Introduction
J’ai mis le temps pour lancer ce sujet. Et pour cause, c’est une histoire qui a durée ce qui dans une certaine mesure dure encore… C’est une histoire de rencontre, d’érotisme, de sexe parfois tendre, parfois brute, où l’amour a sans nul doute été confondue avec de l’amitié ou peut-être l’inverse, ou peut-être les deux. C’est aussi mon histoire et celle de mon éducation au plaisir charnel. Non pas que ce soit ma première expérience mais c’est bien l’expérience qui m’a appris le plus dans ce domaine. Et dans le domaine des relations humaines en général… oui, un beau programme…
Avant de commencer, je tiens à préciser que j’ai déjà écrit cette histoire, en temps réel, sur un journal que j’ai tenu pendant des années, puis laissé dans un coin puis rouvert un jour et j’en fait une transcription narrée (dans le sens où j’ai mis en ordre les idées du carnet et je le retranscrit comme un récit… sinon c’est vraiment trop le bordel).
Ceci n’est pas l’histoire de Pauline, c’est la mienne mais quel beau titre pour un récit que le prénom d’une femme…
Qui est Pauline ?
Aujourd’hui Pauline est une amie, autrefois une amante… elle ne l’est plus. Une amie en revanche, elle n’a jamais cessé de l’être, du moins depuis notre rencontre. Elle a mon âge (30 ans à ce jour) et quand nous nous sommes rencontré, nous en avions 21. Aujourd’hui elle vit à Bordeaux, sa ville de naissance, moi dans la mienne c’est à dire Paris. Les distances nous ont souvent séparés, parfois c’était pour le mieux, parfois pour le moins bien disons. Raconter ce récit c’est un peu me raconter, moi, entreprise narcissique s’il en est mais alors, pourquoi ne pas donner le nom de cette fille qui a été ma compagne pendant 8 ans par exemple (Céline) par exemple ? Je me pose cette question souvent. Et c’est vrai qu’il sera finalement assez peu question de Céline ici. C’est que ma relation avec Pauline représente la complexité même des rapports humains et plus que n’importe quelle relation, celle-ci m’a forgé, en bien, en mal, je ne sais pas, sûrement les deux.
Vous reconnaîtrez sans doute dans cette histoire. Pas tout du long bien sûr mais vous penserez sûrement à une situation que vous avez vécu, une personne que vous connaissez, ou pas et ce n’est pas bien grave.
Alors pour commencer et pour vous faire un portrait de cette personne, je vais la décrire physiquement, pour le reste, je laisserai l’histoire vous la dévoiler. Pauline est blonde (pour de vrai), cheveux lisses et souvent attachés (du moins quand je l’ai connu), les yeux marrons, un nez un peu pointu très joli, une jolie bouche assez pulpeuse. Pour finir sur le cliché qu’elle représente, elle a un corps superbe bien que je pense que… disons, ça dépend des goûts. Elle mesure 1m70, elle a une forte poitrine, 105 D pour les connaisseurs et connaisseuses (je pense que les connaisseuses sont plus nombreuses), de belle hanche et un cul rond et bien fait. Elle est assez mince et malgré cela, elle a des formes généreuses. je ne sais pas si je suis très clair… Enfin, finalement c’est un détail…
Je vous propose de commencer le récit par notre rencontre… C’est important ça la rencontre…
Été 2007
J’ai 21 ans, je travaille pour deux mois dans un restaurant près de la mer à Arcachon qu’une amie de ma mère tient. Je fais le service. C’est la seconde fois que le fais en tant que saisonnier. Il y a toujours des jeunes de mon âge qui travaillent avec moi l’été, et qui habitent la région. Cette année ils sont trois, en plus de moi, 2 filles, 1 garçon.
Lui c’est Christophe, elles c’est Julie et Pauline. Ils ne se connaissent pas. Nous nous retrouvons rapidement tous les quatre à faire les pauses et les after ensemble. Moi je loge près du restaurant chez l’amie qui tient le restaurant, eux dans leur famille. Nous nous entendons bien.
Christophe a 25 ans et Julie en a 19. Pauline donc a mon âge. Christophe est en couple depuis longtemps, tout comme moi. Je fréquente Céline depuis que j’ai 16 ans et toujours fidèle. Jusque là… mon premier amour bien sûr. Comme pour Céline, sa copine est absente. La mienne habite à Paris, la sienne est dans sa famille du côté de la Dordogne.
