sur elle, de haut en bas, doucement. Elle recommence à gémir. Puis en accélérant mon gland se présente à l’entrée de son vagin. Je recommence les frottements puis d’un regard, elle m’indique qu’elle est prête. Je m’enfonce alors doucement, guettant la moindre réaction de ma moitié. Je sens cette chaleur qui entoure ma verge, quelle douceur ! De doux vas et viens se font jusqu’à sentir une résistance. Le moment fatidique, celui qui nous tient à cette peur de la douleur. Autant toi et moi.J’aurais à ce moment, préféré tout arrêter plutôt que de te faire mal. Mais nous devrions tous savoir que les femmes sont plus forte que nous pour supporter la douleur. Elle prend alors les rênes en mains, s’empare de mes fesses et me tire en elle, forçant l’hymen à s’ouvrir. Une larme dans l’oeil, elle halète silencieusement m’encourageant d’un baiser à reprendre mon ballet.puis de plus en plus vite, c’est moi qui commence à gémir. Après tant d’excitation, je ne suis pas long à jouir. Je reste un petit moment bloqué en elle, tente de refaire quelques mouvements mais les sensations sont beaucoup trop fortes. Je découvre la sensibilité post-jouissance. Nous finissons avec quelques tendresses, et parlons de cette première fois. Ce n’est pas la première fois parfaite mais nous sommes heureux de la manière dont cela c’est passé.
Nous sommes resté moins d’un an ensemble, les chemins de nos vies se sont séparés mais jamais nous n’oublierons cette première fois.