Fantasmagorique

Fantasmagorique

La pénombre m’accueille devant cette belle bâtisse en rénovation, seul l’étage est éclairé. Il m’a donné rendez-vous chez lui à 21h00…
Je suis complètement folle d’avoir accepté, il ne m’a jamais vue en chair et en os, quoique en chair me décrive mieux qu’en os. De mon côté, le puzzle de tous ses morceaux de lui qu’il m’a envoyés par message me suffisent à avoir envie de le voir en entier et c’est ce qui me pousse à aller à son rendez vous.
La dernière fois que j’ai fait une telle bêtise, j’ai conduit deux heures sous la pluie aller et retour pour une heure de folie à l’arrière de ma voiture. Cette fois-ci, c’est différent, c’est l’été, il fait chaud et j’ai le droit au bonheur j’en suis persuadée…

Je sonne à la porte. Des pas précipités dans l’escalier me préviennent de son arrivée. Son rire résonne dans son hall d’entrée. C’est lui je le sais, je le sens.
Je ferme les yeux à l’ouverture de la porte et j’attends…
Sa main se pose sur mon épaule droite et j’attends toujours les yeux fermés…
Son souffle s’approche de mon oreille gauche et ses lèvres déposent un baisers délicat et tendre sur ma joue.

  • Bonjour Léanie, tu arrives juste à temps pour le dessert.
  • Merci Christophe.
    Mon cœur bat la chamade.
  • Suis moi, mes amis débarrassent la table.

Je ne comprends rien à ce traquenard… ses amis?
Ma petite robe noir me paraît tout à coup un bien faible rempart, une piètre armure face à des amis… je me sens mal.

  • Je te présente Vincent, Pierre, Paul et Bob.
    Ils ne restent pas ce soir, dommage les gars, hein???

Ouf… c’était ni une ni deux que je prenne mes jambes à mon cou.
Tous les quatre, ce sont des hommes d’âge mûr très séduisants, et l’attraction est très palpable. Je me sens désirable à n’y rien comprendre. Je perds ma niaise candeur l’espace d’un instant et rêve de les voir tous nus à mon service, à mon plaisir.
Une prochaine fois me dis-je. Je souris calmement et chacun leur tour, ils m’embrassent amicalement sur les deux joues avant de prendre congé.

  • Au revoir les gars et à plus.
    La porte se referme, je suis seule avec Christophe.
  • Tu leurs a fait une sacré impression dit donc, ils sont restés bouche bée et ont déguerpis à toute vitesse.
    Je le regarde sans fausse surprise, il est juste exactement comme je me le représentait quoique plus grand encore, il doit faire un peu plus d’un mètre quatre-vingt et il est plus large d’épaules aussi que dans mon imagination.
    Sûr de lui, il évolue dans sa maison sans me dire de le suivre. J’avance tranquillement en furtant du regard un peu partout.
  • J’aime beaucoup ta petite robe noir.
    Dit-il au loin pour me faire comprendre de le suivre.
  • Je vais te faire visiter la maison, tu seras plus à l’aise.
    Une demi-heure se passe, on parle de tout et de rien d’une pièce à l’autre comme quand nous parlons au téléphone depuis déjà 2 mois. La tension monte en ce qui me concerne. J’ai envi de le toucher et… plus encore.
    Ce n’est pas de la fausse timidité, je crève de peur d’être rejetée à cause de mes rondeurs accumulées depuis ces dernières années.
    Et là, devant moi, Christophe se retourne.
  • Tu es encore plus jolie que dans mon imagination.
    Ses mains se retrouvent sur moi, il m’enlace et ses lèvres cherchent mon consentement pour m’embrasser.
    (Stop! On dira un harlequin…)
    Pourtant, c’est ce qu’il s’est passé.
    La suite parcontre était plus… Plus, encore plus.

