Le sexe chez les animaux

En cette journée de l’orgasme Sciences et avenir publie un article d’un sujet que j’ai étudié durant mes études. Ça m’avait déjà fait sourire à l’époque ! Non le plaisir sexuel n’est pas réservé à l’espèce humaine et nous ne sommes pas les seuls à en avoir conscience.
Enfin là c’est sur l’orgasme des animaux parfois au périple de leur vie …

Les chauves-souris, expertes en langue : les chauves-souris frugivore, et plus particulièrement les roussettes s’adonnent fréquemment à la fellation, voire même au cunnilingus. Les éthologistes indiens de l’université de Madurai Kamarai, Jayabalan Maruthupandian et Ganathy Marimuthu ont observé une colonie de roussettes. La majorité des pénétrations commencent et se terminent par un cunnilingus. Suite à une étude produite par des chercheurs chinois et britanniques dans la province du Guanzhou sur des cynoptérus sphynx, on a constaté que 14 des 20 femelles prodiguaient une fellation à leur partenaire.

Aller voir ailleurs, les cochons savent y faire : n’avez-vous jamais entendu du « sanglochon » , cet être hybride résultant d’un accouplement entre un papa sanglier et une maman cochon ? Il est fréquent que le cochon s’adonne à des pratiques sexuelles avec son congénère sauvage.

Du chantage chez les macaques : le macaque indonésien du Kalimantan enlève des poux à la femelle s’il veut bénéficier d’un rapport sexuel en échange. L’équipe du Pr Michael Gumert, de l’Université technologique Nanyang à Singapour, a constaté qu’une femelle s’accouplait 3,5 fois par heure après s’être fait épouillée contre 1,5 en moyenne. Et n’oublions pas nos amis les manchots : pour construire leur nid de cailloux, les femelles doivent souvent le payer en nature.

Mieux que les Lannisters, les acariens acarophenax : ces derniers sont un peu plus précoces que Jaime et Cersei les célèbres héros incestueux de la série Game of Thrones, c’est dans le ventre de leur mère qu’ils commencent leurs ébats jusqu’à ce que la mère éclate.

• Les girafes et les fluides, une grande histoire d’amour : pour savoir si cela en vaut la peine, le mâle vérifie l’urine de la femelle afin de détecter les phéromones grâce à son organe voméro-nasal. Ainsi, il en connaitra plus sur l’état hormonal de sa partenaire. Cette pratique, dite « flehmen » existe chez les lions, les tigres et les équidés.

Les punaises de lit, de grands insatiables : le mâle punaise de lit peut copuler jusqu’à 200 fois par jour avec n’importe quoi. Pas de bol pour la femelle puce quand elle se trouve sur son passage : cette dernière ne dispose pas d’orifice génital, c’est alors son dos qui se retrouve perforé. Charmant, n’est-ce pas ?

• C’est la fête chez les couleuvres : en sortie de période d’hibernation, la femelle éjecte un paquet de phéromones. Ayant ainsi pour effet d’attirer un grand nombre de mâles. La débauche chez les couleuvres rayées est pratique pour choisir la part de sperme libéré à utiliser et stocker le reste. Les couleuvres savent elles-aussi créer leur banque de sperme, c’est magique.

Ça bourdonne fort chez les abeilles : si vous êtes un homme, préparez-vous psychologiquement à ce que vous allez lire. Après de nombreux ébats avec la reine, les douze mâles voient leur appareil génitale exploser au moment de l’apogée.

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Super intéressant comme sujet, je connaissais pas toutes ces infos-là !

Finalement, on est pas si mal lotis en tant qu’humains, en terme de sexualité :smiley:

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