Toi, toi, mon toit

J’ai, me semble t’il, jamais écrit sur toi, l’homme que j’ai aimé et quitté alors que je t’aimais toujours. Depuis toi, je n’ai jamais partagé ma vie. Peut-être me fallait-il toutes ces années pour le faire, prendre la plume pour nous raconter.
A l’époque, j’étais fraîchement séparée et j’avais vécu une folle histoire de cul avec un marseillais. Une parenthèse d’une année qui m’avait appris que la vie pouvait-être un jeu. Un jeu qu’on s’est plu à faire perdurer. Des moments intenses, des week-ends endiablés, des vacances collées serrées, des spas libertins parisiens. Oui la vie pouvait être merveilleuse mais il me manquait l’amour.
J’étais alors en poste en formation professionnelle et tu étais un formateur, plus gradé que moi à l’époque. Nous n’étions pas de la même famille professionnelle dans le sens où je ne gérais pas tes formations . Cela étant j’étais seule ce jour lorsque ton message est arrivé. Un long message pour m’expliquer ton absence le lendemain pour une co animation. Mais ce sont les détails qui m’ont amusés. Tu rentrais de vacances et tu avais chevauché un taureau mécanique, le vilain t’avait éjecté rudement si bien que ton visage avait heurté son pied métallique. Une fracture au niveau de l’oreille et de la mâchoire, tu allais donc voir un spécialiste. Je réponds que ton message m’amuse et que tu n’as pas à te justifier. Cela t’interpelle, tu me demandes ce qui me fait sourire .
« Et bien je me demande si, le spécialiste que vous deviez voir était un proctologue, aurais-je eu autant de détails ? »
J’ai parfois tendance à être très naturelle et je ne sais pas ce qui m’a pris d’écrire ça :sweat_smile:
J’ai eu de la chance car il s’en est amusé et il m’a répondu.
Il écrivait vraiment très bien ce qui me plaisait énormément. On s’est mis à échanger. Je suis une grande fan de musique et tu es un guitariste / chanteur. Tu tournes un peu dans la région.
On échange sur notre messagerie professionnelle. or je ne t’ai jamais vu !
Un jour tu passes par surprise et je te découvre, pas très grand, blond, des yeux aussi bleus que les miens sont noirs, et un sourire ravageur.
En revanche je constate que tu es jeune, plus jeune que moi. (6 ans pour être précise) Tu fais très, fils de bonne famille. Je me demande quel genre d’amant tu es ?! C’est signe que tu m’attires mais nous sommes au travail et cela reste une pensée fugace.
On déjeune avec des collègues, je te découvre timide. C’en est charmant.
On se revoit un soir, pour boire un verre en ville mais en groupe et tu n’oses pas être plus entreprenant.
Un jour tu m’écris pour me proposer une soirée, je n’ai aucune hésitation et accepte.
Tu m’emmènes sans que je sache où, il y a un peu de route ce qui nous permet de discuter.
Et surprise ; un club de musique avec deux concerts à la clef ! Le premier groupe arrive et plus ils jouent plus je te vois mal à l’aise. Il s’agit des gendarmes, tu pensais qu’ils jouaient des reprises de Police. Mais si c’est bien la musique de Police, les paroles sont … comment dire… une parodie sexuelle :joy:
Tu es gêné, en effet tu me vois comme une nana BCBG. Sauf que j’ai plusieurs facettes et j’adore Elmer food beat moi ! Je te demande si tu veux me menotter :yum: tu n’oses répondre. J’avais mis une robe violette, assez courte avec des bas, pour que tu devines cette jolie frise si je me penche un peu, j’avais aussi pris soin d’ouvrir quelques boutons afin d accentuer mon joli décolleté.
Le deuxième groupe arrive, ils reprennent du rock, pop rock. Et une chanson de Prince se joue, purple rain. Je me souviens de ce moment car tu me glisses à l’oreille que tu es heureux de cette soirée et d’être avec moi alors je me retourne, bière en main, et je t’embrasse tendrement. Mon autre main descend le long de ta chemise et je passe mes doigts sur ta peau, entre les boutons. Je caresse ton ventre, ce faisant je te découvre musclé. Je n’ai rien prémédité, je ne connais pas tes intentions, ni les miennes d’ailleurs, je suis mon instinct et l’envie de goûter au sel de tes lèvres était devenue irrésistible.
C’est amusant d’y repenser, les coïncidences de la vie, nous sommes sortis sur une chanson de Prince et ce dernier est décédé quand on s’est séparés.
(…)

