Poème à une idylle
Que désires-tu m’as-tu dit?
Un coin de paradis
Que désires-tu m’as-tu dit?
Une idylle à Paris
Dans une pulsion intransigeante
Tu m’as emmenée dans ce club
Avec comme convenu, des teub’s
Rien que pour moi diligentes.
Le vestiaire mixte ne laisse pas de doute
Nous sommes tous différents et beaux
Je perds mes complexes somme toute
Et me dénudes sans avant propos…
Un collier et une laisse m’habillent
À quatre pattes je suis gentille
Des mains tendus attendent avis
Et sur moi elles viennent ravies
Mes têtons sont caressés et titillés
Mon dos, mes fesses palpés
Tu me regardes plein de fierté
Tant de gens aiment me flatter
Sur une table, je monte parader
Et tu te penches pour me lécher
D’autres continuent de m’exciter
Des mains partout comme torturée
D’autres se trouvent, se plaisent
Se plaisent à regarder, à se toucher
Ils se touchent ou se couchent…
Un ose même me la présenter
Une belle promesse se profile en face
Ma bouche s’ouvre pour l’accueillir
Quand tu le vois insinuer ma face
Tu accélères tes caresses à jouir
Mais tu me fais languir avec passion
Tu bandes si fort, tu te frottes à moi
T’introduis et te mets à l’action
Tendrement toute fois c’est l’émoi
L’amour transparaît dans chacun de nos gestes
Je suis chacun de tes assauts
Les autres restent spectateurs, beaux
Nous sommes seuls parmi le reste
Aucune n’ose te toucher
Aucune n’ose ne serait-ce te demander
Aucune n’ose s’approcher
Elles savent, tu es à moi…
Je crie de plaisir et j’en perd presque conscience
Tellement je me pame de jouissance
Là je comprends le cadeau que tu m’offres
Une expérience multiple mais unique…
Que désires-tu mon cœur ?
Toi
Que désires-tu mon cœur ?
Toi et Moi…
Une idylle pour la vie