Ma fée... (repost d'une ancienne histoire)


Un texte plein de douceur et de timidité, écrit (mais jamais montré) pour une personne à qui je tenais énormément et dont je rêvais secrètement.


C’est la première fois que je t’invite à la maison, dans mon nouveau petit chez moi. Nous venons de passer la journée ensemble à bavarder, jouer à sur la console et regarder des séries, avec plateau télé, thé et biscuits, en mode cocooning au cœur de l’hiver. La nuit est déjà bien avancée, et je te propose bien évidemment de préparer le canapé pour ton couchage. Sur un coup de tête, j’ajoute en riant que si tu n’as pas peur de dormir avec moi, la soirée peut aussi bien se terminer là-haut, sur la mezzanine, nous permettant ainsi de poursuivre nos conversations, ou de se reposer en musique.

  • Chiche.

Je te laisse aller te changer, et pour ma part opte pour une tenue sage et confortable, une culotte simple noire et un long débardeur rouge. Je grimpe dans mon Fort et m’installe, te laissant de la place.

Je suis déjà installée et sous les couvertures quand tu me rejoins. Mon téléphone sur haut-parleur produit quelques notes, à bas volume. Tu te hisses à ton tour et t’installes près de moi. Le lit est assez grand pour que nous soyons à l’aise toutes les deux. Je passe le bras par dessus toi pour éteindre la lampe de chevet, nous plongeant ainsi dans l’obscurité.

Un peu gênées, intimidées, nous restons longtemps silencieuses, partageant simplement ce moment en musique. Tu me tournes le dos, le visage vers l’extérieur du lit, mais je sais que ce n’est pas pour me fuir. Simple habitude, et nous sommes épuisées. Il est tard. Pourtant, presque malgré moi, je reste attentive, les sens en éveil. Je te perçois, si près… la silhouette indistincte de ton corps sous la couette, tes cheveux noués sur ta nuque, ta respiration tranquille, ces mouvements presque imperceptibles alors que tu cherches une position confortable.

Le téléphone est posé sur le matelas, devant toi, et je suis obligée de me rapprocher pour l’atteindre et lancer la lecture d’un nouvel album. Ma main effleure ton bras nu, dans ce simple geste, innocent, et je me fige en te sentant frissonner. Je suis très proche de toi à présent, tu peux sentir mon souffle contre ton épaule. Mus par un geste presque instinctif, une envie spontanée, mes doigts remontent doucement le long de ton bras, frôlant à peine ta peau en une caresse lente et légère, passant de ton poignet au creux de ton coude, longeant les lignes de ton biceps et contournant ton épaule pour venir s’égarer sur ta nuque. Nouveaux frissons.

Je guette tes réactions, prête à relever la main au moindre signe. Je poursuis mes caresses durant de longues minutes le long de ton bras, geste délicat et plein de tendresse, tantôt du bout des doigts, tantôt du revers de la main. Ta peau est douce et fraîche. Tu ne cherches pas à te dérober. Je te sens finalement soupirer, et j’espère qu’il s’agit là d’un soupir de bien être. Je parcoure les quelques centimètres qui nous séparent encore pour t’enlacer avec douceur. Ma poitrine se blottit contre ton dos, ma main glisse sous ton bras pour se poser délicatement sur ton ventre, et mon nez effleure le creux de ton épaule. Je te murmure timidement :

  • Je t’embête ?

Silence. Je patiente, à la fois stressée et fébrile, extrêmement troublée par ce contact. En l’absence de réponse, je fais marche arrière, mais lorsque tu sens ma main glisser pour se retirer, c’est toi qui la retiens contre ton ventre, y posant la tienne. Tu penches la tête, de sorte que ton cou s’offre sous mes lèvres, je te sens frissonner de nouveau sous mon souffle.

  • Non.

Je soupire profondément, et les caresses de mes doigts reprennent, traçant de petits cercles sur ton ventre à travers le tissu de ton T-shirt. Je ne réfléchis pas vraiment à ce que je ressens à cet instant, je suis juste bien. Je ne sens aucune tension entre nous, rien que cette tendresse et cette affection naturelles que nous avons l’une pour l’autre, qui s’expriment pour la première fois de manière concrète.

