Je la regarde et m’aperçois qu’elle a le regard perdu vers le coucher de soleil.
Les derniers éclats de l’astre solaire brillent au coin de ces merveilleux yeux verts.
Elle est si belle.
Mon regard descend le long de son cou et s’aventure le long de la couture de son cache-coeur, et je contemple la peau de sa poitrine si claire.
Mes yeux repartent pour se perdre entre son cou et son épaule. Ce creux où elle aime les tendres baisers.
Je me penche vers elle, et y dépose le plus doux baiser que je puisse lui offrir.
Je la sens frémir, Elle me saisit la main et lorsque je ressors de son cou, c’est elle qui se penche vers moi pour déposer un baiser sur mes lèvres.
« On est bien ! » me dit-elle en se redressant. Je ne peux qu’acquiescer.
Cela fait longtemps que nous n’avions pas pris le temps de nous évader loin du tumulte et loin de ces yeux inquisiteurs qui se posent si souvent sur nous lorsque nous nous retrouvons dans notre commune.
Loin de nos terres, loin de ces connaissances qui ne pensent qu’à nous juger, rien ne nous empêche d’être comme nous désirons être, mutin, coquin, voir dévergondé, mais surtout toujours passionné.
Nous nous sommes décidés au dernier moment pour cette petite ville côtière.
Une chambre réservée en quelques instants sur internet dans un hôtel sans prétention.
Et nous voici ici, dans ce restaurant qui lui aussi ne paye pas de mine, mais il y a deux choses parfaites en ce moment précis.
La superbe vue sur le coucher de soleil et sa présence.
Cette femme si belle, qui depuis des années déclenche en moi des sentiments de folie. Folie douce, parfois légèrement furieuse et surtout folie des sens.
La pression de ses doigts sur ma main m’extirpe de mes songes. «Hey où es-tu? Tu es parti loin de moi ?" Me dit-elle .
"Non bien au contraire, tu m’accompagne partout où je vais. »
Un sourire illumine son visage si doux.
Le dîner se déroule entrecoupé de doigts qui s’emmêlent, de caresses et de baisers, de mots doux et de paroles enflammées.
Alors que nous attendons le dessert, toute bien éduquée qu’elle est, elle me dit qu’elle va se repomponner.
Je ne l’entends pas revenir. Et m’aperçois de sa présence que lorsqu’elle pose ses lèvres dans mon cou.
Ces mains glissent le long de mon torse et viennent rejoindre les miennes sur mes cuisses.
Elle entrouvre mes doigts délicatement, y glisse rapidement quelque chose et referme rapidement mes mains, tout en me susurrant l’oreille «je ne veux pas perdre de temps».
Ne comprenant pas vraiment, j’entrouvre mes mains et découvre un morceau de dentelle. Je mets quelques instants à comprendre ce qu’elle vient de me donner… le moment où mon cerveau crie « culotte !!! », est également l’instant précis où le serveur nous présente les desserts.
Un réflex me fait fermer les doigts et plonger les mains sous la table. A-t-il vu ce que je tenais au creux de mes doigts ? A-t-il été plus perspicaces que moi ? A-t-il compris que la femme à qui il venait de servir son dessert n’avait plus de dessous?
Je devais être rouge écarlate mais cela ne lui suffisait pas.
J’ai eu un léger mouvement de recul lorsque je sentis son pied, débarrassé de sa sandale, s’immiscer entre mes cuisses et venir ce poser sur mon entrejambe.
«Ca m’a l’air délicieux tout ca !»
Me parlait elle ou était-ce à l’attention du serveur concernant les desserts.
Le serveur prie pour lui mais je savais qu’elle me parler tant ses orteils jouaient sur mon sexe.
Elle n’arrêta pas son petit jeu de pied durant toute la dégustation de son dessert. J’étais mal à l’aise et elle aimait ça.
J’étais à présent oppressé dans mon jean et pour stopper ce doux supplice mais tout de même supplice, je saisis son pied pour le décoller de mon entrejambe.
Alors qu’elle pensait que j’allais, après avoir repoussé son pied, le libérer de l’emprise de mes mains, je n’en fis rien.
Elle était à moi, mes pouces commencèrent à parcourir la plante de son pied avec vigueur comme lors d’un massage.
