Univers uchronique 412548
Paris 1900
En ce début de siècle Paris est devenue pour un temps la Capitale du Monde, la Capitale de la Science, la Capitale de la technologie.
La ville lumière est le théâtre de la première exposition universelle du siècle. Partout dans Paris ont fleuri des pavillons représentant toutes les Nations du Monde qui rivalisent que créativités technologiques et scientifiques.
La ville est encerclée par une multitude d’usines dont les cheminées crachent d’immenses volutes de fumée. Tout n’est que vapeur, tout n’est que bruit, tout n’est que folie industrielle. La vapeur est reine, la nuit Paris porte bien son nom de ville des lumières, les centrales à vapeur produisent de l’électricité à profusion, dans cette ville il ne fait jamais nuit.
Aurore se réveille en ce petit matin, elle est impatiente, elle a rendez vous aux Jardin d’acclimatation pour l’inauguration du pavillon de l’Eco-technologie dont elle est en partie à l’origine de la conception.
Aurore est une de ces jeunes femmes de ce nouveau siècle qui vouent leur vie à acquérir des droits identiques aux hommes. Aurore n’a pas décidé de lutter aux cotés des suffragettes, mais simplement en se vouer à la science.
Depuis cinquante ans, les progrès de la technologie ont conduit le monde vers une catastrophe planétaire. La guerre contre la ligue de l’Est n’a rien arrangé et malgré la technologie omniprésente, omnipotente la misère est là sous-jacente, insidieuse, gangrenant la société et régnant en maître.
Aurore à vingt cinq ans, elle est belle ce matin, elle se prélasse, s’étire dans son lit, son corps est sublime. Le grain de sa peau légèrement bronzée, est si fin. Elle a des seins puissants, aux aréoles larges et aux pointes dardées presque carmin. Ses hanches aux courbes divines sont une invitation au voyage.
Elle est sensuelle, voluptueuse dans son réveil. La voilà debout, traversant la grande chambre de l’hôtel particulier que feu ses parents lui ont légué, elle est féline. Elle a de longues jambes au galbe parfait, de petits pieds divins.
Elle s’installe devant sa coiffeuse, et s’apprête. Elle qui d’habitude s’habille plus
masculin, a choisi une toilette des plus sublime.
Délicatement, elle se pare d’un corset en dentelle noir, enfile avec érotisme des bas de soie noirs qu’elle attache aux jarretelles de sa guêpière. Elle enfile un chemisier de soie champagne, une longue robe noire et de jolies petite bottines à talon.
Il est presque dix heures dans elle sort de chez elle et monte dans le tramway qui va la conduire vers le jardin d’acclimatation. Là elle rejoindra le professeur Aronax, son chef de projet, son mentor et aussi son amant.
Aurore est libre, elle aime faire l’amour, mais elle aime son métier, elle aime l’aventure et rêve de découvrir le monde.
Le tramway longe la Seine, elle voit accosté devant l’Île de la cité le fameux Nautilus du Capitaine NEMO, du moins un de ses sisterships, fer de lance de la Marine Française.
Son attention se porte dans le ciel, des dirigeables sillonnent les cieux de Paris. Elle détourne le regard car depuis son enfance elle a toujours connu ces aéronefs aux formes des plus baroques.
Soudain le ciel s’obscurcit, une ombre couvre le sol, elle lève à nouveau les yeux et elle découvre une merveille.
C’est un dirigeable comme jamais elle n’en a vu, elle estime la longueur de l’engin à prêt de 300 mètres, une cinquantaine de mètres de large et au bas mot 30 mètres de haut. Huit moteurs répartis de part et d’autre de l’engin assurent la propulsion. L’engin se dirige vers le jardin d’acclimatation.
Aurore descend du tramway, l’engin volant est en vol stationnaire au dessus du pavillon de l’Ecologie. Les hélices propulsives ont pivoté et sustente maintenant l’appareil.
Le professeur Aronax se précipite vers Aurore, -« venez ma chère »
c’est une merveille.
Elle se trouve sous l’aéronef, une cabine d’ascenseur se détache de la carlingue et arrive au sol.
Elle le voit.
La cabine de l’ascenseur s’ouvre, et un homme en sort.