Tes doigts caressent le dos de ma main, remontent parfois le long de mon poignet, redescendent jusqu’au bout de mes doigts. Lorsque ils cherchent à passer au-dessous de ton haut, tu n’essayes pas de m’arrêter, et ta main accompagne mon geste. Notre étreinte se resserre, je sens ton dos se presser plus fort contre moi au rythme de ta respiration, et ma bouche se pose tendrement sur ton épaule. La musique se termine. Je referme les yeux, entièrement concentrée sur mes sensations. Cette intimité, pourtant sage et tendre, me trouble énormément. C’est la première fois que ton parfum s’immisce dans mon espace vital, la première fois que je te sens réagir à mon contact. La première fois que j’ose te prendre dans mes bras.

Je découvre sous mes doigts la texture si particulière de ton ventre. Ta main est légère sur la mienne, ne me guidant ni ne m’interrompant. Je remonte lentement, passe sur ton nombril, effleure sans gêne les fines cicatrices au dessus de ton estomac, toujours très lentement, en toute conscience, te laissant largement le temps de me stopper si tu estimes que je vais trop loin. Tu n’en fais rien, et je perçois comme un sourire dans le soupir de contentement qui t’échappe. Tes réactions m’incitent à poursuivre mon exploration et je laisse ma main courir librement, apprivoiser cette zone. Je remonte parfois jusqu’à la naissance de ta poitrine, puis redescend jusqu’à l’élastique du pantalon de toile fine que tu portes, sans insister sur ces extrémités, toujours très douce et appliquée. Je caresse longuement chaque centimètre carré, déviant aussi par instants sur ton flanc, au creux de ta taille.

Peu à peu je sens ton corps se détendre et s’abandonner à la berceuse de mes doigts. Ta respiration se fait de plus en plus profonde et régulière. je m’autorise à déposer un très léger baiser sur ton épaule alors que je te murmure un tendre « Bonne nuit… ». Mes doigts s’entrelacent avec les tiens et nos mains viennent se poser, liées, au milieu de ta poitrine, blotties sous ton haut. Je laisse ainsi mon front reposer sur ta nuque, et nous nous endormons ensemble, étroitement enlacées.


Quand j’ouvre les yeux, le jour est déjà bien avancé. Je prends une minute pour émerger et me tourne vers toi. Tu es allongée sur le ventre, les bras repliés sous ton oreiller, profondément endormie. Les couvertures ont glissé et ne couvrent plus que le bas de tes jambes, mais il fait bon dans la pièce. Je prends le temps d’apprécier la vue. Il y a quelque chose en toi qui me séduit totalement, et au souvenir de notre soirée, j’éprouve à nouveau pour toi cet élan de tendresse, cette affection, cette attirance presque plus magique que physique. Je te trouve belle, détendue dans ton sommeil, décoiffée, débraillée, paisible.

Du bout des doigts, je replace derrière ton oreille quelques mèches de cheveux qui tombaient sur ton visage. Tu soupires sans te réveiller, la nuit a été courte, et tu serre un peu plus fort l’oreiller. Je laisse ma main glisser le long de ton dos, la paume à plat, les doigts légers. Je pose délicatement la joue sur ton bras et me blottis une nouvelle fois contre toi le ventre contre ton flanc. Je referme les yeux et poursuis l’exploration. Ma main parcoure ton dos encore et encore, allant jusqu’à effleurer tes côtes, ta taille, tes bras…

Je m’immobilise chaque fois que tu bouges, comme soucieuse à l’idée de te déranger, puis reprends avec application mes caresses. Tu frissonnes longuement lorsque, passant sous ton haut, ma main caresse avec douceur la peau nue de ton dos. Mais lorsqu’elle se pose au dessus de ton coeur, je peux sentir que ses battements restent lents et réguliers.

