Fantasme d'infirmière

Suite à une conversation avec un Coquinaute sur le fait que je croisais quand même pas mal de beaux mâles dans mon boulot, et pas que des papys, j’ai eu envie de ressortir ce vieux récit…

Il s’appelait: « Allonge-toi… »

J’ouvre ta chemise, le métal du stéthoscope est froid, je le pose d’abord sur mon avant-bras pour le réchauffer. Puis sur ta poitrine. Et j’écoute, penchée sur toi, alors que ma main prend ton pouls au creux du poignet. Le pouls est rapide, le cœur au même rythme bat fort, j’entends ta respiration envahir mes oreilles…

Tes yeux suivent mes mouvements, scrutent ma blouse entrouverte, qui laisse apparaître un bout de dentelle rose.

Instinctivement, ma respiration se cale sur la tienne, nos poitrines se soulèvent d’une même vague, qui se prolonge quand je croise ton regard.

Dans tes yeux, la fièvre…

Je te fuis, tout ça n’est pas très professionnel. Je te laisse sur la table d’examen et me retourne. Je fais semblant de lire ton dossier, mais je tourne les pages sans les voir. Je ferme les yeux. Derrière mes paupières closes, persistance rétinienne… Ton torse, ton regard.

C’est quoi cette idée de surchauffer les hôpitaux? Le personnel souffre…

Dans mon dos, toujours ta présence, ton souffle, ton parfum. Tu sembles te rapprocher, mon imagination s’emballe… Décidément, je devrais faire une pause.

Mais non je ne perds pas l’esprit… tu es juste derrière moi. Je peux sentir la chaleur de ton corps, la fraîcheur paradoxale de ta respiration sur ma nuque. Je me fige. Si je me retourne, tu seras tout près, trop près. Tu verras le trouble que tu provoques en moi.

À cette heure tardive, le service est presque désert, j’entends ma collègue dans le couloir qui discute avec un autre patient. J’ouvre les yeux brusquement quand tes mains effleurent mes hanches. Ta bouche se pose sur ma nuque, légère. Tes lèvres sont douces et je mords les miennes… Je ne peux pas laisser faire !

Si…laisse faire…

Est-ce que l’un de nous a parlé ?

Je sens que toute volonté m’a quitté… C’est tellement bon quand c’est interdit !

J’en ai trop envie, je recule d’un pas, je suis tout près, je te touche presque, te signifiant d’un soupir que j’ai envie que tu continues…

Je penche la tête sur le côté, offrant mon cou à tes baisers. Je m’appuie sur ta poitrine et ma main part à la rencontre de tes cheveux

Tu colles ton bassin à mes fesses, tes mains commencent à faire sauter une à une les pressions de ma blouse.

Te voilà arrivé au dernier bouton. Ta main se pose un instant sur la dentelle de ma culotte, puis glisse doucement sur mon ventre et vient saisir mon sein, le malaxer un peu à travers sa prison. Sa complice s’empare de l’autre, se met à l’unisson. Et tu dévores mon cou, mon oreille, ma mâchoire. Ma bouche, tu en es si proche…

Je m’abandonne à tes caresses. Ma blouse finit par tomber. Ta peau contre la mienne, je frissonne malgré la chaleur. Je veux te voir, je me retourne et plonge dans tes yeux. Nul besoin de parler… Mes mains de chaque côté de ton visage, mes lèvres se posent sur les tiennes, enfin…

Fébrile, je finis de te déshabiller tout en te picorant de petits baisers. Je m’empare encore une fois de ta bouche, je ne me lasse pas de jouer avec ta langue, de sentir nos souffles se mélanger… Tes mains passent sous l’élastique de mon pantalon, que tu fais descendre à mes pieds.

Je te pousse doucement vers la table derrière toi, t’y assois.

Mes seins à hauteur de ton visage, j’aime cette situation, on pourrait croire que je suis en position de force alors que je me sens déjà toute à toi, à ta merci…

Tes mains sur mes hanches, tu m’attires doucement à toi. Tu cherches dans mon dos la boucle de mon soutien-gorge, le dégrafe, fais glisser les bretelles le long de mes bras. Tu enfouis ton visage entre mes seins… les embrasse, en caresse le galbe, les soupèse, en suce les tétons.

Cette chaleur au creux du ventre… Je sens ton sexe contre moi, mes mains se crispent sur tes épaules et je gémis. Ta bouche descend sur mon ventre et tu glisses un doigt sous le fin tissu de mon string, y trouvant certainement la preuve de ce feu qui me dévore… Je n’attends pas, je retire cette barrière dérisoire qui subsistait entre nous puis je grimpe à mon tour sur la table, et te chevauche.

Je reprends ta bouche, je la viole de ma langue impatiente, tandis que mon bassin ondule en une danse indécente sur ta queue.

Je te veux maintenant. Mon bassin se soulève, ma main passe entre nous deux…

Avec ma main, je fais de lents va et vient, je me caresse avec ta queue, la passant entre mes lèvres, l’inondant de cyprine, la pressant contre mon clito gonflé.