C’est lorsque les appuis se firent plus légers et qu’ils devinrent caresses que j’ai vu son visage se tendre et son pied commençait à tenter de s’échapper.
Les caresses se muèrent en chatouille, elle se mordit la lèvre pour résister mais n’en pouvant plus, dans un rire exagéré, elle fit basculer mon verre. Ainsi je lâchais son pied pour éviter que le fond de vin restant ne se déverse sur moi…
Le serveur se précipite pour venir s’enquérir des dégâts que nous avions potentiellement faits.
Par bonheur, seul la nappe est irisée de nuances de pourpre.
J’imaginai déjà le serveur se précipiter sur mon pantalon pour éponger le vin et ainsi découvrir mon état. Heureusement cela ne fut pas nécessaire.
L’honneur est sauf, si ce n’est cette légère honte de nous faire remarquer en cette fin de repas, même si le restaurant ne reçoit plus grand monde à cette heure-ci.
Alors qu’un peu penauds, nous désirions partir au plus vite, la note nous est amenée, accompagnée d’un petit digestif local que nous ne nous sentons pas de refuser.
Cette douceur à base de prunes, nous fait oublier l’incident du verre et nous relance sur les voies d’une très bonne soirée.
Nous avons quitté le restaurant, et nous dirigeons vers la plage afin d’admirer le jeu des vagues sur la grève.
Nous arrivons sur la promenade qui longe le front de mer. La nuit est douce, le ciel étoilé de 10000 corps célestes.
Et c’est son corps que je saisi par la taille. Je me colle derrière elle et je plonge ma bouche dans son cou pour y déposer un baiser.
Et je la serre fort contre moi, sans un mot, nous sommes bien, nous sommes heureux, nous sommes seuls au monde, simplement bercer par le bruit des vagues qui viennent s’éteindre sur le haut de la plage. Le bruit du ressac, entrainant les galets vers le large, est tout aussi relaxant dans ce moment de plénitude.
« Nous ne ferons pas l’amour sur la plage ce soir ! » dit elle, brisant ainsi ce moment de contemplation sonore de l’océan.
En effet, la marée haute ne nous en laisse pas l’opportunité.
Je n’ose lui avouer que la plage de galets avait également tendance à refroidir mes ardeurs pour un câlin face à cette grande étendue sombre seulement éclairée par la voie lactée qui traverse ce ciel d’été de part en part.
« Hum… L’air marin me remonte entre les cuisses … » soupira t’elle.
« Veux tu ta culotte ? » lui demandai je, étant donné que j’avais toujours ce morceaux de tissus dans la poche.
« Non c’est agréable, mais c’est toi que je veux entre mes cuisses ! » me répondit elle, tout en appuyant ses fesses contre mon bassin.
« Je veux ton souffle chaud sur mon intimité ! » continua t’elle.
Ses paroles provoquaient en moi une nouvelle érection accentuée par le frottement de son postérieure sur mon jean.
J’aime quand elle devient « sauvage » comme ça, je crois que l’on peut également dire « crue ».
Cette femme, chaude comme la braise comme dit l’expression consacrée, que personne n’imaginait.
Moi même j’ai découvert ce coté sexuellement débridé que plusieurs mois après notre première aventure.
Je me souviens encore de cette première fois où j’ai osé prendre sa main, et venir coller mes lèvres aux siennes.
Et où sa langue a accueilli la mienne pour un doux ballet, un peu gauche, comme si deux adolescents s’embrassaient pour la 1ère fois.
Le monde aurai pu s’écrouler autour de nous pendant ces quelques secondes.
A la fin de ce baiser, nous ne savions pas quoi nous dire pendant plusieurs jours.
Nous avons passé le pas pour un moment charnel plus intime que plusieurs semaines plus tard.
Maintenant les choses sont claires, nous aimons passer du temps ensemble, mais nous avons chacun une autre vie à coté. Et ces vies nous conviennent.
Mais nous aimons faire l’amour ensemble, et nous savons nous le dire clairement l’un à l’autre quand l’envie est irrésistible… enfin surtout elle !
Elle se libère de mes bras pour pouvoir se tourner face à moi.
Elle prend ma tête à deux mains et mes lèvres à pleine bouche.
Sa langue se faufile en moi, rejoint la mienne pour jouer avec.
