Pensée prismatique

Les regards se glissent sur les courbes de sa bulle qui l’enveloppe d’un voile protecteur. On la distingue à peine derrière son apparat de dentelle qui la protège d’une nudité de l’âme qu’elle ne saurait assumer.

La lumière converge vers une infime partie de son être et telle une magicienne elle dévoile le prisme de son espérance.

Mais pourvu que cette dernière soit douce telle une tendre pensée qui perce son opacité. Paradoxe de l’ombre qui sublime la lumière, elle se perd et se trouve dans toutes les zones de gris qui s’entremêlent.

Telle la Seine elle se la coule douce en passant comme un rêve au pays des mystères de ce pré vert.

L’horizon se dévoile au fur et à mesure qu’elle avance sur son échiquier. Sa bulle d’O modifie son prisme et l’arc lève le brouillard pour colorer ses pensées. Alors tu la distingues dans son entièreté et effleures sa fragilité.

M.

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