Petite brise matinale... (repost d'une ancienne histoire)


Repost d’une histoire que j’avais écrite pour FI à l’époque. Eté 2017 ou 2018 je dirais ^^


Je me suis réveillée tôt ce matin.

Je suis seule dans ma chambre, il fait déjà très chaud pour l’heure. Je me lève, complètement nue, et vais ouvrir la fenêtre en grand.
Quel plaisir de sentir la brise effleurer mon corps tiède et moite de cette chaude nuit. Je passe quelques minutes à rêvasser, observant la rue en contrebas, attentive aux mouvements, aux bruits, écoutant le vent et le chant des oiseaux.

Mais le soleil tape déjà fort, et la vive chaleur sur mes seins m’incommode. Je retourne m’étendre sur mon lit, à l’ombre. Je repousse au sol mes draps ô combien inutiles et me blottit confortablement, bras et jambes écartés pour un peu plus de fraîcheur.
Je décide de traîner sur le forum. Je prends le temps d’aller lire et de répondre, puis repose mon téléphone. Fermant les yeux, je me mets à rêvasser presque malgré moi.

La tête pleine d’images après ces lectures matinales, je sens peu à peu mes sens s’éveiller. La brise fraîche caresse mon corps, comme autant de doigts qui m’effleurent et me font frissonner. Mes seins sont tellement sensibles ces jours-ci que le seul souffle du vent suffit à les titiller, je les sens gonfler et se dresser. Ma respiration se trouble.

J’ai du mal à chasser de mon esprit le scénario de certains de nos jeux… Comme ce doit être excitant de se retrouver par surprise dans les bras de cet inconnu, dans cette ambiance chargée d’électricité et d’attentes, et avec ce feeling qui semble s’être installé dès le premier regard… Et comme je suis curieuse, à la pensée des invités qui peuplent la maison.

Les yeux toujours fermés, je laisse une de mes mains rejoindre les courbes de mon corps. J’effleure à peine ma peau chaude du bout des doigts. D’abord le ventre, tout doucement. Du pli au bas de mon ventre, je glisse lentement jusqu’au sternum, survolant le nombril, m’égarant quelques secondes sur mes flancs, mes poignées d’amour.
Mes doigts s’attardent ensuite sur la peau si fine et douce de mes seins, du côté jusqu’au dessous du sein, le droit d’abord, puis le gauche. Mon souffle monte d’un cran supplémentaire lorsque presque accidentellement ma paume accroche un téton au passage. Le frottement m’électrise et je soupire d’impatience. Je continue ce petit jeu pendant de longues minutes, frôlant la peau de mes seins et ne passant que rarement sur la pointe fièrement dressée à présent.

Quand un premier gémissement m’échappe, je sais qu’il est temps. Je porte un doigt à ma bouche pour l’humidifier, puis descends le poser directement sur mon mamelon droit. Le contact frais de mon doigt mouillé sous la brise me fait frémir et je commence à jouer avec le téton, à le caresser en faisant de petits cercles autour de lui, puis à le pincer doucement entre deux doigts. Mon bassin commence déjà à onduler sensuellement sous l’effet de l’excitation, mes fesses se soulèvent du matelas par instants, mes cuisses s’ouvrent.
Je soupire beaucoup. J’ai gardé les yeux fermés, et le fantasme s’intensifie. J’imagine les mains de cet inconnu sur mes seins, sa bouche même, chaude et humide entourant mon téton.

