Désormais ma chambre restait inoccupée. Je dormais avec Coline, nous étions un couple pour le temps qu’il restait à séjourner dans cette maison. Ce soir avant de dormir et avant de s’adonner à un dernier acte impliquant sexe et orgasme, nous avons cette conversation Coline et moi portant sur l’humeur de Coline.
- Sérieux demain soir faut qu’on sorte et qu’on lui trouve quelqu’un pour la nuit, j’en peux plus de la voir comme ça…
Je voyais Coline sous un jour nouveau, irritée par la cohabitation, l’attitude globale de Juliette mais surtout par l’insistance de cette dernière à vouloir partager un moment d’intimité avec son amie Coline. J’avoue que si un ami homme se comportait comme ça, je serai sans doute, au moins, disons… déstabilisé.
Je relativisais :
- Elle vient de rompre, elle se découvre une sexualité… changeante, faut la comprendre aussi.
- Ah ça te plaît ça, que ma copine nous mâte ?
Coline était en colère, une colère gentille (c’est difficile à imaginer, faudrait que vous la rencontriez) mais en colère quand même.
- Bien sûr que ça me plaît…
Coline me regarde visiblement incrédule… Je continue sur ce mots :
- Enfin Coline, j’ai baisé Carole devant vous, je t’ai regardé avec Axel deux fois, dont une où tu étais le nez entre mes jambes, on s’est dit qu’on ne se refusait rien, qu’on s’enverrait en l’air avec qui on voulait. Je ne comprend pas ta pudeur… si ce n’est que tu ne t’imagine pas avec une femme au lit…
- C’est pas ça, c’est elle. Imagine ton meilleur pote que tu connais de longue date qui d’un seul coup te fait des avances…
Touché… D’un point de vue extérieur et masculin qui plus est, c’est évidemment inspirant, excitant… mais de son point de vue c’est… plus qu’intrusif.
Avant de dormir, nous nous sommes masturber mutuellement, jeu érotique que j’affectionne particulièrement. D’autant plus épicé que je dû contrôler mon éjaculation afin de jouir en même temps qu’elle, contrariée comme elle était, son orgasme à mis du temps à venir. La sentant sous mes doigts, je me disais « j’adore sa chatte »…
Le lendemain, le temps était encore plus dégradé que la veille et le froid nous gagnait en même temps que l’humidité. L’idée était lancée de rentrer plus tôt, le jour même donc. Mais j’avais un billet de train réservé, il fallait supporter encore un peu cette situation tendue. Je décidais de parler à Juliette. Coline me dit que je pouvais toujours essayer.
Juliette est une petite blondinette. C’est le terme qui la définit le mieux. Il évoque son aspect juvénile, bien que du même âge que Coline, sa couleur de cheveux bien sûr mais aussi l’aspect « petit » de son corps en opposition au côté plantureux qu’on prête au fantasme de la femme blonde. Je trouve aussi que blondinette évoque le charme de ce genre de femme, fine et discrète, ce n’est pas pour me déplaire. Son attitude changeante vis à vis de moi ou du reste du monde impactait aussi son pouvoir de séduction.
Me concernant elle était adorable les six premières heures et dés qu’elle eu compris que Coline et moi allions passer la semaine ensemble, elle se mît à me haïr… bon j’exagère pour les besoins de la narration. Disons que je la dérangeais. Puis l’épisode « Carole et Axel » changea la donne.
Je voulais comprendre un peu mieux son « problème » résumé si naïvement par Coline. J’entrais dans sa chambre ou elle lisait paisiblement sur son lit. C’est une fille qui aime s’habiller en rose, ce qui n’arrange rien… Je voyais bien qu’il n’y avais pas d’animosité, je choisi pour l’aborder le chemin de la douceur.
- Excuse-moi de te déranger, je peux entrer ?
- Oui bien sûr
- Je voulais m’excuser…
- Pourquoi ?
- Pour être venu et avoir accaparé Coline…
Elle était clairement interloquée et ne s’attendait pas à cela, j’étais fier de moi. Je poursuivais :
- C’est vrai, j’arrive et je te la prend, clairement quand tu prévois de passer du temps entre potes, c’est pas cool.
- C’est pas de ta faute, elle est aussi chiante pour ça, mais je la connais, en fait elle pense qu’à ça, et si t’es pas dans son délire, c’est compliqué…
Je me reconnaissais dans ce portrait et j’imaginais ce qu’avait pu vivre certains de mes amis que j’avais délaissé si souvent, en vacances ou en soirée pour assouvir mon besoin maladif de sexe, cette fuite vers l’avant, infinie, insatiable…
- Mais tu aimerais rentrer dans son délire ? hasardais-je ?