Lui est assez beau gosse et a une grande confiance en lui, comme souvent dans mes rapports avec les autres hommes, je m’entoure de personnes qui ont une forte personnalité. Bref on s’entend suffisamment pour qu’il me dise qu’il se « taperait » bien Pauline comme Julie même si cette dernière est vraiment jeune.
Ma première impression sur ces filles : Julie est très jolie, charmante, discrète, douce, petite, fine, brune, yeux clairs (verts ou bleus je ne sais plus bien), Pauline, elle, est bien moins mon style, je la trouve néanmoins drôle et nous nous entendons très bien, je la trouve un peu trop… « aguicheuse » était le mot que j’ai employé à l’époque…
Un soir après la fermeture. Une veille de jour off pour le restaurant. Quelques bières direction la plage, on cherche un coin reculé. Dans la journée Christophe s’entretient avec moi du fait que lui et Pauline s’entende à merveille, qu’il allait tenter quelque chose… En effet il marchait devant Julie et moi, à un pas un peu plus allant que le nôtre… si bien que nous les perdons de vue et n’entendons plus que le rire de Pauline au loin. Nous décidons de nous assoir.
Je suis donc seul avec Julie. Nous passons un moment super et elle finit par se blottir contre moi. Je n’éprouve que gêne, du moins c’est ce que je crois… Puis elle me caresse le torse et je me sens obligé de lui dire que c’est impossible… Elle en rit mais un rire teinté d’agacement. Je plaide ma fidélité, ça n’a rien à voir avec elle bien sûr. « Tu n’as pas un copain ? une jolie fille comme toi ? » Bref tout ce qu’on ne veut pas entendre lorsque l’on se sent rejeter. La conversation est bien moins sympathique depuis un moment et le retour des deux autres n’arrange rien puisqu’ils sont tout sourire. ils viennent de consommer leur flirt dans le sable à l’abri des regards…
En aparté, Christophe me raconte. voici une transcription que j’espère fidèle vu que je ne me souviens plus de l’échange au mot près :
« Putain mec, elle ma pompé le dard, elle a retiré son t-shirt, elle était seins nus, elle a des obus… C’était énorme… » Bref.
Le souvenir de cette conversation me fait drôle après coup mais sur le moment, je me sens mal… Je crois que je lui dis un truc bien stupide du genre : « Si elle t’a juste sucé, ça va, faudrait pas que ça aille plus loin » ce qui voulait dire « tu te souviens t’es maqué »… Ce à quoi il me répond « Tu rigole ?! On va chez elle après »… Je me suis rarement senti aussi stupide de ma vie… Je sais aujourd’hui l’analyser mais sur le moment je ne comprend pas vraiment ce qui m’arrive… Je suis rentré peu de temps après.
Le lendemain dans l’après-midi, je retrouve Chris. D’abord seuls tous les deux. il me raconte comment ils ont fait l’amour avec Pauline, comment il fallait être discret avec les parents dans la maison… Comment ils ont étouffé leurs cris… et puis évidemment j’ai le droit à « Putain qu’est-ce t’as foutu avec Julie ?! Pourquoi t’es parti ? ». J’ai répondu que j’étais fatigué…
Un petit stop à ce moment du récit pour que vous compreniez ce qui se passe dans ma tête à ce moment là. Je juge mal l’infidélité mais au lieu d’être honnête avec Chris et lui dire que je ne trompe pas ma copine, je lui balance une fausse excuse. En fait j’étais jaloux, je me suis senti bloqué dans une situation nouvelle et j’ai gérer comme il me semblait juste. Mais Chris lui n’a pas du tout eu cette réaction… En fait je suis jaloux. Non pas pour Pauline mais bien de la liberté que semble avoir Chris vis à vis de son couple. je me dis que j’ai bien le droit d’explorer un peu si je veux… Et je suis d’humeur changeante puisque le simple fait de penser cela me fait culpabiliser… C’est compliqué quoi…
Les files nous rejoignent.Pauline s’assoit volontiers sur les genoux de Chris. Elle nous annonce que ses parents lui laissent la maison pour la semaine. Le week end nous sommes conviés chez elle, il y a piscine, maillot de bain, toute la panoplie recommandée. Julie ne pourra pas être là (ce qui me soulage un peu je l’avoue). Et puis et surtout, la petite amie de Chris vient lui rendre visite ce week end… Et Pauline dit : « Elle aura qu’à venir avec nous ». Tout sourire, toujours sur les genoux de Christophe qui (enfin…) semble perplexe mais accepte.
