Un an de ma vie sexuelle : bilan

Voilà un an que je suis rentré de voyage. Je peine à en démarrer le récit, pour moi, pour les autres, le rendre publique ou le garder pour moi ? En tout cas en rentrant l’année dernière, on m’a offert une rencontre qui m’a permis de me réintégrer dans ma vie d’avant. C’est Nelly, j’ai écris un sujet à ce propos. Grâce à un ami, j’ai renoué avec le corps de la femme, avec mes désirs de liberté, avec ma force de vie brute.

En rentrant j’avais peur de ce nouveau monde. Et j’ai été rassuré. Nelly d’abord (« le temps du renouveau » c’est le nom que j’ai donné à ce récit). Puis Julie, une rencontre dans la rue, nous nous sommes vu qu’une seule fois, curieusement. Et cet été j’ai eu la chance de vivre une aventure avec une jeune touriste suèdoise au bord de la mer. Cela a duré dix jours, ce n’était pas de l’amour, c’était très juvénile, nous avons flirté, visité quelques lieux de ma région, elle qui venait pour visiter des amis installés par ici, sur la côte atlantique. La rencontre est importante : simplement je l’ai abordé, un soir d’été dans un monde ancien où on pouvait prendre un verre au bord de la mer; Elle était avec des amis donc, moi j’était seul à la recherche de ce moment où j’allais vivre comme avant. Et comme avant je l’ai séduite. Puis nous avons flirté, nous nous sommes baladé, nous sommes sortis, nous nous sommes embrassés, puis quitter, nous avons fait durer la rencontre. Et finalement, nous avons couché ensemble la veille de son départ, j’ai joué le jeu de la patience, ça ne me ressemble pas.

Ce n’est pas elle qui m’a fait changé c’est le moment. Elle n’était pas magnifique, pas trop charmante, juste sympa et très intéressante. Le sexe était doux et nous savions qu’il était sans amour. Nous nous sommes dit « nous ne nous reverrons plus alors pourquoi pas? » Et voilà.

Puis septembre. Ce fût long cette rentrée. J’avais un peu de travail et heureusement sur les tournages il y a des échanges. Sexuellement le calme plat jusqu’à cette amie qui me propose un confinement à deux, la peur de ce nouvel isolement. J’ai refusé mais le confinement étant ce qui l’a été, nul besoin de s’isolé à deux. Nous nous sommes vu, pour baiser, cette fois sans masque, sans hypocrisie. J’avais peur qu’elle veuille plus au début. Nous nous connaissons depuis longtemps. Mais je me trompais.

En fait elle entretien un réseau d’amants. Elle s’assure qu’elle peut s’envoyer en l’air au moins une ou deux fois par semaine, minimum. Je la comprend. Elle m’a parlé de sa stratégie et je la comprend sincèrement. De fait depuis novembre, j’ai un rapport sexuel par semaine avec elle, en moyenne. Mais c’est devenu d’un ennui assez pesant mais en même temps je sais qu’elle aime. Au départ, elle me cachait un peu sa fameuse stratégie, de peur que je la fuis sans doute, ça rendait les choses excitante pour elle du moins. Après c’est devenu en fait plus excitant pour moi, je la poussais à m’en dire plus, j’apprenais à la connaître sexuellement. Puis de fil en aiguille, j’avais envie d’autre chose.

D’autres contrats sont tombés, j’ai rencontré de nouvelles personnes et mon réseau de relation s’est élargit, au mois de mars, j’avais quelques filles dans le viseur, des flirt à droite à gauche, puis ça s’est concrétisé avec l’une d’elles. Fin mars, j’ai rencontré cette fille, la trentaine, un appétit sexuel démesuré. Et depuis je fréquente mes deux maitresses, parallèlement, les deux parfaitement au courant. Sans doute jusqu’à ce que je me lasse, ou qu’elle se lasse.

Je me suis inscris sur tinder, c’est pas du tout mon truc et pur l’instant ça mord pas. Puis j’ai recontacté Pauline (après 3 ans) une amie, une sexfriend, une ex, tout ça cumulé, l’histoire est quelque part sur le site en attente d’écriture de la suite du récit. Elle m’a répondu, nous allons essayé de nous voir cet été. C’est un peu froid parfois entre nous mais j’ai bon espoir.

Et point d’orgue, Nelly m’a rappelé après quelques mois sans nouvelles. J’avais appris sa rupture avec Eric. Et quand elle m’appelle, qu’elle dit qu’elle veut me voir, je sais que je vais la baiser, j’en ai envie. Depuis un an, rien ne m’a autant fais vibrer que ces trois jours de baise qu’elle… qu’ils m’avaient offert tous les deux. Alors elle a sonné en fin d’après-midi, j’ai ouvert, et je vous raconte tout dans la suite de mon récit à ce sujet, bientôt.

Trois maitresses, des rendez-vous programmés, quelques promesses d’aventures avec Nelly… Mais ma vie sexuelle est aujourd’hui organisée. Je ne vis pas d’aventures, je ne séduit plus, je tisse un réseau pour satisfaire mes désirs, ne pas sentir de manque sur le plan sexuel. Et finalement ce que je craignais arrive, la distance entre les êtres, où finalement l’arrangement domine. Je ne me plains pas. Je fais l’amour, j’ai de la chance, j’en ai conscience. Mais c’est vrai qu’une partie importante du plaisir que j’éprouve s’évanouit si je ne peux pas séduire ou conquérir.

J’ai beaucoup d’espoir dans les réouverture du 19 mai je l’avoue, comme vous tous ?

Voilà pour ce petit partage.

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C’est un très bon partage
en espérant que passer la 19 mai, tu retrouve ton plaisir de séduire et de conquérir

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