Parfois il y a des mots qui s’imposent dans mon esprit. Des mots qui prennent possession, des mots qui hantent, qui infusent, qui ne vous quittent pas et qui forcent les portes de la conscience.
Ce sont souvent ceux là qui m’exhortent à écrire, à transcrire le doux chaos intérieur, qui m’invitent à me dire et à se partagent. Ça fait quelques jours que 6 lettres ne me quittent pas… Il est temps de déposer… Lutter ne voudrait rien dire…
PFFFF
LUI… Sa voix, sa personnalité, sa vie et tout ce qu’il est
DEvant moi… De nouveau juste sous mes doigts, offert, libéré et libérateur…
Tout paraît simple, le moment est aisé, Fluide, limpide et hélas insaisissable…
Tout devient évidence. A ses côtés le temps s’écoule toujours paisiblement. Ces moments sont sans aspérités, sans doute, sans turpitudes, sans blocages ni barrières
Tout est source, naturel, inné, inévitable, irrésistible…
Fluides, nos mains épousent parfaitement les reliefs de nos corps. S’attardent quelques instants sur ta pomme d’Adam, s’agrippant à un téton comme on serre un arbre entre ses bras puis de allant lentement vers une vallée merveilleuse, promesse de délices coquins.
Fluides, les mouvements de nos corps qui se répondent, tes bras qui m’enlacent, tes cuisses qui m’enserrent, nos langues qui s’emmelent avec fougue, et les mouvements de ton bassin qui nous transportent…
Inimaginable il y a encore quelques mois cette force mystérieuse, un fluide qui émane d’on je ne sais où.
Ce courant énergétique qui nous magnétise irrésistiblement et nous émerveille chaque jour. Cette puissance qui pose ta main dans la mienne et rend la vie magique.
Liquides exquis, humidités merveilleuses… Ohhhh… Nos fluides… Les témoins associés de mon désir ultime et de ton plaisir quand nos corps enfin se mélangent et se retrouvent. Quand les limites de nos corps deviennent floues, quand l’on s’abreuve de l’autre, quand sur le bout de ma langue je recueille les prémisses du plus beau des présents, quand lentement il coule dans ma gorge, rejoignant ma chair et te blotissant en moi. Unis… Irrémédiablement.
Fluides, apaisés, ressourcës, nos corps nus posés l’un contre l’autre, dérivant, flottants, solidement amarrés l’un à l’autre, bercés par le bruit mélodieux de nos respirations, le bonheur est juste là, entre nos bras.
En vies, en corps… Et tou…jours…
