Je vous livre ici l’un de mes fantasmes récurrents. Il concerne un ami dont je suis très proche, nous sommes complices, nous nous plaisons, nous flirtons un peu, mais il est marié, loyal, fidèle et honnête : ça n’ira jamais plus loin. Nous nous contentons de nos fantasmes et de nos récits. J’ai écrit ce texte pour lui, après une longue soirée passer à échanger par messages alors que nous nous caressions chacun de notre côté, en le laissant subtilement découvrir à l’autre sans jamais le dire directement. Ça m’a beaucoup plu et inspirée.
(J’ai ajouté quelques photos le long de mon récit. Il n’y a rien d’explicite, pas de sexe visible. J’ai juste mis en spoiler pour que ça ne gêne pas votre lecture)
Bonne lecture !
Alors que j’étais de passage dans ta ville, nous avons décidé de passer un petit bout du week-end ensemble, parce que ça tombait sur l’un de nos week-ends en solo. Quitte à jouer ensemble sur l’ordi pendant une partie de la soirée, pourquoi ne pas le faire en vrai ?
On a passé un chouette samedi, partagé des pizzas à midi et fait une longue balade au soleil à prendre plein de photos. La soirée s’est bien passé, on a cuisiné ensemble, puis terminé nos jeux en cours, le tout dans une grande simplicité et une grande complicité. Beaucoup de rires et de taquineries, dans une ambiance bon enfant comme à notre habitude.
Vient le moment de se dire bonne nuit. Tu m’as préparé la chambre d’amis, et tu m’y accompagnes pour me donner les dernières indications pour que je me sente à l’aise dans la maison que je ne connais pas encore. Les dernières consignes données, tu te rappelles que je fuis les bisous et tu m’ouvres tes bras pour un gros câlin amical de bonne nuit. Tu me sens frissonner lorsque nos corps s’éloignent à nouveau, et je pense que tu sais très bien ce qui m’a traversé l’esprit. Tu rejoins ta chambre, et je ferme ma porte derrière toi.
Tu te prépares pour la nuit et t’installes dans ton lit. Malgré l’heure tardive, tu peines à trouver le sommeil. Tu penses à moi, tu te demandes ce que je fais. Finalement, après quelques minutes à t’agiter, tu décides de sortir le PC pour pouvoir commencer à trier les photos de la journée. Tu m’en envoies quelques unes par message, je te réponds en te partageant une des miennes, et la connexion se rétablit entre nous : On recommence à bavarder par messages, à se taquiner, et on s’échange quelques photos.
C’est pour ça que tu n’es pas surpris quand entre deux messages, une notification t’indique que je t’ai envoyé une photo. Tu t’attends à voir un nouveau paysage, mais quand tu l’ouvres : c’est une photo de mon visage à peine éclairé par la lampe de chevet, un petit sourire aux lèvres. Je me mordille légèrement la lèvre, la tête penchée de côté, le cou offert à l’objectif. Je suis visiblement torse-nu. La photo ne descend pas très bas, mais tu distingues les formes de ma poitrine, c’est coupé juste au dessus d’un téton que tu distingues à peine là où la peau est légèrement plus foncée.
Surpris, tu hésites à peine une seconde, mais te prends finalement au jeu et me provoques, tu m’accuses de ne pas savoir viser. Je réponds à ta provocation sans la moindre gêne et t’envoie une photo cadrée à la taille. Mes seins à l’avant plan de la photo, mon visage troublé un peu plus loin dans l’ombre. Mes tétons sont très visiblement durcis et dressés et ne te laissent aucun doute sur mon humeur. Le jeu s’intensifie au fil des minutes qui passent, et je te sens aussi excité que moi, par les directives que tu me donnes. Je commence à me caresser, tu le sais, je te raconte, je te décris ce que je fais. Mais je me fais désirer et je refuse de te montrer. Mes photos suivantes montrent ma poitrine, ma bouche, mes cuisses… rien de plus.
De longues minutes passent, la tension monte. Tu tends l’oreille, et il te semble entendre de petits gémissements étouffés venant de ma chambre. Tu trouves ça très excitant et tu sens le désir te gagner peu à peu. Je continue à te décrire précisément la façon dont je me masturbe, ton imagination s’emballe, tu continues à me guider par écrit, m’inciter à me caresser plus intensément. Je te sens à la fois chaud et un brin frustré. Je m’interromps. Le silence revient. Plus aucun bruit ne te parvient. Quelques minutes plus tard, je t’envoie un ultime message : « Je ne ferai rien d’autre. Si tu as envie d’en voir plus, viens. »
Je sens ta réponse, un simple « Hum », pleine de doute et d’hésitations, malgré l’intense excitation. Je décide de battre le fer tant qu’il est chaud, et je jure sur notre amitié que je ne poserai pas la main sur toi et ne te laisserai pas me toucher non plus. Je veux juste voir en direct ton corps réagir à ce que je te montre. Je ne bouge plus, le souffle court, deux de mes doigts posés contre mon clito. Je me retiens, dans l’attente de ta décision.