Quand sa langue me laisse un temps de répit, c’est seulement pour permettre à ses dents de me saisir la lèvre inférieure. Elle m’ensorcelle, elle me submerge, elle me noie sous ses assauts.
Mais mes mains ont réussi, délicatement, à remonter sa robe orange, elle se retrouve là tel un phare, les fesses nues offertes à la vue de l’océan seulement couvertes de mes mains qui jouent avec.
Je presse son corps au mien, elle ne peut que sentir mon état d’excitation.
Elle repousse ma tête en arrière et arrête de m’embrasser.
Elle me transperce de ses magnifiques yeux verts et me dit " Lâche mes fesses et allons faire l’amour !"
Je lâche promptement son fessier, tandis qu’elle saisi ma main et m’entraine déjà à travers les rues de la cité maritime.
Je peine presque à suivre son rythme effréné mais elle ne lâche pas l’emprise de ses doigts sur les miens.
Chaque fois que la possibilité d’une rue, une voie, une ruelle plus étroite s’offre à nous, elle m’y entraine.
Nous nous engouffrons dans l’obscurité nocturne d’un petit passage étroit qui semble serpenter jusqu’ au sommet de la ville vers le parc entourant la citadelle.
Elle s’arrête sans crier gare et je manque de lui rentrer dedans.
« Là c’est parfait ! » me dit elle.
Son regard posé sur un renfoncement où se trouve une porte d’une bâtisse ayant certainement plusieurs siècles.
Elle me plaque contre l’embrassure de cette ouverture.
Avec vivacité, sa bouche m’embrasse déjà avec fougue alors que je sens la ceinture de mon pantalon se dénouer.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, me voilà le jean sur les fesses, suivi de mon boxer.
Il y a encore quelques minutes, c’était elle qui se trouvait la lune offerte au vent marin.
Maintenant c’était mon tour d’être dans une position un peu similaire, et je me sentais démuni face à ses assauts dans ce lieu où potentiellement il pouvait y avoir du passage.
Même si cela était peu probable vu l’heure et la configuration de cette ruelle.
Ses doigts froids étaient posés sur ma verge. Malgré les picotements déclencher par la température de ses mains, elle ne demandait qu’à grandir sous ses caresses.
Mais c’est au chaud dans sa bouche qu’elle allait prendre toute sa vigueur.
En effet elle avait cessé ses baisers et venait de se mettre à genou devant moi.
Sa langue commençait à jouer sur mon gland qui raffoler de son contact chaud et humide.
Alors que ma verge se tendait sous les coups de langue, elle me prit en bouche délicatement.
Sa sublime bouche entourait mon sexe de ses lèvres pulpeuses.
Ses doux va et vient me font fondre.
J’ai totalement perdu la notion du temps et de l’espace…
Mais le lieu, bien terre à terre, se rappelle à nous bien vite.
Une lumière vient d’apparaitre à la fenêtre du bâtiment nous faisant face.
Oui nous aimons faire l’amour dans en des lieux parfois incongrus au risque de nous faire surprendre.
Mais nous ne sommes pas le moins du monde adepte de l’exhibitionnisme.
Alors quand la probabilité d’être découvert, n’est plus une probabilité mais une certitude, nous préférons partir à la recherche d’un autre lieu pour nos ébats.
Je remballe donc précipitamment mon sexe qui ne veut pas se retrouver à nouveau seul et à l’étroit dans mon pantalon alors qu’il s’épanouissait à l’air libre et en charmante compagnie.
Mais il faut savoir être patient.
Et nous voilà reparti pour une course folle vers les sommets de la ville.
Comme nous pouvions nous en douter, nous débouchons entre deux boutiques de souvenirs devant la citadelle.
A cette heure ci, le lieu est désert car l’entrée de la place forte est fermée.
Elle m’entraine vers les anciennes douves, devenues un joli petit parc arboré.
Nous trouvons enfin l’endroit parfait, un peu en contre-bas de la promenade mais surtout, à l’abris de tout regard indiscret grâce à un petit bosquet d’arbousier.
« J’ai eu envie de toi toute la soirée » me dit elle
"Ah bon ? " lui répondit je le plus naïvement possible.
« Arrête de faire l’idiot ! " me dit elle presque sèchement " Et allonge toi mon amour » complétât elle avec beaucoup de douceur dans la voix.