- Je sais pas… je crois que j’essaie pour pas qu’on finisse par plus se voir…
Juliette courbe le dos, les épaules en avant, sa stature montre son manque de confiance. Juliette ne cherche pas à séduire, elle n’y arrive pas, elle n’a pas l’aura social de Coline. Je les crois toutes les deux assez incompatible. Pourtant elles sont fidèles en amitié, j’ai l’impression même fusionnelle. J’ai vécu quelque chose qui ressemblait à ça…
- Tu sais Juju, j’avais deux copines à une époque, l’une me plaisait, et je plaisais à l’autre, elles ont finis par se brouiller, je ne sais pas si c’était à cause de ça mais…
- Ivan, pardon mais tu n’est pas le centre du monde. Je viens de rompre avec mon ex parce que je l’ai trompé avec sa meilleur amie lesbienne… Tu vois c’est pas la grande joie et tu n’y es pour rien, Coline non plus d’ailleurs. J’aimerai juste avoir…comme vous… cette… désinvolture…
- Ok… désolé. Mais tu… tu aimes aussi les hommes…
Juliette commence à s’agacer. Je me sens con, j’arrive pas à lui parler en fait. Alors quitte à tout foirer…
- Si tu veux… on peut coucher ensemble ? Toi et moi je veux dire sans Coline…
Juliette dans un soupir blasé s’effondre sur le lit, allongée…
- Non mais t’es sérieux là ? me répond-elle
- Ben oui, tu es bien venu chercher quelque chose hier non ? Tu voulais juste voir ?
- Je… écoute oublis steuplé…
Je prenais mon air le plus sérieux et le ton le plus sévère, j’en avais marre de son attitude et surtout de passer pour le bourrin, j’étais à peu près sûr de mon coup. Je me retournais pour la regarder dans les yeux, assis aux côté de son corps étendu.
- Bon on va arrêter de se mentir. Je t’ai vu l’autre soir, tu as passé la nuit avec Carole, je suis à peu près sûr que tu as laissé Axel te baiser, tu es venu dans notre chambre hier soir pour mater… moi je pense que tu voulais plus et que c’était pas juste pour Coline. Au lieu de me faire des attitudes d’adolescente, sois honnête et dis-moi ce que tu veux ?
Mes paroles ont largement dépassé ce que j’avais initialement en tête, si bien que partant confiant avant de prendre mes airs sévères, j’étais, une fois ma tirade terminée, certain qu’elle me mettrait dehors.
- En fait t’es venu pour me demander de coucher avec toi ? me dit-elle.
Elle ne niait pas pour Axel, je me disais "Axel, petit salaud, il les aura baisé toutes les trois
- Moi je dis ça pour te rendre service.
Elle rit, me poussa en lâchant un « t’es con » puis empoigna le t shirt que je portais… Nous restions un moment à nous regarder dans les yeux. Je posais ma main sur sa cuisse… Elle écarta doucement… D’accord… Je n’étais pas sûr de vouloir ça vraiment… je pensais plutôt agir comme détonateur ou encore mieux, désamorceur d’une crise entre amie. Je me posais la question de l’impact qu’aurait une telle situation entre Coline et moi. Il y a encore trois jours, je n’aurais pas pensé que ça puisse faire du mal à Coline mais là, j’en étais moins sûr… Je regardais son jean moulant rose et son débardeur rose que je trouvais ridicule, j’avais deux choix : laisser l’image ridiculement girly qu’elle veut donner m’envahir pour m’éviter l’érection ou alors la déshabiller pour la rendre femme… Dans ma tête Coline…
Comme une mise à l’épreuve de notre amitié, je sentis qu’il fallait que je tranche de manière nette. Je posais mes deux mains sur ces hanches, effleurait la peau de son ventre… Je voyais bien qu’elle même ne savait pas encore où ça allait malgré les évidences. L’instant où je saisie de mes doigts le bouton de son pantalon et le zip de sa braguette évacua le doute dans notre esprit. Elle saisit son pantalon pour s’en défaire agitant ses jambes, elle avait une culotte rose (c’est pas possible)… Je saisi son visage et l’embrassait à pleine bouche, elle glissait ses mains sous mon t shirt que je retirais immédiatement… Elle embrassait mon torse et moi les cheveux. Elle avait d’épais cheveux blond lisse et mi-long qu’elle attachait en une courte queue de cheval, puis elle remontait jusqu’à mon coup. Je saisi son cul, son jolie petit cul rose… J’éclatais de rire… Elle se redressa pour me regarder ne comprenant pas : « Qu’est-ce qu’il y a ? ». Je répondis « rien » et je me redressais, la retournais face contre le lit et enlevais rapidement cette culotte. Je l’entendis gémir pour la première fois…