Ma main reprend son exploration et, au départ de ma gorge, entame une lente descente. Mon cou, ma poitrine, mon estomac, mon nombril, mon bas-ventre… Je m’arrête lorsque le bout de mes doigts commence à sentir une douce repousse de poils. Je replie mes doigts, laissant mes ongles glisser délicatement sur ma peau alors que je contourne mon pubis et glisse sur l’aine. La douce chaleur émanant de mon sexe m’attire, mais je retiens mon geste, remonte le long de ma cuisse, jambe droite repliée sur le lit, talon sous la fesse. J’effleure la douce peau de la cuisse jusqu’au genou, puis redescends, en prenant mon temps, et répète de nombreuses fois l’opération.
Mon cœur bat à toute vitesse, mon souffle est irrégulier, mon bassin ondule doucement, et mon esprit s’emballe de plus belle. Je pense à de douces lèvres qui baiseraient le creux de ma cuisse, j’imagine un souffle chaud qui viendrait caresser les lèvres de mon sexe.
Mes doigts se font de plus en plus aventureux dans leurs caresses, et je finis par poser une main légère sur mon pubis. La zone est chaude et douce. Les seuls poils que je sens sous ma main sont une repousse de mon rasage de la semaine dernière. Ça ne pique pas, c’est doux et terriblement excitant. Plus excitant encore, je sens sous ma paume mes petites lèvres qui dépassent de ma vulve, gonflées et humides, alors que je n’ai même pas encore écarté les jambes. L’excitation est telle que je devine même mon clitoris, palpitant sous mes lèvres, gonflé et sensible lui aussi.

Je l’avoue, l’attente est de plus en plus difficile à soutenir. Ma main gauche est à présent plaquée sur mon sein, le téton serré entre deux de mes doigts. J’écarte lentement les cuisses, et je sens ma fleur s’ouvrir naturellement sous ma main. Le majeur de ma main droite glisse entre mes lèvres à mesure qu’elles s’ouvrent. Je suis déjà tellement mouillée… Je sens les parois de mon vagin se contracter au rythme des ondulations de mon bassin. Joueuse, j’effleure l’entrée de mon sexe du bout du doigt. Il me réclame, je me sens vide, mais je résiste et remonte ce doigt malicieux le long de ma fente, entraînant dans son sillage une chaude traînée de cyprine.
Petit sursaut de la partie basse de mon corps quand mon doigt se pose sur mon clito. Petit cri aussi, le premier de la matinée.

Je me laisse aller au gré de mes rêvasseries et suis incapable de continuer à me contrôler et à me retenir. Mes lèvres sont bien ouvertes et écartées à présent, luisantes de cyprine et brûlantes, gonflées et sensibles. Un de mes doigts fais de petits cercles réguliers autour de mon clitoris, appuyant un peu plus fort au moment de passer à son sommet, plaquant fermement la petite perle glissante avant de la laisser échapper.

Mes gémissements se font plus pressants, la cambrure de mes reins plus marquée.

Chaque fois que mes doigts descendent jusqu’à l’entrée de mon vagin, un petit brin de frustration me fait souffler, mais je me contente de tremper mes doigts avant d’aller reprendre le massage de mon clito. Patience.

De douces vagues commencent à monter, de ce doigt si habile jusqu’à ma tête, m’électrisant délicieusement le corps. C’est tellement bon…
Je ralentis, le souffle court, l’envie de jouir est telle que mon bassin se tend nerveusement vers mes doigts comme pour s’y frotter.

Je tapote doucement mon clito du bout du doigt. Un cri à chaque contact.

J’y suis presque… Je reprends très lentement ma caresse du bout de l’index. Mon clitoris a presque doublé de volume en quelques minutes et je tourne autour comme pour le couvrir de cyprine glissante, le lustrer, d’un geste très régulier, me refusant de m’arrêter même quand le plaisir est trop fort, trop sensible.

J’ai du mal à contrôler mon souffle, mes halètements me trahissent et je me sens partir dans un long râle tremblant, je me crispe, ma tête bascule en arrière sur l’oreiller, mes cuisses se resserrent sur ma main. Mon corps et secoué d’un, deux, puis trois violents soubresauts suivi d’une multitude de délicieuses secousses. Sonnée, je me force tout de même à bouger, et dans l’attente de cette ultime délivrance, j’avance ma main et glisse d’un seul coup deux de mes doigts profondément en moi. Les parois de mon vagin serrent délicieusement, se refermant convulsivement autour de mes doigts, décuplant le plaisir sur la fin de ce magnifique orgasme.

Je reste étendue comme ça, le corps entier frissonnant sous la brise, les doigts serrés dans cette chaude intimité. Et je me détends, comblée de plaisir et de bien être.

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