Vive raymond le lapin!

La semaine fut plus qu’éreintante, nous sommes vendredi soir, enfin le week-end. Et qui dit week-end dit sortie entre filles. Il est 18h quand enfin, je rentre dans mon petit appartement parisien. Il n’est pas bien grand, mais j’en ai fait un petit cocon cosy. Je jette mes chaussures dans l’entrée puis me dirige directement dans la salle de bains. J’allume l’eau de la douche, me déshabille, oh mon dieu ! Je ressemble à un yéti en pleine hibernation.

Une fois sous la douche chaque parcelle de mon corps passe sous les lames du rasoir.

Il était impensable de rester couverte de ce pelage surtout si je veux me glisser dans les draps d’un beau gosse ce soir.

La douche terminée, je m’enroule dans une serviette, direction la chambre. J’ouvre la penderie. Que vais-je bien pouvoir mettre ?

Tenue assez sage ou tenue aguicheuse, j’hésite. Si je veux m’envoyer en l’air, la deuxième option est la meilleure. J’attrape un ensemble de sous-vêtements rouge en dentelle, une robe noire avec un décolleté très plongeant ainsi qu’un dos nu. Le tout accompagné d’une paire d’escarpins noirs.

L’interphone retentit, je ne demande même pas qui sait, cela ne peut être que Louise ma meilleure amie. Nous ne sortons jamais l’une sans l’autre.

— Aly tu es où ?

—Dans la chambre.

Louise débarque comme une fleur, elle est habillée de façon plus sage que moi, en même temps elle n’a pas besoin de chasser, un canon partage déjà sa vie depuis quelques mois.

Une fois toute pomponnée, nous quittons l’appartement. Le trajet pour rejoindre le bar n’est pas très long.

La musique à fond dans la voiture, nous chantons à tue-tête, bon je dois avouer que cela est faux et les paroles sont en yaourt. Nous trouvons une place trois rues plus loin, nous rejoignons le bar perché sur nos hauts talons.

Je pousse la porte du Mc Vitos, aussitôt mon détecteur de beaux mâles se met en route. Un coup à gauche, un coup à droite, rien d’intéressant en vue. J’espère que cela va s’étoffer pendant la soirée, sinon je vais me retrouver bredouille.

Si je n’ai rien à me mettre sous la dent, je vais devoir sortir Raymond le lapin du tiroir mais franchement je préfère la chair fraîche .

—Allez Aly, c’est bon tu chercheras une proie après, on va d’abord s’installer et boire un verre.

—Pfff t’es chiante ! De toute façon, il n’y a rien à se mettre sous la dent pour le moment.

Nous nous installons à une table, un serveur se dirige vers nous pour prendre notre commande.

—Mes demoiselles, bonsoir que souhaitez vous boire ?

—Un cosmopolitain pour moi dit Louise

—Et pour moi ce sera une vodka orange.

—Très bien, Mes demoiselles.

Le serveur, nous sourit comme si nous étions deux souris à dévorer et lui le gros matou affamé. Sauf qu’il ne sait pas à qui il a à faire, je ressemble plus à une lionne qu’à une petite souris inoffensive.

Après quelques minutes, nos verres sont déposés devant nous, je ne relève pas la tête vers celui qui nous sert. L’anneau à son doigt me repousse instinctivement, je ne touche jamais aux hommes mariés, cela est une règle d’or.

La paille en bouche, je scrute de nouveau le bar quand mon regard est attiré par l’étalon qui vient de rentrer. Il porte un pantalon noir qui le moule à la perfection, un tee-shirt qui laisse deviner des tablettes de chocolat, des cheveux noirs assez court ainsi que des yeux vert qui lui donne un air ténébreux. Pour finir ce tableau, il a un sourire à faire mouiller plus d’une petite culotte.

Celui-là, il est pour moi, il est hors de question que je ne le chevauche pas cette nuit. Je ne lâche plus des yeux, il s’installe au bar avec une autre mec qui est un de ses amis je suppose. Je vide rapidement mon verre pour avoir l’excuse d’aller en chercher un nouveau au bar. Je me lève, réajuste ma robe, prend mon air de femme fatale et c‘est parti.

Arrivé au comptoir, je m’appuie contre celui-ci, le bel étalon se trouve juste à côté de moi. En attendant d’être servi, je le regarde, mais il ne me remarque même pas. Il va falloir que j’attire son attention d’une façon ou d’une autre, je réfléchis quelques secondes quand une idée me vient à l’esprit.

—Excusez-moi, je crois que le barman ne me voit pas, pourriez vous l’interpeller pour moi ?

—Avec plaisir, je ne peux pas laisser une demoiselle en détresse.

Je pouffe de rire comme une midinette, son regard se pose sur moi et me détaille de haut en bas. J’ai l’impression que je viens de prendre le poisson dans mes filets. Le barman vient prendre ma commande après quelques minutes d’attente, lorsque je m’apprête à payer mes consommations, l’étalon s’interpose.

—C’est pour moi, je vous les offres.

—Non, je ne peux pas accepter.

—Si si j’insiste.

—Merci beaucoup, cela vous dirait de venir de vous joindre à mon ami et moi à la table là-bas ?

—Avec plaisir , nous vous suivons.

Les deux hommes se lèvent et me suivent , je fais bien sûr exprès de me déhancher devant eux car je sais que leur regard est posé sur mon royal fessier.

—Je vous présente Louise ma meilleure amie.

—Louise je te présente …….

—Je ne connais même pas vos prénoms

—Mathéo et Jonathan.