Quel âge peut il avoir, elle ne peut le définir, il ressort de lui une maturité certaine, mais aussi une jeunesse dans sont corps musclé qu’elle devine sous la rigueur de son uniforme noir. Ce ne peut être lui ce dit elle, car elle l’a reconnu, il devrait être mort. Non ce n’ai pas possible ce visage, je l’ai vu dans mes livres d’histoire, ceux parlant de la Grande Guerre de l’Est.
Le professeur Aronax, s’empresse devant cet homme au regard d’acier, mais aussi au regard chaud et profond, lorsqu’il le pause sur Aurore.
« Aurore, je vous présente celui qui va vous conduire à travers la planète pour accomplir votre projet, je ne vous suivrai pas. Voici le Capitaine Etienne Verne »
Aurore se sentit défaillir, Verne le héros de la bataille des champs de Tugunska, il devrait avoir plus de 100 ans et il n’en parait à peine 30. Elle avait eu vent de certaines sciences interdites, mais elle n’avait pas voulu y croire.
Il était grand, musclé, puissant, seul ses cheveux d’argent pouvaient trahir son âge réel. Ses yeux verts sombres rendaient sont regard mystérieux. Il fit signe à son équipage et la nacelle remonta, Le Pégase s’éleva et s’éloigna en direction du Bourget, la base des aérostats de la Marine.
« Mes hommages chère Aurore, si vous me faisiez visiter votre pavillon et me présentiez votre projet »
Il avait une voix si chaude, si douce, si puissante.
Aurore au début intimidée, se laissa emporter par sa passion, présentant son projet. Il l’écoutait avec attention, ils ne virent pas passer le temps et il était tard.
« Si nous allions souper Aurore, oui j’en serai ravi s’exclama t-elle. Devant sa propre témérité elle rougit, il lui sourit".
Ils allèrent dîner chez Maxim’s, ils parlèrent, se découvrirent, ils rirent, une attirance certaine envers l’un et l’autre se construisant au rythme des mots.
Il était tard Etienne raccompagna Aurore chez elle. Devant la porte ils restèrent là, aujourd’hui encore, ils se demandent qui fit le premier pas. Aurore et Etienne joignirent leurs lèvres dans un baiser sensuel puis fougueux. Ils montèrent dans la chambre.
Aurore était rayonnante
Etienne faites-moi l’amour lui dit-elle, elle se laissa faire.
Il entreprit de déboutonner le chemisier champagne, fit glisser sa robe découvrant ses jambes magnifiques. Il prit son temps pour délasser les bottines et retira avec lenteur les bas de soie, détacha la guêpière. Aurore entreprit à son tour de déshabiller son amant.
Elle découvrit son torse puissant, ses cicatrices témoins de ses aventures. Ils étaient maintenant nus , ils s’allongèrent sur le tapis , il entreprit de réveiller ses sens par une délicieuse sensation, sa langue dessinait des figures abstraites sur son dos, et descendait aux creux de ses reins, chatouillant tendrement ses fesses.
Doucement, il la fit se retourner sur le dos afin de pouvoir lécher le devant de son corps. Des oreilles, il descendit le long de son cou, s’attardant à chacun des seins avant d’attendre enfin son ventre.
Il lui embrassait les cuisses, les genoux, les chevilles, les pieds. Il lui fit des baisers furtifs, elle gisait immobile profitant pleinement de ses caresses.
Quand il se mit à lui écarter les jambes et insinuer sa langue en elle, elle sursauta avant de céder au plaisir.
Il la mordillait avec douceur, heureux de l’entendre soupirer sous ma bouche.
D’un geste tendre il écarta délicatement les lèvres gonflées de son sexe pour pouvoir accéder plus facilement à l’endroit le plus vulnérable de son corps.
Il darda ensuite sa langue pointue, agaçant la chaire légèrement meurtrie de ma belle. Elle nageait en pleine jouissance corps et esprit emprunt de rêverie.
Il la sentait vibrer. Ses doigts remplacèrent sa langue, s’insinuant plus profondément en elle, la faisant haleter de douleur et de plaisir. Sa langue revint se joindre à nouveau à ses doigts. Il sentait le sexe de son aimée palpiter sous les coups de ses doigts.