Je m’exécutais tandis qu’elle me demandait de fermer les yeux. Ce que je fis sans protestation aucune.
Je me sentais très bien, allongé sur cette agréable tapis de verdure épais avec cette femme merveilleuse.
Un bruissement de chaque coté de ma tête me fit comprendre qu’elle était là, juste au dessus de moi.
Puis, sur ma bouche s’est posée sa fleur, légèrement entrouverte par nos ardeurs nocturnes, avec ce goût acidulé de son désir.
Elle n’a point besoin de me dire quoi faire.
Ma langue est déjà en train de collecter les premières gouttes de son nectar.
Elle parcourt ses lèvres offertes à mes envies.
Elle tourne et vire, de haut en bas, de bas en haut, joue avec son petit bouton puis s’engouffre en elle.
Puis reprend un chemin inverse ou totalement différent au grès de l’imagination.
J’entends son souffle qui s’accélère alors que mes mains place son bassin afin que j’accède au mieux à son bouton d’amour, pour l’aspirer, le titiller, le mordiller.
Son bassin ondule de lui même comme commandé par une force divine.
Elle se frotte si fort, dans des mouvements si saccadés, que ce n’est plus ma langue qui lui procure tant de plaisir mais mon grand nez…
Mais je reprends les choses en mains, et replace ma bouche sur sa fleur entièrement épanouie.
Ma langue en elle sent sa jouissance arriver alors que mon nez titille encore son clitoris sans le vouloir.
Ses jambes se contractent autour de ma tête et son corps s’électrise !
Elle m’appuie sur la tête comme pour l’enfoncer dans le sol et m’empêcher de continuer tout contact avec son sexe.
Mais ma tête étant tout aussi dur que le sol, c’est elle qui doit avec un effort se décoller de mon visage.
Malgré le peu de luminosité, je l’aperçois enfin. Son visage est rayonnant de bonheur.
Elle ne tarde pas à reprendre ses esprits et, se penchant en arrière, elle défait à nouveau ma ceinture.
Je l’aide en déboutonnant rapidement mon jean et baissant le tout, je libère mon sexe qui se dresse, de joie, de pouvoir enfin prendre une position convenable et non douloureuse.
Tellement tendu de désir pour elle qu’il se recourbe en appuyant sur mon ventre.
Elle pose les doigts dessus pour vérifier de mon état.
Puis elle retire sa robe orange et me dit sans ambages « Viens vite en moi ! »
Elle se trouve maintenant entièrement nue après avoir également prestement libérer sa douce poitrine du carcans de son soutien gorge.
Elle descends vers mon bassin, puis soulève le siens afin de venir placer mon gland écarlate de désir pour elle au contact de ses lèvres, à l’entrée de la porte du paradis.
Celui si s’insinue sans aucune difficulté en elle au fur et à mesure ou elle redescend son bassin.
Son nectar facilitant grandement l’opération.
Je suis en elle, nous ne faisons plus qu’un?
Elle commence à donner le rythme et rapidement nous sommes synchronisés.
Parfois plus lents, parfois plus rapide, parfois un mouvement profond parfois superficiel.
Nous sommes tout simplement bien ensemble.
Je joue de mes mains sur ses seins, parfois c’est elle qui se penche en avant pour qu’ils soient accessibles à ma bouche et à ma langue.
Nous sommes en symbiose…
Je sens qu’elle accélère légèrement le rythme et je suis le mouvement.
Nos respirations s’accélèrent de concert, à présent ses fesses claques sur mon bassin.
Son souffle est devenu râle, voir même de légers cris.
Je sens son vagin se contracter sur ma verge. Ce qui déclenche immédiatement en moi une jouissance profonde marquée de saccade de ma semence en elle.
Mon cerveau est submergé d’ocytocine et je suppose que le sien également, car mes mains sont comme agrippé à ses seins.
Et nul doute que sans une grosse dose d’hormones du plaisir, elle m’aurait fait lâché prise depuis longtemps.
Elle s’allonge enfin sur moi, entièrement relâchée.
Nous sommes repus de sexe pour ce soir.
« Que j’aime faire l’amour avec toi » me dit elle, mon sexe toujours en elle.
« Je crois que nous allons passé un très bon séjour » Conclu t’elle en contractant son vagin pour bien me faire comprendre de quoi elle parlait.