«Mais tu m’aimes?» demanda Alice. « Non, je ne t’aime pas! » Répondit le lapin blanc. Alice fronça les sourcils et commença à se frotter les mains, comme elle le faisait toujours quand elle était blessée. . « Tu vois? », dit le lapin blanc. .Maintenant, tu te demandes peut-être ce qui te rend si imparfaite, ce que tu as fait de mal pour que je ne t’aime pas au moins un peu. . Et c’est la raison pourquoi je ne peux pas t’aimer. . Tu ne seras pas toujours aimée Alice, il y aura des jours où certaines personnes seront fatiguées, en colère contre la vie, la tête dans les nuages et ils te feront du mal. . Parce que les gens sont comme ça, ils finissent toujours par jouer avec les sentiments des autres, parfois par insouciance, malentendus ou conflits avec eux-mêmes. . Et si tu ne t’aimes pas au moins un peu, si tu ne crées pas une coquille d’amour-propre et de bonheur autour de ton cœur, les fléchettes envenimées des gens deviendront mortelles et te détruiront. . La première fois que je t’ai vu, j’ai fait un pacte avec moi-même: « J’éviterai de t’aimer tant que tu n’auras pas appris à t’aimer toi-même! » . C’est la raison pour laquelle, Alice, je ne t’aime pas." .
Inspiré du magnifique conte Alice au pays des merveilles🌟
Ceci n’est pas un corps…
Je la regarde, elle est nue. Je dis, tu es belle. Elle secoue la tête, me répond, tu es fou, tu es aveugle, non, je ne suis pas belle, non.
Elle dit, regarde bien ce corps, je n’aime pas mes seins, je n’aime pas mes fesses, je n’aime pas mon ventre, je n’aime pas, j’ai des vergetures, des rides, des cernes, elle dit, regarde bien, qu’est-ce que tu peux bien aimer, qu’est-ce que tu peux bien désirer, chez moi, je ne comprends pas. Si elle savait. Si elle pouvait se voir comme je la vois, si je pouvais devenir son miroir, son reflet, son ombre, l’espace d’un instant. Elle comprendrait, peut-être, un peu, juste un peu. Je la regarde, elle est nue, et je redis, que tu es belle. Parce que je ne vois pas ce qu’elle voit. Ce n’est pas qu’un corps. C’est un pays, un continent, une planète, que dis-je une planète, c’est un Univers tout entier. Je suis un explorateur-astronaute, en quête du septième ciel. Ses grains de beauté sont autant d’étoiles que j’aime compter la nuit, avant de m’endormir. Ses vergetures sont des vagues, qui m’emportent, quand je surfe sur sa peau. Ses rides sont la preuve qu’elle rit, qu’elle pleure, qu’elle réfléchit sans cesse, qu’elle est bercée par ses émotions et qu’elle n’en est que plus émouvante, ainsi. Ses cernes sont la preuve que nos nuits sont plus belles que vos jours, que même dans nos songes, nos corps allient l’envie et le désir, de ne jamais se séparer. Sur son dos, il y a une tâche de naissance, c’est l’emplacement de son coeur, j’aime l’embrasser, elle a la taille parfaite de mes lèvres. C’était son destin d’être la cible de notre amour, tout simplement, merci Cupidon. Son ventre a donné la vie, comment pourrais-je le détester, même si cet enfant n’est pas de moi, son ventre est un temple, je le chéris, l’admire, le vénère, jusqu’à le voir regrossir un jour, parce que c’est aussi ça s’aimer, c’est semer, et voir la vie, pousser. Ses seins ont allaité, qu’importe s’ils ne défient pas la loi de la gravité, ils ont nourri un petit être humain. Rien qu’à cette image, je frissonne.
Au diable la société et vos corps photoshopés, sur papier glacé, dans vos fils d’actualité, je la regarde, elle est nue, et qu’elle est Belle.
Vincent Lahouze
Ce texte exprime une vraie belle vision des choses on pense tous avoir nos défauts qui sont en fait ce qui va faire chavirer l’autre