Je poursuis longuement ce doux geste de tendresse ; tant la paume de ma main que le bout de mes doigts se baladent dans ton dos, de la nuque jusqu’au creux des reins, sans oublier tes flancs, tes épaules, ta taille. Je laisse glisser un de mes doigts le long de ta colonne vertébrale, t’arrachant de nouveaux frissons, ainsi qu’un petit grognement. Lorsque je lève les yeux vers toi, un sourire éclaire ton visage. Cette fois, pas de doute, tu es bien réveillée.

Tu gardes cependant les yeux fermés. je te sens te rapprocher de moi, tes cheveux viennent me chatouiller la joue, et tu te cambres légèrement sous ma main comme pour t’offrir à mes caresses. Je prolonge avec plaisir ce moment, et je sais que tu l’apprécies toi-aussi, ton corps et ton sourire parlent pour toi. Si une femme en était capable, tu serais probablement en train de ronronner contre moi.

Au bout de quelques minutes, tu te redresses pour pouvoir te retourner, et tu t’installes face à moi, tout près. Ta main trouve naturellement sa place sur mon bras qui ne t’a pas lâchée et s’est au contraire enroulé autour de toi. Ma main reste légère au bas de ton dos, la tienne effleure doucement mon coude. Ton visage est si proche du mien que nos nez se touchent presque, je sens ton souffle sur ma bouche. Tu ouvres lentement les yeux, sans te départir de ton sourire, et me salue d’un murmure :

  • Bonjour…

Je me penche vers toi et te répond par un petit coup de nez taquin.

Je sais que tu peux lire dans mon regard le trouble qui m’habite. Ta main remonte lentement le long de mon bras, frôle le haut de mon dos, ma nuque, et enfin termine sa course sur ma joue, tes doigts se glissant dans mes cheveux.

Avant que je puisse réagir, tes lèvres se sont posées sur les miennes, douces, tendres. Après quelques secondes de surprise hésitantes, nos bouches commencent à se mouvoir, à se chercher, à se découvrir. Je dépose de petites lignes de bisous sur ton sourire, d’une commissure à l’autre. Je sens la prise de tes doigts se raffermir sur ma nuque et tes lèvres s’entrouvrent doucement, se mêlent aux miennes dans un échange de baisers vibrants de l’excitation toute particulière d’une première fois.

Nos respirations se troublent à l’unisson, je resserre mon étreinte en faisant remonter ma main sous ton haut, à plat entre tes omoplates. Lorsque nos langues se frôlent, dans un mouvement parfaitement coordonné, un courant m’électrise et tu sens mon souffle s’accélérer de plus belle. Je me colle un peu plus contre toi, envahie par une vague incontrôlable de désir.

Je sais que tu as senti le changement, ta langue se fait plus aventureuse et glisse entre mes lèvres, nos baisers se font de plus en plus passionnés. Nos langues s’entremêlent en de langoureuses caresses. Je sens tes cuisses chaudes tout près des miennes, et du coin de l’oeil je peux apercevoir ta joue rosie par l’émotion. Ta peau m’attire.

Timidement, je laisse mes baisers dévier, s’attardant d’abord au coin de ta bouche, puis traversant ta joue d’un doux effleurement où se mêlent les caresses du bout de mes lèvres et de mon souffle, avant de venir se nicher dans ton cou que je picore de petits bisous, m’ennivrant de ton odeur.

Tu penches un peu plus la tête, me dévoilant ta gorge. J’y laisse doucement glisser le bout de mon nez, puis remonte jusqu’à ton oreille. Il y a tant de choses que j’aimerais pouvoir te murmurer à cet instant, mais les mots me manquent, et seul l’écho de ma respiration, trop rapide, te parvient.

Lorsque je redescends sous ton menton, d’une ligne de baisers pleine d’envie, et que ma bouche continue son chemin en suivant minutieusement la ligne de ton col, ma main glisse délicatement de ton dos à tes côtes, te faisant d’un geste doux et naturel basculer sur le dos. Je reviens t’embrasser, cherchant à capter ton regard, la main légère sur ta taille, le pouce traçant de petits cercles sur ton ventre.

