Tu es seule ce soir

La maison est triste et ton lit est froid.
Mais à nouveau, tu veux ressentir cet émoi
Ton cœur se serre à son souvenir,
Ton corps se languissant de son désir.

Seule dans ton lit, tes pensées volent vers lui,
Elles t’accompagneront toute la nuit
En mémoire, te revient votre dernier câlin,
A ce souvenir, une douce chaleur t’étreint.

Seule une bougie éclaire ta chambre,
Illuminant les draps d’une couleur ambre.
La pénombre est autant propice à la rêverie,
Que d’une irrésistible envie de coquineries .

Lui ton aimant est si loin de toi ce soir,
Et pourtant si proche dans ton isoloir.
Votre dernière étreinte envahit ta tête,
Et ton corps se rappelle la scénette.

Une merveilleuse chaleur au ventre,
Doucement, en toi, se concentre.
Tu l’imagines, assis là devant toi,
Assis sur la chaise, tel un roi.

Tes mains commencent leurs caresses,
Pleines de douces promesses.
Elles frôlent ton visage, tes lèvres,
En toi tu sens monter la fièvre

Profonde ta respiration s’accélère
De ton envie de plaisir elle est messagère.
Tu l’imagines assis là, à te regarder,
Le spectacle semblant te captiver.

Tes mains poursuivent leur exploration,
Continuent leur perquisition.
Tes doigts tourmentent la pointe de tes seins,
Les caressent, les pincent, les étreints.

Tu les sens se durcir sous les effleurements,
Que tu voudrais qu’ils soient de ton amant
Se dressant hauts et fiers, pointes dardées.
Tu te sens comme totalement possédée

Ils réclament sa bouche, sa langue, ses baisers,
Se souvenant de cette volupté d’être sucés.
Continuant leur progression, tes mains traquent,
Elles sont aphrodisiaques, démoniaques.

La moindre parcelle de ton corps réagit,
Tellement est forte ton envie
Ton ventre s’enflamme, s’électrise, s’excite.
Tu te retiens, car tu ne veux pas aller trop vite

Ton bassin se soulève dans l’attente,
Il s’énerve, s’agace, s’impatiente.
Ta main vient se poser sur ton mont de Vénus,
Telle une libératrice, tu lèves le blocus.

Tu cherches, fouilles et trouves,
Comme un archéologue, tu approuves.
Ton jardin secret est pris d’assaut,
A chaque caresse, en un intense sursaut.

Déjà la libération puissante se rapproche,
Tel un feu d’artifice, l’explosion est proche.
Doucement tu redescends sur terre,
Dans une ambiance inhospitalière,

Pour te souvenir de son absence.
Mais en toute confidence,
Ce moment de pure douceur,
T’a apporté un grand bonheur.

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Beau, clair, les mots se mêlent les uns aux autres pour former ce beau poeme…:raised_hands:

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