Le Fantasme du Collègue

Ce texte est un cadeau que ma messagerie vient de recevoir, sourire, je vous le partage en espérant qu’il vous fera autant d’effet qu’à moi. Son écriture me touche autant qu’elle m’excite. Bien entendu cette personne me permet de le partager

Mon collègue était ce genre de personne qui n’était pas spécialement beau mais avec un charme qui ne laissait pas indifférent.

On était tous les deux mariés et fidèles. Jusqu’à ce soir là, je n’avais jamais vraiment envisagé de tromper mon conjoint. C’était plus de l’ordre du fantasme qu’autre chose. Il m’arrivait néanmoins de jouer la carte de la séduction avec certains mâles à mon goût juste pour satisfaire mon égo et pour mieux les rejeter ensuite dans un réflexe de honte.

Avec ce collègue, c’était différent.

Notre relation avait commencé de la manière la plus professionnelle possible pour gentiment dériver vers une forme de complicité purement amicale officiellement, progressivement ambiguë officieusement.

Le plus surprenant étant que cette ambiguïté n’était voulu ni par lui, ni par moi. C’était juste le fruit de taquineries, chambrages, fou-rires et bagarres répétés. Ces moments ou par exemple je me débats alors qu’il essaye de me faire des chatouilles, on rigole, nos corps sont collés, nos regards se croisent, et cette sensation précise et étrange de malaise à ce moment là ou tu sens que ce n’est pas vraiment normal d’être comme ça avec un collègue et pourtant tu ressens au fond de toi cette excitation qui te donne envie de continuer.

Ce soir là, notre boite avait décidé d’organiser une soirée repas pour les fêtes de fin d’année. Le repas avait été copieux et bien arrosé, nous nous étions évidemment installé l’un à cote de l’autre sachant qu’on rigolerait bien a se chamailler et médire sur les autres.

Ce début de soirée n’avait pas échappé à la règle, l’ambiguïté était bien là, subtile mais présente.

Le restaurant, dans lequel on était, proposait également des concerts dans une de ses salles. Un groupe de Rock jouait ce soir et la salle était totalement remplie.

Le repas était terminé, on commençait à être éméchés, c’était donc le moment d’aller danser. Il accepta ma proposition et c’est en rigolant qu’on se dirigea vers la salle de concert en titubant légèrement.

La salle était vraiment bondée, je lui fis signe de me suivre et commençais à me frayer un chemin au milieu de la foule afin d’atteindre le premier rang. Après quelques secondes de lutte, on arriva enfin devant les barrières au pied de la scène, là où la concentration de personne était la plus haute.

Je réussie à me faufiler juste devant la barrière, m’agrippant à celle-ci afin de pouvoir garder ma place. Mon collègue n’eut pas cette chance et du rester derrière, collé à mon dos…

L’alcool aidant, je commençais à bouger, me laissant transporter par le rythme de la musique. C’est alors que je sentis un doigt taper sur mon flanc droit. Je sus immédiatement qui c’était et lui bloquais la main en ramenant mon bras contre mon torse. Le flanc gauche fut évidemment la suite logique de l’attaque que je parais de la même manière.

Il se retrouva donc les mains bloquées pratiquement sur mes hanches, collé à moi pendant que je dansais.

C’est peut-être à ce moment là que les premières pensées ambiguë me traversèrent l’esprit, lorsque je le sentis aussi proche de tout son corps contre mon dos, ses mains posées sur moi.

L’alcool désinhibiteur faisait revenir ces pensées en boucle, augmentant mon excitation, tandis que ma morale et mes principes luttaient contre.

C’est certainement ce début de bosse que je sentis contre mes fesses qui fit que toute morale s’envola. Malgré mes beaux principes, l’excitation prit le pas sur le reste.

Il faut savoir que, dîner d’entreprise oblige, nous étions habillés, lui en costume/chemise, moi en robe ample arrivant au milieu des cuisses. La finesse de nos vêtements faisait que je sentais maintenant parfaitement cette bosse.

Je commençais à avoir chaud tandis que lui essayait tant bien que mal à se reculer pour éviter que je sente son érection. Comme pour tenter de faire une diversion, les mains toujours bloquées, il essaya de me mordre l’oreille gauche.

Je fis mine de me débattre tout en lui présentant mon cou. Lui aussi fit semblant de lutter mais glissa lentement de mon oreille vers la base de mon cou.