Tu frissonnes et t’agites, te soulevant un peu comme pour suivre le mouvement de mes doigts. Entre deux baisers, je t’adresse un sourire qui se veut bienveillant et rassurant, puis entame une lente descente. Dépassant cette fois la barrière de ton col, je laisse mon nez glisser sur ton T-shirt, passant au milieu de ton torse, jusqu’à pouvoir poser mes lèvres sur ta peau, au dessus du nombril. Je te sens un peu crispée, et ma main vient chercher la tienne, entrecroisant nos doigts, le pouce te caressant le dos de la main.

Je couvre progressivement ton ventre de baisers chauds, de la naissance des côtes jusqu’à l’élastique de ton pantalon, déviant par moment sur tes poignées d’amour. A chaque passage, mon nez entraîne le tissus de ton T-shirt un peu plus haut. Je prends un petit moment pour te regarder, tu as l’air concentrée, attentive à tous mes gestes. Ta deuxième main vient me caresser les cheveux, nous échangeons un sourire chargé de sens, et j’entraîne ton haut d’une main jusqu’à tes épaules. Tu redresses juste assez le buste pour que je puisse te le retirer. J’en profite pour revenir t’embrasser dans le cou. Je te sens toute vibrante et chaude dans mes bras. Je mordille doucement ton cou et reprends ma timide descente : une longue ligne de baisers de sous le menton jusqu’au nombril. Tu es impatiente, tu te tends vers moi, et je dois moi-même lutter contre l’envie de foncer droit au but.

Je continue à couvrir ton ventre de bisous et caresses de mes lèvres, jusqu’au dessous des seins que j’effleure à peine. Je lève les yeux et te souris tout en parcourant ton corps des yeux. La pointe de tes seins est déjà dressée et sensible, ta poitrine se soulève à chaque inspiration. J’accroche ton regard et me penche jusqu’à poser les lèvres sur l’un de tes tétons. Réaction immédiate, tu ne peux retenir un petit gémissement et je te sens resserrer instinctivement les cuisses, troublée par le flot de désir qui te submerges. Ce que je lis dans ton regard à ce moment me fait frissonner alors que l’excitation monte d’un cran.

Ma langue s’aventure sur ta peau et tourne délicatement autour du téton, alors que de ma main libre je frôle la fine peau de ta poitrine, du bout des ongles, de ton flanc jusqu’à ta gorge, tournant autour de ton autre sein et le survolant à de multiples reprises. Nouveaux gémissements. Tu as refermé les yeux, reposé la tête sur l’oreiller, légèrement penchée en arrière, totalement offerte à mes caresses. Tes lèvres tremblent quand les miennes pincent ton téton et jouent avec, le faisant rouler de la pointe de ma langue.

Ma main cherche ta cuisse, et tu t’immobilises quelques secondes, avant de te détendre à nouveau. J’ai tellement envie de sentir ta peau contre la mienne… rapidement, je retire mon débardeur et t’enlace en revenant t’embrasser, reposant la main à l’intérieur de ta cuisse. Je laisse mes doigts cajôler le fin tissu de ton pantalon, tout en haut de la cuisse. Ma langue cherche la tienne, mes seins se plaquent contre les tiens, je ne veux pas te lâcher.

Ton bassin ondule sensuellement au rythme de nos baisers. Je contourne ton bas-ventre pour laisser glisser ma main sur ta fesses. Tu suis mon mouvement et ta jambe se replie pour ne pas entraver ma progression, le bout de mes ongles passe et repasse sur ta fesses et l’arrière de ta cuisse, ma bouche n’en finit plus de t’embrasser, tantôt sur la bouche, tantôt dans le cou.

Quand je passe les doigts sous l’élastique de ton pantalon, de chaque côté, je t’interroge du regard. Tu déposes un simple baiser sur mes lèvres en signe d’assentiment et tes fesses se soulèvent de quelques centimètres. Je fais glisser lentement le pantalon le long de tes jambes, accompagnant la descente avec ma bouche. Je repasse sur ta poitrine, ma langue baladeuse en profite pour saluer tes tétons au passage, l’un après l’autre. Puis quelques bisous chauds et doux sur ton ventre, alors que ton pantalon est déjà à mi-cuisses.