Après le service, nous nous retrouvons donc dans la maison de Pauline, à 4, avec Agathe donc la copine de Christophe. Elle a 27 ans et la différence d’âge commence à être marquée. Il est tard quand nous arrivons et rapidement Agathe va se coucher. Pauline agit avec un grand naturel avec elle et est très chaleureuse. Mais je ne vais pas tarder à l’apprendre, c’est son style, elle est joyeuse et toujours avenante… même avec la copine de son amant. Quand Chris et Agathe vont se coucher, Pauline et moi sommes dans la piscine, elle en bikini (et je constate ses attributs bien que toujours voyant, un bikini ça magnifie, n’est-ce pas ?), moi en short de bain (ça magnifie moins… n’est-ce pas ?). Vous me voyez venir ? Et ben non… tout de suite bande de petits coquins…
Pauline me dit « Viens on va écouter à leur porte, je suis sûr qu’ils sont en train de niquer ». Elle semble très excitée à cette idée mais plus comme une enfant, elle rit, et on arrive à l’étage près de la chambre. Bon je ne vais pas faire l’architecture de la maison, mais en gros, cette chambre communique sur deux pièce, le couloir et la salle de bain, et la salle de bain communique sur le couloir… ça va vous me suivez ? il est plus simple de rester discret sur le carrelage de la salle de bain que sur le planché en bois du couloir… Nous voilà dans la salle de bain. Ils ne sont pas en train de baiser, non… ils s’engueulent. le sujet ? Chris a « reluqué » Pauline toute la soirée…
Agathe : « Tu l’as baisé ? »
Un temps…
Chris : « Bien sûr que non… »
Pauline me regarde , sourit, chuchote… « oups » et rit dans sa main… Elle a les joues gonflées qui lui plissent les yeux… Je vois son regard briller… espiègle ce serait le bon mot pour la décrire… bien qu’on ne soit plus au 18e siècle… Elle est pleine de joie et ça me fait du bien d’être avec elle, comme des enfants qui font des bêtises… Enfin l’adulte que je suis me rattrape… Toujours en chuchotant :
Moi : « ça me gêne viens on les laisse »
Elle : « Tu rigoles, ils vont se réconcilier ça va être un carnage »
Je ris avec elle. Nous restons un moment et rien ne se passe à côté. assis tous deux sur le sol frais (alors qu’il fait une chaleur étouffante) et nous discutons de choses et d’autres. Nous faisons presque connaissance. Elle est célibataire, jamais vraiment eu de relation suivie, elle s’en moque un peu, elle veut s’amuser. Des galères de famille, d’autres choses personnelles l’ont rendu plus distantes et elle « se prend moins la tête sur des conneries ». Je lui raconte mon histoire, maqué depuis l’adolescence… le reste aussi.
Puis un silence. Un gémissement qui ne vient pas de la sale de bain… Pauline éclaire son visage, les yeux écarquillés de bonheur… « ça y est sors ta queue »… Elle se lève… et va près de la porte, me fait signe de la suivre à côté d’elle… Interloqué par ce qu’elle vient de me dire, je me dis que c’est une blague. Moi je ne porte que ce foutu short et elle son bikini… je viens de réaliser que je viens de parler près d’une heure avec une fille presque nus… C’est pas si souvent. les gémissements se font plus réguliers, plus forts aussi, pour l’instant c’est Agathe qu’on entend. C’est excitant je l’admet…
Je tend l’oreille, Chris commence à se faire entendre, lui aussi semble aux anges et tous les deux entament un concert d’orgasmes… J’entends respirer fort… au moment où je commence à être à l’aise, je constate que ces souffles proviennent de ma petite voisine à côté de moi… Elle a la main dans sa culotte… Elle se masturbe devant moi, l’oreille collée à la porte… Elle s’assoit, s’agrippant à moi… Je m’assois près d’elle. Plus besoin de coller l’oreille à la porte pour les entendre faire l’amour. Pauline se colle à moi, côte à côte et son mouvement ne faiblit pas, elle accélère même… elle me parle quand même dans une respiration changeante…
Pauline : « Tu peux sortir ta teub si tu veux » en me posant la main sur la joue
Moi : « ça va merci » je n’en mène pas large…
Elle : « T’es sûr ? comme tu veux » Je l’enlace d’un bras… je ne sais pas pourquoi… Elle semble perdu dans son plaisir, concentrée… j’ai envie de l’accompagner…