L’excitation venait de monter d’un cran encore, je me sentais rougir et une forte humidité gagnait mon entre jambe.

Dans un réflexe, je saisis ses deux mains et les plaçais de telle sorte qu’il m’enlace le ventre. Le mouvement le forçant fatalement à rapprocher son entre jambe de mes fesses, me permettant à nouveau de sentir cette bosse qui avait doublée de volume.

Je recommençais à danser et profitais de bien me frotter à lui.

Il redressa sa tête et, comme il était un peu plus grand que moi, sa bouche s’arrêta tout près de mon oreille tandis que ses mains enfin libres caressèrent mes hanches.

Malgré le bruit, je devinais sa respiration qui s’accélérait, et plus je prenais conscience de la situation, plus l’excitation montait. Plus l’excitation montait, plus je mouillais…

Je continuais toujours à danser pendant que lui profitait à caresser mes courbes. Ses mains se posèrent d’un commun accord sur mes fesses, les massèrent quelques secondes et longèrent l’arrière de mes jambes pour arriver à mi-chemin entre mes fesses et le creux de mes genoux.

Je mouillais vraiment et sentis une goutte perler sur l’intérieur de ma cuisse. Le string ficelle que j’avais n’était d’aucune aide pour retenir mon excitation.

Il recula un poil son bassin et c’est alors que je sentis ses doigts bouger. Je ne compris ce qu’il faisait que lorsque ses mains entrèrent en contact avec la peau de l’arrière de mes jambes. Il avait monté l’arrière de ma robe…

Ses mains prirent le temps de remonter alors sur mes fesses et c’est en arrivant sur elles, que je l’entendis avoir un petit rictus, sûrement en découvrant le peu de sous vêtement que je portais.

Il s’amusa de longues secondes avec mes fesses, les caressant, les malaxant, les écartant, jouant avec…

Et puis à nouveau ce recul. Je ne sentais plus qu’une main posée sur moi, l’autre avait disparu. C’est au moment ou je commençais à me demander ce qu’il faisait que je le sentis me mordiller l’oreille, comme pour me faire attendre. A nouveau ce réflexe de vouloir lui offrir mon cou…

C’est pourtant tout autre chose qui se passa. Je sentis quelque chose de dur se plaquer contre mes fesses et glisser tant bien que mal, en biais, vers mon entre-jambe.

Réelle interrogation qui ne dura que quelques secondes, c’était bien son sexe qu’il avait sorti et qui explorait sous ma jupe. Lorsque je compris, je ne pus m’empêcher de sursauter et mine de rien, me crisper. Était-ce cette morale qui revenait au galop ?

Sentant cette crispation, il m’attrapa fermement au niveau des hanches et me colla à lui. Le monde, la luminosité, l’alcool et la position faisait qu’il était impossible aux personnes autour de nous de soupçonner ce qu’il se passait.

Sa poigne et la situation me fit à nouveau perdre le contrôle. Mon corps se relâcha et je me mis inconsciemment à cambrer, comme si mon corps ne demandait qu’une chose, accueillir ce membre dur. D’ailleurs juste à la sensation de frottement, il devait avoir une certaine dimension.

Je décidais de ne plus réfléchir et de laisser réagir mon corps. Spontanément, j’accentuais ma cambrure en me mettant sur la pointe de pieds, tout en me penchant légèrement en avant en m’accrochant à la rampe devant moi. Son sexe avait accès et pouvait se frotter contre ma vulve.

Je ne sais pas s’il s’est rendu compte que ma mouille avait envahi la zone, sûrement, il n’empêche que je sentais que mon string n’opposait aucun frottement.

Ma position faisait que lorsqu’il était complètement collé contre moi, son gland pouvait taper sur mon clitoris. En reculant, il prenait soin de s’arrêter à l’entrée de mon vagin, sans jamais pour autant si attarder. Les mouvements de va-et-vient étaient lents, me permettant de ressentir toutes les sensations possibles au passage de sa bite. En y repensant, je remarque qu’à chaque fois qu’il reculait, mon corps cambrait encore plus, comme pour chercher à aligner parfaitement l’entrée de mon antre avec l’angle de son sexe. En avançant, c’était mes mains qui se crispaient sur la barrière et mes lèvres que je mordais lorsqu’il tapait sur mon petit bouton.

