Ce sont les 10 ans de mariage d’amis et pour l’occasion, ils ont loué un gîte dans les contreforts Pyrénéens où nous allons pouvoir passer le week-end.
Ma compagne n’a malheureusement pas pu venir et je le regrette.
Nous sommes une douzaine, et seulement deux à ne pas être venu avec nos conjoints.
L’autre personne qui est seule ce soir est cette femme que j’apprécie énormément.
Tant pour ce qu’elle est en tant que personne mais également du point de vu plus basique que son physique avec son charme ravageur.
Même si j’ai passé la soirée avec elle, mais aussi avec les autres, et cela sans nos compagnons respectifs, jamais je n’ai eu de gestes aventureux ou déplacés. Pas une parole, pas une réflexion, pas un mot, qu’il soit direct ou sibyllin, sur l’affection que j’ai pour elle depuis tant de temps.
Elle m’attire, elle m’impressionne, elle me rends courageux et bavard derrière mon clavier, elle me rends timide et mutique sur les sujets personnels à ses côtés.
J’ai tout fait pour ne pas me noyer dans ses yeux verts qui s’ils vous saisissent ne vous relâchent pas tant que vous n’avez pas succombé, ni pour ne pas perdre mon regard dans le décolleté qu’elle arborait lors de cette soirée,
Notre petite fête entre amis s’achève bien tardivement au gîte, ceux en couple ont les chambres du 1er étage, nous, qui sommes les 2 seuls célibataires d’un soir, avons droit aux toutes petites chambres aménagées dans les combles.
Nous montons ensemble et lorsque nous passons devant la porte de sa chambre, je lui souhaite une bonne nuit, sans même esquisser un arrêt dans mon déplacement vers la porte de ma chambre, pour lui faire la bise. Je ne veux pas qu’elle pense que j’espère une invitation à la rejoindre pour « un dernier verre » …
Même si je sais que cela ne peut arriver et que cela n’arrivera jamais, l’idée d’avoir une relation charnelle avec elle me terrifie. Alors ne tendons pas la perche à l’impossible.
Elle me souhaite également une bonne nuit et nous rentrons chacun dans nos chambres.
Ce sont deux chambres identiques avec un lit, une commode, une chaise et un petit point d’eau.
Ces chambres ont été créées avec de simples cloisons séparant en deux espaces distincts les combles.
Je remarque assez rapidement la finesse des parois car je devine que le bruit que je viens de percevoir est le son produit par ses chaussures qu’elle a laissées tomber négligemment au sol.
Je l’entend faire couler de l’eau, certainement pour se raffraichir.
Puis un bruit plus sourd me laisse supposer qu’elle vient de s’écrouler sur son lit.
Je commence à souhaiter une chose, surtout qu’elle ne ronfle pas…
Modération n’ayant pas été invité à ce week-end, c’est avec mes amis que j’ai bu et donc, un peu trop .
Je ne trouve pas le sommeil. J’ai légèrement trop chaud et l’esprit embrumé, je suis là allongé dans le noir, nu sur mon lit, le drap repoussé au delà de mes pieds. Je regarde les étoiles à travers le velux de ma chambre…
Le silence nocturne se délite petit à petit, un son presque imperceptible parviens à moi.
Je retiens ma respiration pour mieux le percevoir. Et non ce ne sont pas des ronflements provenant de la chambre contiguës, mais une douce respiration légèrement plus forte que la normale accompagnée de très légers râles.
Mon cœur s’accélère immédiatement. En effet s’il y a bien une chose qui enflamme mes hormones c’est d’entendre une femme dans ce moment de plaisir intime.
Mon esprit encore un peu embrumé par l’alcool s’éveille au désir et à l’envie.
Mon sexe repose sur mon ventre, toujours au repos, mais sa taille montre qu’il commence à frémir d’excitation.
Je n’ose me joindre à ce moment d’intimité.
Je ne veux pas m’imisser dans cet instant d’abandon.
Mais comment résister alors que ce qui parvient à mes oreilles est l’une des choses qui me procure l’une des plus grande excitations.
Je n’ai pas de visions erotiques d’elle, je ne n’imagine pas ses doigts jouant sur son petit bouton, je ne vois pas non plus sa main carressant ses seins…
Non je n’ai qu’une image en tête, celle de son visage, les yeux plus ou moins clos…
Sans me rendre compte, mes doigts effleurent mon sexe, le caressent, sur toute sa longueur.
Je vois ses joues légèrement empourprées, et sa bouche se mordillant la lèvre inférieure ou alors la supérieure…
Mon sexe se rempli de désir ou, beaucoup moins poétiquement, d’à peu près les trois quarts du sang utilent à l’irrigation de mon cerveau.
Je n’arrive plus à réfléchir tandis que ma verge repose toujours sur mon ventre mais elle est dorénavant raide comme un bambou.
J’imagine ses narines écarquillées cherchant au maximum un surplus d’oxygène pour alimenter son cerveau, qui s’il se trouve dans le même état que le miens, doit être en pleine ébullition…
Je prends mon sexe entre mes doigts et commence un doux va et vient.
Une goutte de sueur perle au coin de son front…
Mon gland est gonflé d’une envie irrésistible, ma verge se courbe légèrement tellement elle est tendue.
Son cou s’offre aux baisers…
Bien évidement je ne la vois pas mais le son de sa respiration me suffit amplement
J’accélère le mouvement, je sens l’explosion de mon cerveau toute proche…
Sait elle que je peux l’entendre, sait elle que je l’écoute, sait elle que je partage ce moment ?
Ma jouissance est intense, mon jus sort en deux jets puissants et recouvre mon ventre.
Mon corps se détend et se repose enfin complètement sur le lit, l’esprit endorphiné, le souffle court mais dans un profond état de bien être.
À t’elle fini par atteindre l’extase car je ne l’entends plus ou m’a t’elle entendu et l’ai je interrompu… J’espère ne pas lui avoir fait ça.
Demain au lever du jour, je serai encore plus gêné devant elle craignant d’avoir gâcher son moment de plaisir.