Le rêve de Nymphéa

Nymphéa est allongée sur sa couche faite de pétales de roses et de pavots.

Son corps s’engourdit, ses paupières s’alourdissent, elle s’endort emportée par une douce torpeur.

Elle rêve.

Elle sourit à Morphée, il est là nu , son sexe imposant. Il repousse de ses mains la toge de Nymphéa , dévoilant sa toison noire. Il ne se lasse pas d’imaginer cette corolle humide accueillante, il a des fourmis dans les doigts.

« Emmènes-moi Morphée découvrir ton monde de la nuit »

Il soulève Nymphéa la plaquant contre son torse et s’envole dans les cieux.

Elle est émerveillée, elle parcoure des espaces grandioses, ils traversent des forêts fabuleuses, survolent des océans d’azur.

Pour ne pas chuter dans les limbes, elle s’arque-boute contre la cuisse gauche de Morphée, mettant sa croupe en arrière, les cuisses légèrement écartées. Elle s’agrippe à lui voluptueusement, toute à son ivresse.

Nymphéa se gamahuche tout doucement, il sent sa chaleur humide sur sa peau .

Nymphéa voit le sexe de Morphée se durcir et s’étirer.

« Géant puis-je voyager sur ton épi je serai plus en sécurité »

Il acquiesce avec empressement, la prend par les aisselles et doucement la pose sur sa tige dressée, ses bras ceinturant sa taille.

Nymphéa s’empale sur la verge divine avec délice, le membre excite les chairs de sa fente trempée.

Fermement enconée, ses fesses s’écartent, cette vue impudique comble Morphée.

Chaque large enjambée du Dieu des rêves ferre un peu plus son con. Elle frémit, elle se cambre, elle gémit.

Morphée très troublé empoigne les seins lourds de Nymphéa pour la maintenir sur son attelage érotique. Il ne fait pas attention chute sur une montagne.

Nymphéa est éjectée de ce pieu délicieux et se retrouve sur le bord d’une rivière, la croupe en l’air, ses lèvres encore gonflées et entrouvertes de sa chevauchée fantastique.

Elle se relève, elle est entourée par une dizaine de fières guerrières qui observe le tendre pli fessier, la raie fine et sombre, le buisson noir gominé de cyprine.

Les amazones s’agenouillent, l’une d’elles caresse la joue de Nymphéa pour la rassurer, ses doigts se posent sur sa bouche, pénètrent ses lèvres, une autre lui flatte la croupe de son arc puis la fesse copieusement.

Nymphéa proteste, ses fesses rosissent et tremblent, mais une étrange sensation l’envahit au plus profond de son âme.

Des doigts démêlent alors sa toison poisseuse témoin de son voyage sur le vît de Morphée, s’enfonçant dans sa chatte et, à l’encre de son con, inscrivent d’un jus blanc son noms.

A chaque lettre les doigts vont puiser entre ses cuisses trempées l’encre nécessaire à cette calligraphie obscène.

Vingt mains et dix bouches s’emparent de son corps la soulèvent, la retournent, la lèchent, la baisent la pénètrent, la claquent.

Nymphéa brûle de leurs caresses, de leurs baisers, elle ne se plaint plus, ses sens sont chauffés à blanc.

Elle se vautre voluptueusement dans cette débauche de parfums femelles.

Ces femmes agenouillées auprès d’elle prétendent la soumettre à leurs désirs barbares, alors qu’elles comblent son appétit voluptueux.

Elle ondule comme une anguille, creuse ses reins, vient à la rencontre des mains et des langues qui la torture.

Les sexes épilés des Amazones sont doux et glissants, Nymphéa les happe entre ses lèvres pour en extraire leur nectar dont elle se délecte avec avidité.

Vaincue, elle s’abandonne à ces furies, jouit submergée et assaillie de toutes parts, ses raie et fente en crue, son foutre inonde ses compagne qui s’en pourlèche.

Les amazones disparaissent sur leurs chevaux et la laissent alanguie sur les rivages du fleuve.

Morphée de loin en voyeur se laissait aller aux caresses des neufs Muses qui l’avaient rejoint.

Nymphéa se rendormit, Morphée la prit dans ses bras et la raccompagna à sa chambre pour la préparer à son réveil, le soleil n’allait pas tarder à se lever .