Heureusement que la musique était forte et la lumière faible, je commençais à gémir, les yeux à moitié fermés, rouge d’excitation.

Ce manège dura plusieurs minutes, comme pour profiter de ce moment particulier. Mais arriva le moment où il décida qu’il était temps de passer à autre chose.

En reculant pour la énième fois, mon corps accentua sa cambrure. Ces mains toujours posées sur mes hanches aidèrent cependant à me mettre un peu plus sur la pointe des pieds en me soulevant. Cette fois ci, on était parfaitement alignés et son gland poussa le bout de ficelle, écarta mes lèvres pour venir se loger à l’entrée de mon vagin.

En insistant pour rentrer, le malheureux glissa à cause de cette abondante lubrification. Sous la tension de la pression, il frotta d’un coup sec toute la partie entre mes lèvres pour venir taper telle une pichenette mon clitoris.

Un cris de plaisir à peine contenu s’échappa de ma bouche tandis que la fille à ma gauche se retourna pour me regarder, pleine interrogation. Un petit sourire la réconforta et elle replongea aussitôt dans le show dans lequel elle était.

Nouvelle tentative de sa part. Il recule, se repositionne et cette fois-ci je me dandine pour le mettre dans la position optimale.

Ça y est, il y est, à cette fameuse entrée. Étrangement il ne bouge plus. Puis vient de très légers mouvements de quelques millimètres, quelques dizaines de millimètres, un demi centimètre, puis retourne à sa position initiale.

Petit moment de frustration, mais l’excitation est à son comble. Il a bien compris que vu mon état, il n’aurait aucun mal à rentrer.

Encore une nouvelle tentative, encore ces petits va-et-vient.

Cette fois-ci je n’en peux plus, il a atteint le bout de ma patience, je VEUX qu’il me prenne là, comme ça !

Je passe mes mains derrières moi et les posent sur ses fesses. D’un coup d’un seul, je pousse ses fesses vers moi tout en m’abaissant, il est rentré instantanément…

Anticipant la sensation, j’arrive à étouffer le cri qui ne demandait qu’à s’échapper. De son côté, c’est à lui d’avoir un réflexe qui sera d’accompagner ma poussée pour essayer de rentrer le plus profond possible.

L’orgasme est juste là, me sentir remplie, dans cette position, dans cette situation, c’est n’est qu’une question de secondes.

Je le sens gémir profondément, ses mains se crispant de plus en plus fortement sur mes hanches en reculant pour préparer une deuxième pénétration.

La voilà cette fameuse, et elle lui sera fatale. Je sens son corps entier se crisper contre moi, son gland cherche à se frayer un chemin au plus profond de moi puis cette décharge que je sens en moi. Sentir cette pression et ce liquide se répandre dans mon antre déclenche à mon tour un orgasme.

Je ne peux m’empêcher de lâcher un profond et lent gémissement, complètement tétanisée par la sensation.

Peut-être, ou plutôt assurément l’orgasme le plus fort et long de ma vie. Sûrement la même chose pour lui puisque l’on restera tétanisés dans cette position plusieurs secondes, mon vagin se contractant sur sa verge autant de fois ou presque que sa verge crachait son jus.

Nous reprenons doucement nos esprits, lui toujours en moi.

Le concert semble prendre fin, nous devons faire quelque chose.

Je m’extrais de son emprise et tente tant bien que mal de retenir tout ce sperme qui est en moi.

Je me retourne en souriant, me rapproche de son oreille pendant qu’il tente de cacher la bête, et lui souffle un « merci ». Son sourire en guise de réponse en dit long.

Je profite du mouvement de foule qui quitte la pièce et m’éclipse pour aller me rafraîchir.

Je rejoins le groupe de collègue et il est là, comme si de rien n’était mais avec un petit sourire en coin. Sourire que je dois sûrement également avoir.

Nous ne reparlerons jamais de cette soirée, comme si ce qui était arrivé devait rester un souvenir du passé.

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Ouah… très excitant! Tu reçois de drôles de choses dans ta boîte mail @Kalinda :joy:

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Sourire @Lou… Je suis une chanceuse ! Car effectivement… Je trouve ce texte très excitant.

Sacrée expérience très excitante :slight_smile:

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Super… dans quel état tu viens de me mettre

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magnifique récit, merci @Kalinda

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