Je plongeais mon visage entre ses fesses, les écartant de mes mains et balayant la zone de son intimité de ma langue, de ma salive et de mes baisers. Je l’entendais gémir de plus en plus fort et je savourais d’avoir enfin accès à l’odeur et au goût de son sexe, bien plus intense que l’apparat rose qu’elle laisse transparaitre… Puis je me redressais, j’enlevais mon pantalon, mon boxer et je la regardais qui ne bougeais pas ou peu, effectuant des mouvements de bassins, des mouvements d’excitation. L’état humide dans lequel j’avais laissé son sexe et son anus luisait sous mes yeux désormais rempli d’envie, une véritable faim de sexe. Je me positionnais, moi et ma queue pour la pénétrer de cette façon, elle face au lit et son cul serré qui me pétrirait la bite. Je posais mon gland sur sa chatte et regardais ma verge la pénétrer doucement et elle je l’écoutais soupirer…
Je me suis allongé sur elle, mon corps la couvrant largement étant donné la différence de gabarit, et je l’ai baisé… fort et sans retenu… Il était je pense impossible que Coline ne comprenne pas ce qui se passe. Et en mon fort intérieur j’espérais qu’elle nous rejoigne, mais sa position était clairement établie depuis la veille et elle n’arriva jamais. Je pensais pourtant fort à elle et je sentais que Juliette en tirait partie en terme de plaisir. Je la sentis bouger, je me retirais, j’avais vu juste elle voulais changer de position. La voilà sur le dos à écarter les cuisses, elle avait toujours son débardeur mais son corps ainsi offert, le rose ne me gênait plus. Elle avait de jolis petits seins ronds, j’en prenais un dans ma main, je guidais mon sexe de l’autre et la baisais encore. Je regardais sa chatte blonde, son fin duvet, sa vulve gonflé et écarté à sa base pour m’accueillir. Elle laissait ses bras sur le lit, son sein pétri sous ma poigne, son corps soumis à mes envies. Elle gémissait à chaque coup de rein, d’une voix suave, cassée, chaude… Puis ses yeux s’ouvraient puis elle me regarda, souria… Elle enleva son débardeur, alors que je maintenais mes va et viens, et enfin je la découvrais nue. Puis elle se redressa, sur ces coudes, et me regarda d’un air de séductrice que je ne connaissais pas chez elle, puis elle mis sa main autour de mon sexe pénétrant et le retira pour le branler…
- T’aimerais savoir pas vrai ?
- Quoi ? répondis-je
- Axel… ce qu’il m’a fait… tu aimerais bien le savoir hein ?
Je répondais en dressant ma bite, j’avais juste l’impression d’avoir une érection sur mon érection… Je ne croyais pas que Juliette pouvais inspirer autant de tension sexuelle. Oui je voulais savoir et elle me masturbais en se masturbant puis elle mis la main qu’elle avait sur sa chatte à la bouche pour la badigeonner de salive et me l’étaler sur la queue ce qui me fît frémir, elle réitéra de l’autre la manœuvre mais posa cette fois ces doigts trempés entres ses jambes jusque sur son anus, enfin elle posa mon gland gonflé sur son anus. Ses genoux presque sous ses épaules, elle me regardait, se masturbait… J’appuyais doucement et je sentais le bout de mon gland écarter le petit anneau sans franche difficulté… elle se mise à crier franchement « Ohhhh Ouiiii putain… vas-y ! ». J’étais dur et j’avais envie de jouir, mais envie de jouer aussi…
- Il t’a fait quoi Axel ? alors que j’arrêtais ma pénétration.
Juliette secoua la tête en souriant…
J’enfonçais un peu plus, et un peu plus elle s’approchais de sa jouissance…
- Dis-le… Je bloquais à nouveau mais Juliette se branlais si fort que l’orgasme était en train de venir… Je craquais et m’enfonçais en elle pour l’amener jusqu’à l’orgasme, mois je savourais la sodomie à laquelle elle me priais de lui soumettre et au bout de deux lentes et profondes pénétrations anales, elle enfouis sa tête dans les couverture derrière elle en tordant son corps et balayant les jambes sur mon torse pour jouir dans un cri rentré… Elle ne dira jamais…
Quand elle repris ses esprits, elle étais en sueur, et moi j’avais encore un bout de mon sexe en elle : mon gland… J’attendais, je ne savais pas trop comment je voulais jouir mais c’était mon tour et j’en avais envie.
Elle retira mon sexe de son anus pour le branler en se touchant les seins… quelle image… elle se retourna à quatre pattes puis posa à nouveau ma queue sur son cul. Tenant ma verge, elle recula et mon gland pénétra à nouveau son anus puis se mis à me masturber la partie encore visible de mon sexe pénétrant…
- Tu veux me jouir dans le cul ?