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J’aime beaucoup ce récit mais dit moi qu il y a une suite …

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Oui :blush: j écris directement sur le forum, comme ça me vient ^^ la suite demain
Merci :kissing_heart:

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La soirée se poursuit, nos visages sont tout sourire. Nos yeux se cherchent, nos bouches se trouvent , nos mains deviennent baladeuses. Je te sens très respectueux dans ta façon de me toucher.
On quitte ce lieu vers mon parking sous terrain.
Tu me dis que si t’osais tu me proposerais un verre, je te dis que j’aurais dit OUI alors je récupère ma voiture vers ton parking qui est à 5 min.
Je découvre ton appartement, extrêmement bien rangé, j’apprendrais plus tard que tu es hyper maniaque, tous doit être aligné :cold_face:
Tu m’offres un verre et le canapé nous ouvre ses bras.
Le temps me semble s’arrêter quand tu te tournes vers moi. Il s’ensuit des baisers langoureux. Cela étant tu ne prends aucune initiative et je ne suis pas la femme la plus patiente. Je viens donc sur toi et alors que nos langues continuent de faire connaissance, je me frotte contre ta bosse qui me semble prendre du volume. On migre vers ta chambre et hop la robe se tombe. En sous vêtements et bas je m’allonge sur le dos, tu t’es arrêté pour me regarder. Mais quel est ce feu que je vois dans tes yeux ?
Tu me rejoins en déposant tes lèvres ici et là. Tu prends ton temps et goûtes toutes les parcelles de mon corps. Je frissonne, de désir, d’envie, d’impatience.
C’est incroyable ce temps que tu prends pour faire tomber mes derniers vêtements, tu es doux , tu es tendre et excité ! Je sens ton excitation. Tu es au dessus de moi, tu approches de mon visage pour un tendre baiser, j’en profite pour te déboutonner. Raaaaa ton ventre est plat et valloné. Tu fais des semi marathon et ton corps me le prouve. Moi aussi je veux te découvrir. Je vire cette chemise, je caresse tes fesses.
Tu ne me laisses pas faire et redescends, tu têtes un sein au passage qui m’arrache un ahhhhh, tu pinces l’autre téton pour un ohhhhh et te voilà léchant ma peau, mon nombril et mon aîne. Tu souffles sur mon bourgeon qui bat la chamade. Les minutes sont des heures , tu me tortures . Tu es partout sauf sur mon sexe qui perle son excitation. C’est pfiouuu oui fou ! Et ça y est te voilà, la langue bien pendue entre mes jambes. Tu me dégustes, je soupire, tu me chatouilles , je gémis, tu m’aspires, je sursaute hummmmmm
« Non n !!! »
Tu te relèves en m’interrogeant du regard.
« Ne me fait pas jouir comme ça !!! Je veux te sentir en moi. »
Alors tu remontes et tu fais tomber ton caleçon . Je n’ai ni toucher ni vu l’objet de mon désir. Il se place contre moi. Je sens ton gland se dresser entre mes lèvres, juste à l’entrée grrrrr j’ai envie de donner un coup de bassin mais … je te demande de te protéger, merci la table de chevet à portée de main.
Nos lèvres se scindent alors que tu te replaces, et tendrement tu entres en moi grrrrr Je te sens me pénétrer et la chaleur m’envahit.
Je te laisse mener la danse. Et nos corps semblent vibrer au même diapason. Je ne me souviens plus si j’ai joui en ce premier contact mais toi oui, et j’ai eu l’impression d’être dans du coton.
Alors que tu te retires, je te découvre, oh tu es courbé :grin:
Tu me dis qu’apparement le levrette est une position qui fait vibrer les demoiselles, ça nous fait rire, à essayer alors …
A suivre