« A ton avis, ils font ça dans quelle position ? »
J’entends des claquement de chair…
Moi : « Levrette »
Elle : « Ah ouai c’est bon ça… » Pauline semble se souvenir de sa nuit avec Chris. Elle commence à trembler, à se recroqueviller, plus elle bouge, pus je la retiens fort…
Je finis par lui prendre la visage de mon autre bras, elle est dans mes bras et elle jouit… tentant avec force de ne pas faire de bruit. Elle étouffe ses cris dans mon torse… puis elle se relâche un peu et … je sens des baisers doux sur mon torse de sa part… Puis sur ma joue… Elle sort son autre main de sa culotte… Me sourit à nouveau, me caresse la joue… Puis se lève… Je sens l’odeur de son sexe…
Elle me regarde et dit : « tu peux dormir avec moi si tu veux, viens ? »
Je me lève, j’ai bien sûr une énorme érection… je la suis, je la regarde dandiner… A ce moment je trouve que c’est la plus belle femme du monde…
Un nouveau stop (le dernier). C’est la première fois que je voyais une femme se toucher, que je sentais dans tous les sens du terme une autre femme dans un moment aussi intime que celui-ci, sa peau contre ma peau. Ce sentiment m’a marqué à jamais… Si bien que les premiers mots de mon journal, que j’ai commencé à écrire le lendemain sont les suivant : « Hier j’ai sentis la peau d’une autre femme contre ma peau et la sueur causée par le plaisir qu’elle se donnait perlait contre mon épaule ». Je trouve ça joli, quand on se relis après un certain temps, on a l’impression de ne pas en être l’auteur.
Elle a enlevé son bikini dans l’obscurité, ou plutôt dans la lumière de la lune qui perçait dans sa chambre. j’aperçois donc sa sublime silhouette nue, j’hésite un temps. Elle s’allonge d’un côté du lit, j’enlève timidement dans le noir, le seul vêtement que je porte et m’allonge nu sous le drap, de l’autre côté du lit. « Bonne nuit » j’entends. je ne répond pas…
Je regardait au plafond pour ce que je me souvient… je ne voyait rien bien sûr… Puis mes yeux se sont habitué à l’obscurité… J’ai jeter un œil vers elle, elle me tourne le dos… Je me dis qu’elle dort. Je cogite… Elle bouge… Nouveau regard en sa direction, elle est cette fois tournée vers moi… Ma vue est cette fois parfaitement adaptée… Je distingue une petite lueur sur son visage, une lumière qui émane de ses yeux je ne sais pas comment… Je me tourne vers elle, bascule sur elle, l’embrasse, je sens ses bras me ceinturer au niveau du dos, ses jambes se serrer au niveau de ma taille, nos langues qui se caressent vivement, lèvres et salives se mélangent, sa peau moite contre la mienne, ses seins écrasés sous mon poids et bientôt… mon sexe effleure le sien… et les derniers mots que j’entends sont : « t’es sûrs ? » sa petite voix prévenantes et douce laisse alors la place aux gémissements car pour toute réponses, je la pénètre doucement mais franchement et ma raideur semble lui dire… « je ne sais pas si je suis sûr mais je suis dur… et tu n’y est pas pour rien »… Je crois qu’il vaut mieux rien dire…
La sensation d’un nouveau corps dans lequel je m’abandonne est très puissante… Je suis pris de spasme, partout dans mon corps, je sens le plaisir me gagner, mon ventre, mon souffle, mon cœur, il fait une chaleur étouffante, mes cris se joignent aux siens, ma sueur à la sienne comme nos sexes, nous fusionnons et je me déverse en elle, un torrent de moi même qui dévale les pentes de son intimité… Essoufflé je choix à ses côté… Je la regarde… Je vois sa poitrine gonfler et désenfler vivement, elle est à bout de souffle et partout sur sa peau des perles de sueur jaillissent et s’amoncelle entre ses seins merveilleux… Elle sourit et ouvre sa bouche encore une fois pour me laisser entendre ses mots doux : « Là, tu vas bien dormir comme ça »…
Et j’ai bien dormi certes… Malgré tout je venais de tromper ma copine, et pourtant je me sentais bien… Je venais d’apprendre que le désir est le plus grand vecteur de frustration, le plaisir sans limite en est le remède… Et puis surtout c’était vraiment très fort et intense comme étreinte…
Voilà pour la rencontre…