Tu rentres le ventre, tu halètes littéralement tant l’excitation est envahissante.

Je prends mon temps, survole ton pubis sans m’y arrêter. Tu as à peine le temps de sentir mon souffle circuler dans ta douce toison que ma bouche s’est déjà éloignée. Ta main se crispe sur le drap, et le petit râle de frustration mêlé d’excitation que tu laisses échapper me fait sourire avant de poser les lèvres contre l’intérieur de ta cuisse. Je la couvre de baisers, l’odeur de ta peau à cet endroit me fait rougir, tout mon corps y réagit et je dois me forcer pour lutter contre cet appel et poursuivre mon chemin. Je laisse mes lèvres effleurer ta peau jusqu’au genou, admirant de très près la chair de poule qui hérisse le fin duvet de tes cuisses.

Arrive au bas de la jambe, je te débarrasse enfin du vêtement. De mes deux mains, je pars de tes chevilles et remonte en une longue caresse sur l’intérieur de tes jambes. Au fil de mon ascension je sens tes cuisses s’écarter petit à petit, tu m’attends autant que je te veux. Je me retrouve par la force des choses agenouillée entre tes jambes, penchée sur toi.

Fébrile, tu ne me quittes pas des yeux, tu souffles fort, tes lèvres tremblent, ta peau vibre, tu t’abandonnes entièrement à tes sensations.

Je pose la bouche au sommet de ton intimité alors que je te couvre de caresses du bout des doigts. Ma bouche descend progressivement. Tu te tends un peu vers mes caresses, et tes lèvres s’écartent au passage des miennes, me dévoilant à quel point tu es mouillée et excitée. Je passe une main sous tes fesses comme pour m’y agripper et plonge cette fois au creux de ton sexe. Ma langue part à ta découverte, cherche tes petites lèvres, tourne doucement autour, les lèche consciencieusement. Je gémis avec toi, mes sens s’affolent alors que je te goûte.

Tu sens les doigts de ma deuxième main se poser près de ma bouche, et tirer doucement sur ta lèvre. Je te vois avec émerveillement t’ouvrir, t’offrir. Je plonge la langue à l’entrée de ton sexe et remonte lentement jusqu’à atteindre ton clitoris. Ma langue s’immobilise à sa base, exerçant une petite pression. Il est déjà gonflé et découvert.

Je l’entoure de mes lèvres et laisse ma langue s’y frotter une première fois. Ton bassin sursaute sous ce contact trop direct. Je reste attentive aux moindres de tes réactions pour pouvoir adapter mes caresses. En de petits cercles réguliers, je tourne autour de ton clito, le massant à chaque passage du bout de la langue. Tu ne cherches plus à retenir tes gémissements, ni les ondulations de ton bassin, le tremblement de tes cuisses, alors que j’accélère petit à petit le massage de ma langue.

Au bout de longues minutes, je me mets à aspirer doucement, provoquant un délicieux effet de succion tout autour de ton clito que le bout de ma langue ne cesse de presser et de tapoter.

Je te sens monter, le plaisir se fait de plus en plus palpable et explicite, ton dos se crispe convulsivement sur ma main de plus en plus souvent, ce moment est magnifique…

Soudain, je m’interromps, rompant le contact entre ma bouche et ton sexe, guettant ta réaction. Le regard que tu me lances est plein d’incompréhension, presque suppliant. Tu gémis plaintivement, tu te cambres vers mon visage, cherches à te frotter à mes doigts.

Patience. Je veux te faire jouir. Je veux te VOIR jouir. T’admirer au moment où tu succomberas à mes caresses.

Je remonte le long de ton corps et t’enlace, ma fée pleine de désir et de frustration. Je passe un bras sous ta nuque et t’embrasse avec plus de passion que jamais. Ton corps me cherche, tu te colles à moi, te frottes fiévreusement… je te stoppe d’un geste ferme, plaquant la main sur ton pubis, un doigt pile sur ton clito.