Le plaisir s’engouffre dans ma tête en vagues successives, se répand dans tout mon corps. Elle est là, à l’entrée de mon vagin… Je m’installe, tranquillement, et je descends, centimètre après centimètre.

Monter et descendre… remonter, descendre un peu plus… je me régale. Je ne te quitte pas des yeux, je veux voir l’expression sur ton visage tandis que je t’avale. Tes pupilles qui se font plus sombres à mesure que je m’empale.

La sensation de ton sexe qui remplit le mien…

Ma bouche est entrouverte, mes paupières semblent lourdes, mes pupilles te transpercent. Je joue avec toi. Je mordille ma lèvre inférieure.

Puis je descends d’un coup, tout ceci a assez duré. Un râle plus qu’un gémissement s’échappe de ma gorge et se joint au tien…

Nous sommes presque immobiles, le temps s’est arrêté, me semble-t-il… Ta queue au fond de moi, tout au fond, et tes yeux aux tréfonds de mon âme. J’ai la sensation que nos sexes fusionnent, ma chatte se love autour de toi, se moule sur ta queue qui me remplit, se resserre comme pour te retenir…

Nos respirations se calment un peu, dans tes yeux je guette un signal, comme deux danseurs qui attendent main dans la main que la musique démarre… Dehors le silence de nos souffles, dans ma tête le tumulte… Je pose mes mains derrière moi, sur tes genoux, faisant varier l’angle de notre union. Ce léger mouvement déclenche les premières notes de musique et nos corps, doucement se mettent à danser…

Mes seins tendus et offerts, la taille cambrée, mon bassin se balance d’avant en arrière. Tes mains sur mes hanches accompagnent le mouvement sans le forcer ni le contrarier. Cette danse, c’est moi qui la mène…

Tu te balades sur mes seins, mon ventre, mes flancs, mon pubis. Parfois ta bouche fond sur un de mes tétons, le suce, le mordille, l’aspire. Je suis offerte et impudique.

Tu admires le ballet de nos sexes, mes lèvres qui caressent ta queue, mon vagin qui l’enduit et la rend toujours plus brillante de mon désir, de mon plaisir. Tu caresses du pouce mon clitoris gonflé et dur et m’arrache un cri de surprise qui se change en un long soupir.

Je pose une main sur tes couilles et les gratifie de caresses aériennes.

Tes gémissements redoublent, se mélangent aux miens.

Tu plantes à nouveau tes yeux dans les miens. Je me penche vers ton visage et t’embrasse.

Tu en profites alors pour reprendre la main. Tu saisis fermement mes hanches, afin de les maintenir le plus immobiles possible, et entames des mouvements de bassin…

Je subis volontiers tes assauts, je me concentre sur ta queue qui baise mon intimité, tes yeux qui fouillent mes pensées les plus secrètes.

Je suis à toi, tu me prends, me laisses, me remplis à nouveau… Putain que c’est bon…

Délicatesse et fermeté, saccades exquises qui embrument mon esprit, tu danses en moi et la musique se fait plus forte…

Mes gémissements s’amplifient, un cri m’échappe alors que tu frôles du pouce le bouton qui me fait décoller. Ma vision est floue, mes jambes coton, mes bras chiffons… Le plaisir enfle et m’envahit, la tempête n’est pas loin.

Je me sens comme un frêle esquif dans la houle… Délicieusement chahutée. Je ferme les yeux, je laisse ton bassin rouler sous moi, tes mains et tes lèvres provoquer des vagues et des clapotis. Je coule autour de toi. Je sens la vague arriver, elle gronde, celle qui me fera chavirer. Je laisse faire, je l’attends résignée. Tes allées et venues sont comme des ricochets, agrandissant l’onde provoquée à chaque rebond. Ton pouce effleure une dernière fois mon clitoris, la vague est là, tu appuies et fais des petits cercles, mon soupir se transforme en cri muet. Ma bouche s’ouvre en même temps que mes yeux. Les tiens me transpercent, je te supplie de continuer…

« Encore » est-ce ma voix? La vague se rapproche encore, gronde plus fort… Ma bouche est sèche et ma chatte se liquéfie sur ta queue…

« Plus fort » tu m’obéis, et alors que je tremble, mes yeux rivés aux tiens, le tsunami m’emporte…

Mes jambes tremblent et se serrent. Alors tu te figes en moi, tout au fond, pour profiter pleinement de mon vagin qui se contracte sur ta queue avec une force inouïe. Je t’offre mon plaisir en délicieuses caresses, mon orgasme en massages divins. Et je provoque le tien…

Tu pousses un cri et je te sens jaillir en moi, au plus profond de moi. A peine redescendue, tu m’emportes à nouveau. On se regarde, et le même sourire vient éclairer nos visages, encore en plein orgasme…

15 « J'aime »

Un régal d’érotisme.

1 « J'aime »

Grrrrr… C’est très chaud et bien écris. Merci

1 « J'aime »

Très beau fantasme