Un petit hoquet de surprise et d’excitation m’échappe lorsque j’entends trois petits coups discrets frappés à la porte. Je te souffle d’entrer, d’une petite voix. Tu pénètres dans la chambre et referme la porte. Je suis dans la pénombre, étendue complètement nue sur le lit au dessus des draps, les jambes écartées, une main posée sur mon entrejambe, le corps simplement nimbé de la lumière chaude et tamisée de la lampe de chevet. Je frissonne longuement en sentant ton regard me parcourir de la tête aux pieds, s’attarder sur mes seins, mon ventre, mes cuisses, mon sexe partiellement caché par ma main, dont deux doigts sont enfouis entre mes lèvres.
Mon regard accroche le tien, et je recommence à bouger doucement mes doigts sur mon clito, tu entends un léger clapotement tellement je suis trempée. Je me sens monter très vite et très fort, j’étais déjà au bord de l’orgasme quand je me suis interrompue pour t’attendre. Tu es encore devant la porte, un air de surprise mêlé de désir sur le visage. Il ne me faut quelques secondes pour jouir sous tes yeux, dans une longue plainte d’extase suivie de petits halètements et gémissements de plaisir. Tu vois mon corps secoué de vagues de plaisir, mon bassin qui tremble et se soulève convulsivement, l’entrée de mon vagin qui se contracte.
Je te souris avec franchise, les joues rouges d’excitation et de plaisir, et tu me rends mon sourire. Ça m’encourage, et je me sens rassurée. Je me soulève légèrement pour me pousser sur mon côté du lit, et avec mon autre main je tapote le lit de l’autre côté pour t’inviter à t’approcher et à t’installer. Tu t’agenouilles sur le lit à côté de moi, assez près mais sans me toucher ni entraver le moindre mouvement que je voudrais faire. Je gémis de plus belle en te sentant me dominer ainsi, ton ombre venant couvrir ma silhouette comme si nos corps s’unissaient dans une étreinte sensuelle.
Mon souffle est encore très rapide et troublé. Je te parcours du regard, et m’arrête sous la ceinture. Ton pyjama est très visiblement déformé par une magnifique érection, et je me sens flattée de ton excitation. Je recommence doucement à me caresser, mes doigts humides partant de ma gorge et, suivant une lente et impudique descente, viennent titiller mes tétons. Je les fais rouler entre le pouce et l’index, les frotte, les pince, et de petits gémissements m’échappent à chaque contact. Puis je reprends ma route et rejoins les lèvres de mon sexe que j’écarte au passage de mes doigts. Tu suis avec attention chacun de mes gestes, tu mattes sans détour et tu assumes. Je suis trempée, ça se voit clairement. J’ai pour ma part des difficultés à quitter des yeux ton sexe qui semble de plus en plus serré dans ton pyjama. La bosse palpite sous tes contractions de désir.
Lorsque tu décides de libérer le membre et descends ton pantalon pour qu’il se dresse fièrement au dessus de mon ventre, je lâche un long gémissement d’envie et recommence à frotter fiévreusement mon clito. Ton souffle s’accorde au mien, sous l’effet de l’excitation qui augmente encore d’un cran. Quand je vois ta main se poser sur ton propre sexe, je souffle de désir et retiens de justesse un geste instinctif de la main dans ta direction. J’ai tellement envie de te toucher, de t’empoigner, de te caresser… je me retiens à la dernière seconde et ma main s’abat brutalement sur le lit juste à côté de ton genou, mes doigts serrent fort le drap, dans un geste de frustration mêlé de contrôle.
Tu commences à te caresser.
Je commence à crier.
Ta main s’est refermée sur ton membre et tu as commencé un langoureux mouvement de va-et-vient, le pouce calé contre ton frein s’y frotte à chaque aller-retour, je te sens frémir, je me mord la lèvre tant l’envie de poser ma bouche sur ton sexe est violente. Hypnotisée par ce spectacle, je redescends un peu mes doigts et en glisse deux profondément dans mon sexe trempé. Un petit filet de cyprine luisante coule le long d’une de mes fesses et je t’adresse un petit regard d’excuse, mes cuisses largement écartées te permettent de voir la petite tâche humide qui orne le drap. Je cherche mon souffle, j’en peux plus, les contractions de mon vagin me font perdre la tête, je ne suis plus capable de contrôler le moindre tremblement, le moindre gémissement.
Je cale le rythme de mes va-et-vient aux tiens, je retiens l’orgasme qui menace de me submerger, je savoure ce moment, je profite du désir qui me consume. Tu as repéré mon manège et tu joues avec moi, accélérant brutalement par instants le mouvement de ta masturbation, pour ensuite ralentir et continuer quelques minutes sur un rythme désespérant de lenteur, j’alterne entre un plaisir brut qui menace de me faire chavirer à tout moment, et un plaisir profond et intense qui prend son temps pour monter. Je m’abandonne totalement à notre jeu, je ne retiens plus mes cris, ni les convulsions de mes cuisses autour de ma main qui travaille sans relâche.