Je me redresse un peu pour pouvoir te regarder, et mon doigt glisse jusqu’à l’entrée de ton vagin, se mouillant généreusement avant de venir reprendre le massage trop tôt abandonné par ma langue. D’un seul doigt, je tourne autour de ton clito, le frottant du bout du doigt à chaque passage, sur un rythme soutenu. Mes yeux parcourent ton corps entre deux baisers, du bas-ventre jusqu’au visage, subjuguée par le spectacle de ton plaisir, de ton abandon.

Tu es tellement belle à l’approche de l’orgasme…

Tu sursautes soudainement et tes yeux s’écarquillent alors que ton corps entier est secoué d’un grand soubresaut de libération. Tu t’agrippes à mon cou et enfouis ton visage contre mon épaule pour étouffer tes gémissements. Tes cuisses se serrent sur ma main. Mon doigt accompagne ton orgasme quelques secondes puis finit par s’immobiliser contre ta petite perle sensible et palpitante.

Tu te blottis contre moi en tremblant, cherchant ton souffle, les bras enroulés autour de mon cou. Je t’enlace à nouveau et te serre fort, mes bras réchauffent ta peau frissonnante, je respire à petit coups ton odeur, la tête blottie dans ton cou.

Lorsque, coquine, ta main se faufile jusqu’au creux de ma cuisse, je l’intercepte et te murmure dans un souffle :

  • Tu n’es pas obligée…

Et je suis sincère. J’ai été comblée par le spectacle de ton corps secoué de plaisir. Ta bouche coupe court à mes protestations et tu m’embrasses avec un plaisir non dissimulé. Déjà, ta main tâtonne entre mes cuisses, jusqu’à entrer en contact avec le tissu humide de ma culotte. Le moment n’est plus aux tergiversations et c’est sans hésitation que tu la glisses sous le vêtement, la paume plaquée contre mon pubis, les doigts se faufilant entre mes lèvres. Le désir se rappelle à moi d’un coup, je gémis doucement, le corps entier parcouru de délicieux frissons. Je suis trempée. Tu soupires avec moi, je sais que cette découverte ne te laisse pas indifférente. J’ai du mal à décrocher de ton regard. Nos lèvres s’effleurent à peine et seuls nos souffles se mélangent.

Tes doigts remontent doucement, et c’est au moment où ils se posent sur mon clito que je réalise que je suis moi aussi au bord de l’orgasme. Toute la pression accumulée dans l’excitation de nos ébats palpite entre tes doigts, et tu sens mes muscles se tendre, crispant un peu mes mains dans ton dos. Ma bouche s’arrondit en un « oh » silencieux et mon souffle déjà vibrant de plaisir se transforme en halètements saccadés.

Tu resserres légèrement on index et ton majeur, les pressant sur ma peau, et d’un bref mouvement de va et viens, tu laisses le côté de tes doigts frotter sur la base de mon clito. Je chavire littéralement dès les premières secondes, incapable de retenir les vagues de plaisir qui me submergent ; mes brefs gémissements sont entrecoupés de souffles bruyants et des bruits humides de nos baisers.

Nos regards se croisent une ultime fois et le plaisir explose en moi dans un raz de marée brutal, emportant avec lui toutes mes résistances. Je jouis avec une rapidité et une intensité déconcertantes. Je resserre l’étau de mes bras et t’emprisonne, tout en cherchant mon souffle, un peu désorientée, harcelée par le vol de centaines de papillons nés au bout de tes doigts et qui volent en pagaille au creux de mon ventre. Je t’embrasse longuement, débordante de plaisir, de sensualité et de bien être.

Tu es si belle, tu me plais tant… entièrement nue dans mes bras, la poitrine à demi cachée par le contact de mon corps, le visage et le cou à portée de mes lèvres, la douce peau de ton dos répondant à la présence de mes doigts par de nombreux petits frissons…

Nos corps parfaitement détendus se blottissent naturellement l’un contre l’autre, et nous nous perdons, l’une dans l’autre. Nous ne sommes plus qu’étreinte, frissons, douceur, caresses et regards…

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