—Ces messieurs ont eu la gentillesse de nous offrir nos verres.

—Merci beaucoup répond Louise.

Elle me regarde en souriant, elle a compris que l’un des deux m’avait tapé dans l’œil. Une fois installés, nous discutons de tout et de rien pour apprendre à se connaître un minimum. L’heure tourne et il commence à se faire tard.

—Aly nous allons peut être rentrés

—Oui tu as raison, on va y aller

—Oh déjà, j’aurais aimé que tu restes encore un peu Aly me dit Matheo avec une petite moue craquante.

—Je suis venue avec Louise, si je reste je devrais rentrer à pied.

—Je peux te raccompagner si tu le désires ?

—Alors vendu ! je reste. Cela ne te dérange pas Louise ?

—Non ne t’inquiètes pas.

Louise et Jonathan s’éclipsent, ils ont capté que nous souhaitions rester seuls. Nous restons environ une demi-heure à discuter avant de décider de quitter le bar.

L’air est frais dehors, cela fait un bien fou, nous marchons côte à côte quelques minutes jusqu’à la voiture de celui-ci. Il ouvre la voiture mais ne monte pas de suite dedans, il vient près de moi et sans prévenir, il me plaque contre la portière. Il m’embrasse sauvagement.

Ses mains remontent sur mes cuisses, les miennes se perdent dans ses cheveux, la chaleur grimpe d’un seul coup. J’ai l’impression d’être dans le cratère d’un volcan en éruption.

Mon étalon semble incontrôlable, le rodéo va être puissant cette nuit j’ai l’impression.

—On va chez moi Aly ?

—Oui ! dépêchons nous je suis bouillante.

Son regard carnivore m’excite de plus en plus, mon string est bon à tordre tellement il est trempé. Tout le long du trajet, la main de Mathéo ne quitte pas ma cuisse.

Nous voilà, enfin à son appartement, la porte à peine fermée que je me retrouve plaquée contre celle-ci. L’envie est pressante pour nous deux, très vite, je me retrouve en sous-vêtements. Sa bouche découvre mon corps, je tremble de désir. Il décide de m’entraîner dans la chambre , les choses sérieuses commencent.

La tension dans la chambre est palpable, nous sommes au sommet de l’excitation l’un comme l’autre. Mathéo finit de me déshabiller puis en fait autant pour lui, nous voilà nue sur le lit. Nous nous embrassons , nous caressons jusqu’au point où nous voulons jouer à la bête à deux dos .

Mon amant attrape dans le tiroir de la table de nuit un préservatif, il l’enfile à la vitesse de l’éclair. Il s’allonge sur moi et me prends sans retenue, un aller retour puis deux un troisième quand un rugissement sort de sa bouche. Il s’effondre sur moi NON ! je n’y crois pas il a déjà jouis, tu parles d’un étalon. je reste sur ma faim.

Impossible qu’il me laisse ainsi, c’est inconcevable dites moi que je suis dans une dimension parallèle !

— Wahou ce fût incroyable !

— Euh tu plaisante, j’espère ?

— Bah non pourquoi tu dis cela ?

Il ne voit pas le problème en plus, mais quel looser. J’ai vraiment tiré le gros lot ce soir. Il a beau être un canon, il est loin même très loin d’être un bon coup.

Finalement Raymond le lapin va mettre vraiment utile. IL faut que je m’en aille de suite.

— Je crois que je vais finalement rentrer.

— Es-tu sur que tu ne veux pas passer la nuit ici ?

— Je te remercie, mais non je préfère retourner chez moi.

— Ok je m’habille et raccompagne, je ne vais pas te laisser rentrer seule à cette heure ci.

Nous nous rhabillons puis quittons sont appartements pour rejoindre le mien, lors du trajet en voiture pas un seul mot n’est prononcé.

Arrivé en bas de chez moi, je descends rapidement de la voiture, Mathéo me rattrape.

— Ça ne te dit pas que l’on échange nos numéros ?

Je ne vais pas lui dire non, mais il est certain que son numéro va trouver la corbeille.

— Oui faisons ça.

Nous échangeons nos numéros puis je le quitte sans même me retourner. J’entre chez moi, me déshabille puis prend une douche avant de me glisser sous les draps.

Une fois rafraîchit , je rejoins mon lit et m’empare de Raymond. Trente minutes plus tard je suis sur un petit nuage , j’ai enfin pu prendre mon pied. La soirée ne s’est pas terminée comme je l’espérais, mais on ne peut pas toujours tomber sur des hommes endurants. Celui-ci j’aurais pu l’appeler Lucky Luke il a dégainé plus vite que son ombre.

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Rooo… j’adore ! C’est bien écrit avec de l’humour et la chute est cocasse … et oui ça arrive que ces messieurs soient égoïstes car il aurait pu finir la demoiselle de bien des façons :slight_smile:

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Ce récit est une toute petite partie du roman que j 'ecris :grin:

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Rooo et bien c’est bien parti ^^ ça donne envie !!!

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alors on veux avoir la suite, merci pour ce très beau récit

Je peux pas mettre la suite car c’est un roman , ici ce n’est qu un petit extrait

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:grin: ah non faut pas en dévoiler plus :sweat_smile: même si moi je connais déjà la suite :no_mouth::upside_down_face:

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Oui tu es privilégié toi mais là je suis entrain de la reprendre à zéro et je vais modifier pleins de choses

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Je me doutais bien mais j’ai tenté

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Très sympa cette histoire !!! Mais comme dit Kalinda, il y a de multiples façon de s’amuser même quand ca part trop vite ^^

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