Cela fait deux fois qu’une femme m’appelle via Messenger sauf que je suis en soirée et je n’entends pas les sonneries. Et des messages pleuvent … rappelez moi !!! Puis le lendemain j’étais bloquée.
Pour autant j’avais eu le temps de voir le prénom et l’endroit où elle vivait.
La Picardie …! Et cette ville … c’est la tienne Jérém. Pourtant ça fait quoi … 1,5 ans que notre histoire est finie.
Alors je t’envoie un message. Et voilà … le contact était renoué.
Léger et sans plus, simplement amical.
Tu es un chanteur et je suis ton groupe sur fb, j’ai liké tes publications, ce qui a généré la jalousie de la demoiselle.
Des mois se passent et son groupe publie un message qui m’amuse., apparemment ils ont un hâter … je ne sais pas ce qui me prend mais … je lui écris.
« Salut toi, wooo un hâter, le début de la gloire . J’espère que ce n’est pas encore une ex un peu folle cela étant ce n’est pas moi »
Et … il me répond … on enchaîne sur la musique, nos concerts, nos goûts communs.
Comment c’est possible que ce soit si fluide entre nous ! On se ressemble pas mal, le sport , tu fais des triathlons, la musique, notre vision de la vie.
On se met à parler des heures et des heures, tous les soirs ! Couche tard nous sommes.
Et voilà, on commence à dévier, nous sommes célibataires après tout.
Des échanges de photos, qu’est de qu’il est beau mais pourquoi j’ai rompu moi ???
On se cherche on se dit qu’on doit se revoir.
La vie est étrange car je pense que cette semaine là j’ai 3 ex qui sont entrés en contact avec moi. Nostalgie ?!
Je commence à penser que toi et moi devrions nous revoir et tu penses de même. On se fixe une date.
Arrive le fameux soir . Comme à ton habitude tu repousses l’heure de ton arrivée, ah oui c’est vrai que tu étais capable de venir avec des heures de retard
Et tu sonnes, l’impression d’un voyage dans le passé. Tout sourire on s’amuse à rejouer notre première rencontre, sauf que cette fois-ci les pubs sont ouverts alors on décolle pour le centre-ville. Un super café en sous sol, on commande une planche et des verres.
On rigole, on se charme mais petit à petit ça me revient, les pourquoi de notre rupture. Je comprends alors que c’est une erreur. C’est fou cette alchimie !
Ta voiture est devant chez moi alors retour ensemble, je me gare dans mon allée et coupe le contact. Il me regarde, « tu es toujours tellement insondable, pourtant ton sourire me dit que tu as passé une bonne soirée, alors on fait quoi miss, on rentre chez toi ? »
« Jérém je ne veux pas te faire souffrir à nouveau »
« Pas de projection, juste l’instant, j’ai changé pour ça »
« j’ai peut-être un excellent rhum » (ouais je ne suis pas difficile à convaincre, il a un corps d’athlète mince et musclé )
On rentre … je lance une playlist au hasard et je nous sors des mini verres .
Tu m’enlaces et on danse … un regard, on s’embrasse … tendre … chouette mais pas de papillons. On ne peut pas toujours réunir tous les animaux…
Je vais me contenter de ça ! Tu rigoles et me raconte mon aplomb de notre première rencontre. Woooo j’ai fait ça ?!
On rigole … lui le romantique et moi qui n’avais alors qu’une envie, c’était de lui faire l’amour … on sortait, à l’époque, du confinement alors j’avais peut-être sauté les préliminaires
On se rejoue la scène , lui assis sur le canapé et moi qui viens sur lui ! Je danse sur lui et le caresse de mes déhanchements. Le petit capuchon ne tarde pas à sortir de l’emballage et je m’assois enfin sur toi …hummmm ça … ça n’a pas changé ! Un bonheur de te sentir …
mais la playlist est comment dire … une horreur … que des chansons d’amour ça nous coupe un peu, on rigole et je te rassure … je ne veux pas t’épouser ni même sortir le moindre mot d’amour … Tu me connais, j’aime les mots mais pas ceux là. C’est d’ailleurs une chose que tu n’aimais pas chez moi, mon incapacité à te dire je t’aime d’où le côté comique de la situation.
Je chope la télécommande pour du rock et la chevauchée reprend jusqu’à me faire rire … oh oui je suis toujours prise d’un fou rire quand je jouis.
Je me rends compte que tu ne m’as pas oublié ^^ tu connais mon fonctionnement.
Cela étant toi tu n’as pas joui et j’ai envie de te faire le plaisir de mes lèvres. Je m’agenouille et je me délecte de ton sexe. Mes lèvres jouent de toi, ma langue suis le mouvement, tu te laisses aller. Je prends tout mon temps jusqu’à obtenir ta jouissance qui coule le long de ma gorge.
La fatigue nous assomme, point de deuxième round et nous finissons les quelques heures de la nuit dans mon lit pour dormir. Un matin un peu gêné, un baiser très léger et nous revenons à l’instant présent, chacun retourne à sa réalité. La parenthèse se referme.