Je saisi mon sexe accompagnait son geste, elle me senti excité, elle mouvait lentement ses fesses et finalement nous lachions tout deux ma verge et je la sodomisais profondément… Cette fois ses cris furent audibles et clair « Vas-y ouiiii encore ! » Et maintenant son cul dans mes mains, je m’emmenais jusqu’à l’éjaculation, qui arriva dans une contraction qui me remontais jusqu’en haut du dos. Je laissais mon gland juste en elle et me masturbais comme initié par ses soins. Je me sentis gicler en elle dans un frisson parcourant mon corps et en même temps que mon sperme, j’expulsais un cri de plaisir rauque et animal. Elle explosait en « aaaaahhhhh ouiiiii c’est booonnnnn vas-y jouis » dans un registre aigüe…
Je sortais de son orifice et mon sperme coula à ma sorti, trainée blanchâtre parcourant les contours rougit de son sexe. Je me penchais sur elle pour lui offrir un baiser dans le cou. Elle s’effondra avec moi dans le lit, je la prenais contre moi dos contre mon torse et elle savourais le frisson de la tendresse avec laquelle je l’étreignais, son sein dans ma paume était dresser, son têton durci et je bandais encore. Je n’ai pas chercher à savoir si elle était partante, je me suis enfoncé à sa grande surprise dans sa chatte et j’ai entamer de nouveaux va et viens. Doux et profond, elle respirait fort, cette fois nos corps fusionnait. Puis j’ai sentis une présence. La porte de la chambre derrière moi, je ne pouvais rien voir. Mais je la sentais. Puis je sortais mon glaive et me branlais sur le flan de sa fesse, pour me répendre une nouvelle fois mais aux yeux du monde en de large trainées laiteuse, dans un second orgasme intense et plus intérieur que le premier… Et elle lâchait épuisée un « oh putain… » Je me retournais… Personne…
Je crois que je souhaitais tant sa présence que je l’a croyais sincèrement dans la pièce.
J’oubliais de dire que nous étions en milieu de matinée lorsque j’entrais dans sa chambre. Maintenant Coline nous attendait pour déjeuner. Le regard de Coline en disait long alors que nous arrivions pimpants après une bonne douche. Un regard réprobateur de réprimande presque maternelle… Mais Juliette et moi nous en moquions…
Toujours est-il que les tensions ont disparues et nous passions une fin de séjour paisible. Plus tard dans le lit avec Coline avant de dormir, j’eu le droit à un « J’halucine… On peut dire que tu t’es bien démerdé toi ». Elle arborait son sourire et sa tenue d’Eve. J’avais déjà envie d’elle et elle avait déjà mon envie entre les doigts…
- Retourne toi, je vais tout te raconter au creux de l’oreille.
La nuit fût rythmé par le orages et réveillés en pleine nuit, nous nous mettions à baiser encore, de manière douce et « banale » rentrant nos organes, nos cris, nos orgasmes et nos fantasmes. Juliette ne vint jamais nous rejoindre. Le lendemain matin commença par une sublime fellation de la part de Coline qui accepta l’offrande du matin avec son sourire habituelle : elle m’avala avec délectation, ce qu’elle fît pour la première fois. Je me lâchait dans sa bouche avec un plaisir concluant cette nuit d’un troisième orgasme.
- Elle te l’a fait ça Juliette ? me dit-elle en se relevant
- Elle m’a même pas sucé, répondais-je évasif…
Le séjour s’arrêtait là. J’ai vécu une semaine absolument géniale. Je me sentais chanceux. J’en avais besoin, ces deux années passées ont été pénibles et j’avais l’impression d’avoir profiter à fond de ma semaine. Je me rendais compte en les quittant pour prendre mon train que j’avais passé cette semaine au milieu d’une relation très exclusive finalement entre ces deux filles, complexe. Aussi j’ai attendu un temps avec de rappeler Coline.
Nous nous sommes revu, nous avons retravaillé ensemble et nous n’avons plus parlé de Juliette avec qui je n’ai aucun contact. Nous avons recouché ensemble il y a peu, c’était durant une nuit chaude et intense prouvant le lien fort qui nous unis elle et moi et l’osmose sur le plan sexuel qui existe.
Nos activités font que nous ne pouvons nous voir souvent et finalement c’est très bien, ça nous évite la banalité de certains rapports que nous avons eu cet été. C’est assez drôle d’ailleurs car le recul avec lequel j’écris ceci, je ne l’avais pas en commençant ce récit… Aujourd’hui, je n’ai plus couché avec une autre fille que Coline. J’ai revu Nelly au mois d’Août, un autre plan cul de longue durée (je déteste ce mot). Et depuis les deux semaines qui séparent ce dernier récit de la dernière visite de Coline, je n’ai appelé personne ni chercher à vois personne. En fait j’attend que Coline revienne de sa mission qui durera encore trois semaines parce que c’est avec elle que j’ai envie de coucher… de baiser…
A suivre donc mais dans un autre sujet sans doute.