Soudain, je sens ton attention dévier, et je suis ton regard. Tu as repéré ma trousse de toilette sur la table de chevet. Tu te déplaces de quelques centimètres vers le haut du lit, toujours à genoux à côté de moi, pour pouvoir l’atteindre. Je ne peux pas m’empêcher de fixer ton sexe qui se retrouve au dessus de ma poitrine, presque à la portée de mon visage… Tu pioches le joli petit vibro rose dans la trousse et me le met dans la main. Le bout de tes doigts frôle brièvement le côté de ma main lors de cet échange et un gémissement plaintif m’échappe, je crève d’envie de te sentir me toucher, je maudis intérieurement les règles qu’on s’est fixées et que j’ai promis de respecter.
Ton regard continue à parcourir mon corps, s’attardant sur chaque zone que je t’imagine caresser et empoigner dans la ferveur de notre rapport, et je me sens bouillante. J’active le vibreur et viens glisser le jouet entre mes lèvres. Je sursaute lorsqu’il survole mon clito, mais je me retiens de m’y attarder, ça n’est plus de ça que j’ai envie. Lorsqu’il se présente à l’entrée de mon vagin, tu me vois littéralement m’ouvrir, prête à le recevoir. Prête à TE recevoir. Je te regarde autant que je pense à toi, perdue dans un vertigineux fantasme dans lequel tu craquerais et viendrais me prendre sans plus de cérémonies.
Tes mains agripperaient mes fesses pour les écarter et me maintenir fermement contre toi, et tu te glisserais profondément en moi, d’un coup… À cette pensée, je capte ton regard une nouvelle fois et m’échappe un tremblant « putain, j’ai tellement envie de toi… ». Je glisse le jouet en moi jusqu’à la garde. Dans un petit cri de plaisir, mon corps se cambre et je penche la tête en arrière sur l’oreiller, mes cuisses tremblent, ma deuxième main serre toujours le drap tout près de ta jambe, comme pour me garder ancrée dans la réalité. Je profite quelques instants de l’intensité que j’ai ressentie au moment de cette brutale pénétration, puis je reporte mon attention sur toi. Tu sembles fasciné par le spectacle du plaisir que je me donne. Tu me demandes, dans un souffle plein de désir et de sous-entendu : « Prête ? »
Je hoche vivement la tête, impatiente, et tu entames un mouvement de va-et-vient plus régulier, ample et très rapide sur ton propre membre. Je sens ta respiration s’accélérer d’un coup alors que je copie ton geste sans hésitations, je ressors presque entièrement le vibro entre chaque aller-retour, pour le rentrer d’un coup en entier la seconde d’après. La tête du vibro vient frotter sur mon point G en m’arrachant un cri de plaisir à chaque passage.
Tu accélères.
J’accélère.
Je perds totalement le contrôle en te sentant te pencher légèrement au-dessus de moi sans interrompre ton mouvement. Dans une ultime accélération, tu te sens partir, et ton orgasme explose. Ton souffle se coupe, ton bassin bouge convulsivement sous les spasmes d’un intense plaisir, et de longs traits chauds giclent de ton sexe pour venir éclabousser ma poitrine. Tu recules un peu pour admirer le spectacle. Une goutte perle encore au bout de ton gland, et cédant à nos instincts tu te rapproches avec assurance et viens la déposer sur mes lèvres, sans me toucher, me frôlant à peine. Je passe la langue sur mes lèvres pour te goûter, et abandonne toute résistance, je jouis dans un cri de plaisir désespéré, le cœur battant à tout rompre, le corps entier secoué de spasmes, le bassin cambré, le vibro profondément calé en moi.
Au bout de quelques minutes à planer, totalement terrassée de plaisir, je déplace le vibro de quelques centimètres au lieu de le retirer, la tête vibrante vient se plaquer contre mon point G et s’applique à intensifier chaque vague de plaisir de l’orgasme qui avait commencé à retomber, relançant la machine et ne me laissant aucun répit. Mes cris se font de plus en plus pressants, le plaisir remonte d’un coup et plafonne à une intensité folle, je serre mes cuisses autour de mes mains pour me forcer à le garder en moi, et je finis par jouir une seconde fois, dans un râle de soulagement. Tu vois le vibro se faire expulser par les violentes contractions de mon vagin, et dans un ultime tremblement, de petits jets de mon plaisir éclaboussent mes cuisses sur tout le temps que ce magnifique orgasme prend pour redescendre.
Tu recules et te remets debout, troublé, sans pouvoir détourner de mon corps, le regard allant et venant de mes cuisses trempées à ma poitrine maculée qui se soulève au rythme de mon souffle toujours rapide, jusqu’à mon visage arborant une expression de sérénité proche de l’extase. Je te tends la main, et tu la prends dans la tienne pour la serrer gentiment pendant quelques instants, en un geste sans ambiguïté de pure affection. Je te murmure un « merci… » ravi avant de te lâcher et de te regarder t’éloigner. Juste avant de refermer la porte, tu me réponds par un « bonne nuit… » coquin, l’oeil brillant, le sourire aux lèvres.