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Cette nuit fut magique mais j’ai voulu rentrer chez moi pour dormir.
C’est une chose étrange mais autant je peux faire l’amour le premier soir autant j’ai besoin de temps pour m’abandonner au sommeil.
J’ai vu ton incompréhension et j’ai compris ton envie d’encore. Je t’ai rassuré et je suis partie avec Lou Reed à fond dans la voiture, The Perfect Day ! Une pépite ce morceau.
Au final je n’ai pas dormi car j’ai revécu encore et encore nos moments, signe que les papillons avaient pris possession de moi.
On s’est vite retrouvés et quasiment plus quittés ! Et nous avons testé quelques positions :blush:
La levrette … cela me ramène à des vacances en Espagne. Toi , moi et l’océan. Tu es un sportif, des semis marathon et j ai voulu courir avec toi. Sauf qu’à l’époque je n’étais pas une adepte des runs et courir dans le sable était une souffrance.
Tu me laisses passer devant et alors que dans ma tête résonne nos pas mais aussi mon moi intérieur qui râle, nous arrivons sur une plage occupée. C’est le matin et les espagnols dorment encore. Mon regard se tourne car attiré vers les serviettes et ses occupants sont nus. Je comprends que la plage est naturiste. J’ai chaud tout à coup si bien que je me dirige vers l’océan. Je m’arrête, plonge mon regard dans le tien et me déshabille. J’aime mes moments de folie et qui peut me reconnaître ici …! Je file vers cette immensité.
Quel bonheur de sentir l’eau presque fraîche sur mon corps en sueur, de sentir l’eau fraîche passer entre mes jambes.
Alors que je savoure cette impression de liberté, tu m’enlaces. Je n en reviens pas que tu m’aies suivie. Mon corps se plaque contre le tien et je t’embrasse pleine d’excitation. Excitée de tester quelque chose de nouveau et presqu’interdit, excitée par ces regards sur nous, excitée de sentir mes seins contre ta peau, ton sexe contre le mien alors que les vagues me pourlèchent. Tes mains deviennent baladeuses, notre baiser plus sauvage … j’ai terriblement envie de toi ! Je te le crie presque.
Viens, suis moi … je t’emmène non pas dans les dunes, je ne sais comment appeler cet endroit, il y a une petite plage nettoyée, un tapis de bois, et une plage avec des petits buissons plus loin. Et je me place à 4 pattes , toujours nue même si nous avions ramassé nos vêtements. Les buissons nous cache à peine. Ta queue se courbe vers le ciel, rigide ! L’eau fraîche n’a eu que peu d’effet et ma croupe semble te donner envie. Tu t’agenouilles derrière moi et me pénètres. Rooo quel bonheur de te sentir. Ça fait alors plusieurs mois que nous sommes ensemble et le préservatif n’est plus !
Tu me prends et je remarque un voyeur, tout aussi nu. Il nous a suivi et prend soin de son plaisir en se caressant. Tu ralentis grrr ça va me faire venir si tu continues … mais je sens ton malaise. Je t’interroge et ça te coupe d’être observé alors que moi ça me met dans tous mes états. Alors je tente une chose. Je t’incite à t’allonger et je te chevauche. Je me redresse, ainsi j’offre la vue sur mes seins à notre partenaire visuel et toi, tu ne peux voir que moi. Je te murmure de te laisser aller, de ne penser qu’à moi. Moi qui me déhanche sur toi, et qui ruisselle de plaisir sur ta queue.
Je me souviens parfaitement de cette impression de sentir totalement ta hampe, tu as la chance d’être large. Je vais et je viens et je ne tarde pas à vibrer, je fais durer jusqu’à ce que tu déverses ton plaisir en moi. Je tombe alors sur toi pour t’embrasser.
J aime quand tu te lâches ainsi !!! Pas facile de tomber les barrières du lâcher prise. Ce moment restera gravé en moi.
Nous sommes ensuite rentrés et nous avons refait l’amour sur notre terrasse toit.
On s’est souvent excités par la suite en nous remémorant cette journée. Vivre l’instant et vibrer à l’unissons.

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C’est malin maintenant j’ai chaud​:rofl::rofl:

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C’est beau l’évolution d’une relation.
La découverte du corps et des envies de l’autre

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Toujours aussi adepte de ta plume qui me transporte à chaque fois @Kalinda !
Limite j’ai l’impression d’être ce voyeur
Merci :blush:

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