Une fois, sa langue en dégustation sur la mienne, ses mains furent bien plus pressées de me donner les limites de mon corps entier,… que j’ai dû capituler et ma détermination à prendre les rênes comme je l’ai toujours fait dominante dans l’intimité, je me suis retrouvée soumise…
Ses demandes devenaient des ordres à exécuter et je me laissais faire sans aucune hésitation.
Il commence par m’emmener dans une immense pièce à moitié vide où trônait un grand lit kingsize aux draps de soie si doux que ma peau ne demandait qu’à être nue à leurs contacts. Mes seins me trahissent en pointant vers lui sans vergogne.
Sous son regard inquisiteur, je me déshabillais doucement et mis mon corps à nu. Ses douces caresses me guidaient pour me mettre à quatre pattes sur ce lit si doux. Ses paumes épousaient chaque centimètres de ma peau et réchauffaient l’atmosphère. Torse nu, il garde son caleçon en coton d’où pointe son sexe comme mat d’une tente de camping. Bientôt sur le lit avec moi, il entreprend de me caresser les pointes, toutes deux en même temps pour me faire perdre la tête tout en frottant doucement son sexe sur mes fesses à travers le tissu de son caleçon. Ce n’est qu’une délicieuse torture.
Je n’ose plus bouger quand il se penche pour me téter fortement en un malaxage indécent, jamais je n’avais ressenti un tel déferlement de sensations.
Je sens ma cyprine s’échapper des mes lèvres intimes. J’attends, espérant qu’il ne tarde pas à assouvir mon besoin d’être touchée entre mes cuisses. Il m’allonge sur le dos et mes jambes s’écartent d’elle même. Je ne me reconnais plus. Il se penche sur mon ventre qu’il pétri et embrasse jusqu’à mon humide berlingot secret. Sa langue me titille et son pouce ( ne me demandez pas comment je sais, mais c’était bien son pouce)… son pouce se met à effectuer des petits cercles sur mon berlingot, mon petit truc sensible. Deux autres doigts s’enfoncent dans mon vagin et son pouce continu. Mes yeux s’ouvrent grand quand sa bouche reprend possession de mon sein gauche, ses doigts font des va-et-vient tout en me soulevant et caressant mon clito. Je ne comprends plus rien. Je ne comprends pas ce qui m’arrive quand je suis assaillie par une jouissance telle que je pars en eau giclant partout comme si ma vessie se vidait…
Femme fontaine, j’en avais entendu parler mais là, je le vivais.
Christophe retire son caleçon et s’allonge sur moi pour me pénétrer doucement. Il m’embrasse à pleine bouche et me dit à quel point je suis belle. Il m’arrache un soupir d’aise à chacun de ses assauts.
Il ne dure pas longtemps avant de ressortir pour éjaculer sur mon ventre et s’affaler sur moi comme éteint mais ravi.
Nous restons dans cette position jusqu’à ce qu’un léger frisson nous pousse à nous couvrir pour dormir ensemble.
J’oublie tout. Mon corps est ma maison et Christophe m’a fait découvrir qu’on s’y sent bien, je m’y sens bien.

  • Leanie? Tu dors?
  • Mmmmm oui pourquoi ?
  • Tu aimerais faire plaisir à mes potes?
  • Comment ça ?
  • Ce sont des mâteurs, des voyeurs…
  • et alors?
  • une autre fois, nous pourrions revivre là-même mais observer par eux? Ça te plairait?

J’y crois pas. Que me propose-t-il?
J’ai adoré notre voyage mais de là à le partager… il y a une différence.

  • Ils ne te toucheront pas, sauf si tu le leurs demande, sauf si tu leurs tends la main. Ils ne se masturberont que si tu leurs en donnes la permission. Moi seul aurait le droit de te posséder.
    Tu verras ce sera si fort que tu en redemanderas. J’ai été à la place du mâteur et la femme qui était en amour se sentait toute puissante et a pris beaucoup de plaisir. Réfléchis y.
    Je ne souhaite que ton plaisir. J’ai vu tes yeux quand ils t’ont jauger tout à l’heure. Sache que c’est toi qui mène la danse, même si tu as cru être en position de soumission, tu me domines entièrement, tant que, je n’ai fait que ce que tu attendais de moi. Reconnais le et aime toi comme je te souhaite belle et épanouie.
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Super récit , très belle écriture qui fait courir notre imagination

par contre le vois deux fois le texte

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Il y a effectivement deux fois le même récit… Qu’importe.:smiling_face:

J’ai aimé ton histoire et ce qu’elle dégage. Un brin de rêve et d’évasion.

Si tu souhaites un retour détaillé en privé, pas de souci.

Merci d’avoir partagé ton histoire. :kissing_heart:

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Merci pour le partage Leonie , un switch dominant /soumis ça se fait souvent avec l’expérience :smiling_face:
Pas mal de détails qui donne vie à ton histoire et nous emmène avec toi.

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