Il se décida enfin de se glisser sur elle, en elle, s’enfonçant aisément dans le sexe humide de la jeune femme, prolongeant la caresse d’un frottement précis entre ses lèvres ouvertes qui lui arrachèrent de nouveaux gémissements.
Il l’emplissait, Il m’insinuait lentement et profondément laissant mon membre couler de lui même au tréfonds de son corps.
Leur souffle s’accéléra quand ils se mirent à entamer une danse lascive entre leur corps.
Il la fit ensuite s’asseoir sur lui, ramenant ses seins à ses lèvres ouvertes.
Son corps se cadençait sur sa verge raidie, sa main se remit à fouiller entre les cuisses de son amour, agaçant, torturant son bourgeon lui arrachant de nouveaux gémissements.
Il allait exploser en elle quand d’un mouvement de ruade, elle se retira et s’agenouilla devant lui.
Ses yeux brûlaient de désirs, elle approcha ses fines lèvres de sa verge durcie par le plaisir puis d’un coup elle la mit directement en bouche, serrant son vît fortement de ses lèvres. Il arracha un râle qui ne fit que serrer encore plus l’emprise de sa bouche comme une gaine enserrant un glaive. Puis sa langue se mit en mouvement tournant autour de son gland meurtri.
Elle se mit à faire des va et viens tout en jouant de ses mains fines de sa hampe et de ses testicules.
Son rythme accélérait lui arrachant des gémissements de plus en plus fort il était à la limite de l’extase amoureuse.
Elle se leva et lui tourna le dos pour offrir son corps nu à la chaleur des rayons du soleil traversant les fenêtres du salon.
En un instant il fut derrière elle, soupesant le doux volume des ses seins d’une main et explorant son entrejambe de l’autre. Elle resta comme elle était dès le début, il se laissa tomber à genou derrière elle. Elle plia un peu les jambes et écarta ses fesses afin qu’il puisse la lécher à nouveau.
Le parfum de son corps était intense et le goût de son sexe écarlate évoqué un fruit mur éclaté.
Ensuite il se leva et introduisit son pénis en feu là où sa langue s’était glissée. Elle poussa un long gémissement. Alors qu’il la soutenait en elle, elle se mit à genou. La labourant désormais avec frénésie, il ne cessa plus ses mouvements de va et vient.
Il se retira, ils s’allongèrent à nouveau sur le tapis , leur corps s’emmêlèrent, leur bouches s’unirent, leurs langues se trouvèrent, des goûts sucrés salés se mêlaient à leur salive, excitant encore plus leur sens .
Elle sentit la turgescence de son sexe se présentant à la porte de son intimité, elle ne le repoussa pas, elle s’enserra alors ses hanches fortement se cambra pour mieux lui présenter ses secrets intimes. D’une main assurée, elle empoigna sa verge dont la
pointe frémissante butta contre son anus et trouva sans tarder l’entrée de cet orifice hospitalier qui se dilatait pour la faire pénétrer.
Il poussa un peu et le gland s’engouffra tout entier enserré aussitôt par ses muscles intimes avec une telle force qu’il n’aurait pu se retirer sans effort.
Il la pénétrait lentement pour prolonger autant que possible l’ineffable sensation qui l’envahissait
Il donna un nouvel assaut s’enfonçant en elle un peu plus lui arrachant un cri de plaisir, Il se retira alors pour mieux s’enfoncer à nouveau en elle. Elle haletait son plaisir, leurs sueurs se mêlaient.
Elle serra ses cuisses contre lui encore plus fort, bouche contre bouche. Il entreprit un léger va et vient qui devint plus intense à chacun des appels de son bassin jusqu’à ce que son écume ardente et dense jaillisse longuement de lui et se répande en elle. Elle le retenu alors en elle avec force extirpant les dernières gouttes de l’essence de sa virilité.
Ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, lui, lui caressant sa longue chevelure soyeuse elle suçotant la pointe de ses seins. Elle lui sourit.
Deux jours plus tard Aurore se tenait au coté d’Etienne, à la passerelle du Pégase, les côtes de France s’éloignaient, la Méditerranée défilait sous la coque de ce fantastique vaisseau des airs …